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Vincent Peillon fustige le “fascisme rampant” de Marine Le Pen

On jurerait à s’y méprendre que la critique cinglante de Vincent Peillon adressée à Marine Le Pen, à l’égard de son  « fascisme rampant », se double d’une flèche empoisonnée décochée contre l’un de ses plus sérieux rivaux dans la course à la primaire à gauche : Manuel Valls, l’ex-Premier ministre de l’ère Hollande, dont la farouche croisade anti-voile le fait transpirer à grosses gouttes et rarement briller sur la scène publique…

Invité de l’Entretien politique sur France 2, mardi 3 janvier, l’ancien ministre de l’Education nationale amorce son grand come-back sous les feux des projecteurs en s’insurgeant contre les amalgames dévastateurs, exhumés d’un funeste passé à dessein, qui s’abattaient hier sur les juifs, et aujourd’hui sur les musulmans, sans que leurs sinistres propagateurs ne tirent aucun enseignement de l’histoire.

« Certains veulent utiliser la laïcité – ça déjà été fait dans le passé –  contre certaines catégories de population. C’était il y a 40 ans les Juifs à qui on mettait des étoiles jaunes, c’est aujourd’hui un certain nombre de nos compatriotes musulmans qu’on amalgame souvent avec les islamistes radicaux. C’est intolérable », a-t-il réprouvé fermement, avant de préciser que son attaque était très ciblée : « Marine Le Pen ne fait que ça. Elle emploie les mots et les détourne totalement ».

Se défendant de songer également à Manuel Valls devant un David Pujadas qui semblait en douter, Vincent Peillon a enfoncé le clou : "Le problème n’est pas Manuel Valls en France, le problème est le fascisme rampant de Madame Le Pen qui utilise comme ça a toujours été le cas les mots de la République pour faire le contraire", a-t-il rétorqué, en suscitant des réactons épidermiques au sommet du FN.

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A cet égard, on observera le cynisme sans nom de Florian Philippot, son vice-président, qui fut le premier à dégainer en dénonçant une « attaque très grave », alors même qu’il minimise, goguenard, la caricature nauséabonde de François Fillon, surnommé « Farid Fillon » par ses fervents militants dont le QI est au ras des pâquerettes, au nom de la liberté d’expression…

Vincent Peillon l’assure, seule la présidente de l’extrême droite française est dans sa ligne de mire. Pourtant, force est de constater que pour faire renaître les vieux démons de leurs cendres, l’héritière de la dynastie Le Pen et l’ex-maire d’Evry, en quête de « white et de blancos » dans sa bonne ville métissée, se posent là !

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