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L’Algérie en faillite?

En cette rentrée sociale, les Algériens sont saisis d’une peur indéfinissable qui se propage dans le corps social à la vitesse de la panique. Avec le renvoi du Premier ministre Tebboune le mois dernier et son remplacement par Ouyahia, ils ont perdu leurs dernières illusions sur la capacité de leurs dirigeants à les mener dans la direction du salut.
Ils ont compris qu’Ouyahia a été nommé pour faire exactement le contraire de ce qu’avait commencé à faire Tebbboune (brider les importations, réduire la corruption et freiner l’enrichissement des oligarques), ce pour quoi il a été limogé par l’alliance formée de Saïd Bouteflika, Ouyahia, Haddad et Sidi Saïd, le Président étant hors service.
A peine installé, l’archi-Premier ministre leur apprend que l’Etat n’aura pas de quoi payer les salaires des fonctionnaires en novembre, mais qu’il vient de trouver un moyen à la fois « high tech » et miraculeux d’éviter la banqueroute : le « financement non conventionnel » qui n’est rien d’autre que la dénomination moderne de la vieille presse à fabriquer des billets de banque.
Alors qu’ils s’attendaient à un préavis de crise sans trop y croire, rassurés qu’ils étaient par les assurances récurrentes de leurs gouvernants, voilà les Algériens du jour au lendemain en pleine faillite.
Aux députés de l’opposition qui lui demandaient pourquoi il n’allait pas chercher l’argent manquant dans les mannes de l’économie informelle, l’éclairé Premier ministre répondit que celle-ci brassait « à peine » 1700 milliards de dinars (12% de la masse monétaire) et que c’était « insuffisant pour régler nos problèmes ». Voilà l’homme et le « savoir » qui ont été choisis par le Président pour guider les Algériens dans la crise qui les attend.
L’Etat algérien est en cessation de paiement intérieur. Chiffres à l’appui, il lui manquerait selon le Premier ministre quelques 200 milliards de dinars par mois pour faire face à ses obligations. Nous aurions aimé connaître le nombre de milliards de dinars que va imprimer la Banque centrale chaque mois, car il n’y a pas que les besoins salariaux de la fonction publique, il y a les autres besoins de l’Etat. Cela nous permettrait d’avoir une idée de l’évolution de la masse monétaire  qui serait de 14.500 milliards de DA selon lui. Elle était de 420 en 1991, 1500 en 1999 et 8000 en 2011. 
La création monétaire qu’Ouyahia présente comme une panacée contre la faillite va au contraire la généraliser car notre économie est de type rentier et non productif, le type d’économie qui va avec l’homme providentiel et l’Etat providence. Elle va être appliquée pendant cinq ans alors que sa principale contrepartie, les réserves de change, ne tiendront pas plus de deux ans dans le meilleur des cas. Elle ne débouchera pas sur une relance de la machine économique, une machine qui n’a jamais existé, mais sur l’inflation, la dévaluation monétaire, la fermeture des entreprises, le chômage, les troubles sociaux et la répression populaire.
C’est un retour en arrière qui replace l’autorité monétaire sous l’autorité administrative comme on faisait jusqu’à l’avènement, sous la contrainte du Club de Paris, de la loi Monnaie et Crédit d’avril 1990 qui a séparé le monétaire du politique et permis de maîtriser l’inflation et de la maintenir dans les limites du supportable.
Si on peut toujours payer les salaires avec de la création monétaire tant que la contrepartie en avoirs extérieurs existe, avec quoi payer les importations lorsque les réserves de change se seront épuisées ? Voilà le vrai problème car si l’on peut fabriquer du dinar autant qu’on veut, on ne pourra jamais imprimer des Euros et des dollars, il faudra les gagner avec des exportations, mais lesquelles ?
Notre monnaie locale ne sera adossée à rien et s’écroulera comme un château de cartes en carton mouillé. Il faudra une brouette de billets de 2000 DA pour acheter une baguette de pain.
Tel qu’envisagé par Ouyahia, et surtout tel qu’il sera mis en œuvre, le « financement non conventionnel » sera assimilable à la fabrication de fausse monnaie telle que définie aux articles 197 et 198, chapitre VII, section I, du code pénal. Le châtiment prévu est la réclusion à perpétuité.
Le compte à rebours commencera pour nous avec les premiers billets imprimés.  Il ne sera pas de 9 à 0, mais de 1 à 19 (avril 2019).

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52 commentaires

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  1. Salam aleykoum,
    Je me demande quel serait l’avenir de l’Algérie le jour ou le baril de dollar se maintiendra à 30 dollar pendant 3 ou 4 ans encore…. Le régime militaire “Algérien” continuera t’il à financer le “Polisario” et exclure les islamistes de la vie politique?.

  2. J’ai toujours eu du aml à lire entierement les conseils de ceux qui parlent de fraternité et d’amour en islam tout en insultant les gens. Il est vrai que le sujet est la faillite de l’Algérie et cela n’est dans l’intérêt d’aucun pays voisin pas seulement parce que nous sommes frères mais aussi parceque cela va générer une guerre civile . Tout cela à cause de ces généraux voleurs et pilleurs des richesses du peuple algérien.

  3. Le dossier s’appelle l’Algerie en faillite, et je vois que vous vous chamaillez des enfants gâté pourri…. Prenez l’exemple de l’Europe comment ils se soutiens les et les autres… un seules peuples chretiens… et nous les MUSULMANS on ce entre tue en s’insulte en critique les un et les autres c’est honteux c’est minables. L’islam ce n’est pas ça… Ouvrez les yeux bond d’abrutie inconscient et égoïstes. Que dieu nous vient en aide misérables.

  4. Le rêve américain est un cauchemar et le pouvoir d’Alger aime les cauchemars.
    Quand un homme fabrique une monnaie d’échange, on appelle cà falsification et bon pour la prison.
    Quand une banque fait tourner la planche à billet , on appelle cà économie.
    Favoriser la production pour endetter les gens n’est plus à la mode.
    Je n’ai jamais travaillé au sens du Coran. Par la force des choses, j’ai toujours vendu ma force de travail pour payer une dette qui n’en finit pas.
    Le travail n’a plus aucun sens logique.
    L’économie marche ou crève engendre l’esprit vaincre ou mourir.

  5. Que cette mafia voleuse de la rente pétrolière et gazière du pays aille chercher les milliards planqués dans les banques occidentales !
    Que cette mafia voyou vendent les immeubles et les appartements qu’elle possède à l’étranger !
    J’espère que maintenant le peuple algérien, pour ne pas connaître la misère telle que la connaissent ses voisins, se lèvera comme un seul homme pour BOSSER !!!
    Ce peuple a toujours compter sur l’état ! Voilà où vous a mené cet état !
    Levez-vous pour travailler la terre riche d’Algérie !
    Levez-vous pour ne plus à avoir importer tout ce que vous consommez, même l’agriculture !
    Allah nous a tout donné, une terre riche et voilà l’état en est réduit à importer, même la pomme de terre !!

    • Hi-han : On ne consomme pas l’agriculture, on consomme des produits agricoles !
      Hi-han : Se lever pour travailler ou se lever comme un seul homme pour bosser, n’est pas du tout algérien !
      T’es vraiment fatigué Djamil (parce que tu penses comme un homme)…
      Vas ! vas te coucher !

  6. C’est triste d’en arriver là malgré l’argent du pétrole et du gaz. Cela n’arrive qu’en Algérie et le Venezuela ( comparez leurs régimes). Ne vous inquiétez pas, ils trouveront un motif de la crise pour montrer qu’ils ne sont pas responsables de cette situation. Dans peu de temps, les autres pays voisins vivront le même sort a moins qu’ils se plient aux dictates des monarchies du golf en les soutenant militairement en echange de gros chèques comme le faisait l’Algérie en effaçant les dettes de plusieurs pays africains en echange d’une reconnaissance d’un virus nommé Polisario.

      • Il faut préciser que l’Algérie a soutenu le Polisario contre les frères Marocains, dès le 18 décembre 1975, quelques semaines après la Marche Verte, quand Boumediene ordonna l’expulsion massive de 45 000 familles marocaines (350 000 personnes), pour la plupart établies depuis des générations en Algérie. C’est à dire depuis plus de 40 ans ! Il faut préciser que même si c’est une voie sans issue, l’Algérie va continuer à soutenir le Polisario… jusqu’à la fin des temps ! Il faut enfin préciser, que ce qui est sûr est certain, c’est que l’Algérie n’atteindra jamais aucuns objectifs dans le dossier du Sahara.
        PS : derrière le pseudo Djamila, se cache, sans aucun doute possible, un raisonnement masculin.

      • Oui jamila , c’est exactement cela. A chaque pays ses défauts et ses qualités comme nous les humains. il est vrai qu’en matière de politique étrangère pratiquée par l’Algérie envers ses voisins musulmans en plus, cela me laisse perplexe car ils ne se font pas des amis tout autour d’eux. Bien entendu, je ne parle pas du peuple mais des gouverneurs.

  7. Enfin le mystère s’éclaircit. La création monétaire de manière conventionnelle se pratique au jour le jour, de manière continue et par les banques, par application du principe du multiplicateur de crédit. Le crédit à l’Etat ne déroge pas à la même règle que pour les entreprises, avec deux contraintes supplémentaires : i/ le montant de l’avance à l’Etat est plafonnée à 2 ou 3 mois de recettes prévisionnelles ordinaires, ii/ elle est remboursable à court terme. Aussi, lorsqu’on évoque la nature “non-conventionnel” des émissions monétaires qu’on se prépare à faire au profit du seul Trésor pour permettre à l’Etat de continuer à dépenser sans se soucier de la baisse de ses recettes, on est effectivement hors des lois de la logique économique. Dès que la capacité de remboursement de l’Etat sera dépassée, on entrera dans l’illégitimité économique, aucune loi n’aura de sens. Infraction pour infraction, autant imprimer des Euros et des Dollars et servir directement des devises “”fortes”” à ceux qui se servent des caisses des entreprises publiques et des douteux contrats avec les administrations centrales ou locales … et ainsi éviter une forte dépréciation du marché parallèle.

      • Oui vous avez tout à fait raison.
        Quand je pense que l’Algérie était une puissance agricole du temps de la France et qu’elle a été non seulement durant un temps le grenier de Rome mais ensuite celui de l’Europe !
        Ca fait très très mal.
        J’ai envie de pleurer quand je pense à l’Algérie.
        D’aucuns diront “mais pourquoi ne rentrez-vous pas en Algérie” pour y travailler au lieu de donner des conseils ?
        On répondra que l”Etat Algérien ne vous laisse rien faire ! A la mairie, quand vous vous présentez, on vous répondra que telle ou telle terre (à l’abandon) n’est pas à vendre et surtout on vous demandera de l’argent rien que pour avoir le droit d’y déposer votre dossier !
        En fait, tout ce que vous voulez entreprendre dans ce pays est devenu payant ! Je veux dire par là que lorsque vous avez vos économies et que vous voulez les investir en Algérie, c’est impossible à moins de tremper dans la corruption et ça, jamais.

        • Vous savez, Mohammed Lakhdar-Hamina raconte qu’un jour il a demandé à un officiel algérien pourquoi, à Blida, laisse-on tomber en ruine les maisons construites par les français ? L’autre lui répond : nous ne terminerons avec le colonialisme français, que le jour où la Mitidja redeviendra marécage !!
          Cette réponse résume bien la mentalité qui a construit le malheur de l’Algérie : Les français ont transformé les marécages de la Mitidja en terres fertiles, et les algériens (plus précisément, administration qui prévaut depuis indépendance en Algérie) travaillent à faire en sorte que ces terres fertiles redeviennent marécages !

  8. Avec Ben Bella ou Boumedienne, ce n’était pas du tout la même politique économique qui a été suivie qu’avec leurs successeurs qui ont fait tout le contraire. Alors on ne peut pas tout mettre dans le même sac depuis 1962, c’est comme si en Egypte on mettait dans le même sac Nasser et Moubarrak ou en Russie Brejnev et Poutine et en Iran le Shah et Khomeiny. Chacun a ses responsabilités qu’il faut analyser différemment. Certains veulent industrialiser, d’autres privilégier l’économie rentière, certains s’appuient sur l’intervention publique, d’autres préfèrent le laisser-faire économique. Certains contrôlent les fonctionnaires, d’autres leur permettent d’avoir des activités privées en parallèle. Chaque politique doit être étudiée pour ce qu’elle est.

    • Avec Ben Bella, Boumediene et également avec Mathusalem. Mon papa m’a assuré que lui aussi avait suivi une autre politique économique. Bien sûr Brejnev et Poutine, le Shah et Khomeiny, mais aussi Houssein et Safia, Laurel et Hardy ! Chacun avait son domaine de prédilection, qu’il faut analyser différemment. En effet, la politique ce n’est pas du tout le cinéma. Mais si on pousse plus loin, on peut trouver quelques points communs et même quelques ressemblances. Il ne reste pas moins qu’il bien choisir les grands chapitre qu’il faut analyser pour permettre à notre pays de bien traverser le gué, sachant qu’il ne faut jamais changer de cheval au milieu de la rivière.

  9. Depuis l’indépendance, le régime a sacrifié plusieurs générations d’algériens, en termes d’éducation, de formation, de recherche scientifique, de citoyenneté pleine, de modernité, d’ouverture d’esprit, d’ouverture sur le monde, d’ouverture sur la vie. Elle est là la vraie faillite !

  10. Avant d’aider l’Algerie le Maroc derait dabord s’occuper des populatios du RIF !!!
    L’Algerie a toujours su régler ces problémes toute seul !!!
    PIB Algerie = 2 X PIB Maroc, pas de dette extérieur, encore 102 MD de réserve et un déficite commercial inférieur au Maroc.
    je ne vois pas comment le Maroc pourrait aider l’algerie !!

    • Le Maroc ? Dans le sens des opportunités qu’offre un espace géographique, humain et économique de plus de 30 millions de marocains, dont la proximité identitaire, familiale, culturelle, historique… n’est pas à démontrer ;
      Le Maroc ? Dans le sens de la construction d’un espace humain, économique et politique intégré, dans une communauté maghrébine solidaire et apaisée.
      Salutations fraternelles.

        • plus de 30 millions, cela peux vouloir dire une population évaluée en 2014 à 33,8 millions d’habitants… auxquels il faut ajouter la diaspora estimée à 4,5 millions de personnes. Mais, c’est plus proche de 40 millions. Vous avez donc absolument raison. J’espère Djamila, que vous pensez comme moi, qu’il est très dommageable de se priver des opportunités qu’offre un espace géographique, humain et économique de près de 40 millions de marocains, dont la proximité identitaire, familiale, culturelle, historique, avec les frères algériens n’est pas à démontrer ?

  11. Quel triste sort pour mon cher pays, ils ont fait de telle sorte a ce que le peuple devienne si passif, nous ne sommes pas au courant du danger qui nous guettent avec la planche a billet, Ya Rabi oster léblad, mon coeur s’en retrouve meurtri …

  12. allaabou allaabou idji nharkoum 2017nass tkadmou ntouma ditouna la faillite espece de politichiens vos culs sur la chaise personne ne peut vous le decoller vous croyez que tout a vous tout le monde gouverne dans ce pays des gens qui ont demissionnes de leur vies pour que leur enfants puissent vivre dans la dignité, securité et bonheur wa ntouma countoum dans les pays occidentaux taklouha belmessak avec vos enfants dans les universités etrangeres maintenant vous avez mis notre cher pas dans l’abime bech yadhahkou allina les autres pays je le jure que vous n’avez aucun nationalisme vous n’aimez votre pays ya klebs taklou rasskoum nchallah nediiw allikoum sbah oua achia bech rabbi vous ecarte de ces postes que vous occupez depuis des années khritou rwahkoum wa khritouna maakoum race maudite

  13. Le pays va à la faillite ce qui ne doit manquer de nous alerter en effet de part leur incompétence leur veulerie et leur vénalité tant les autorités que les “affairistes” auront mené notre pays dans le gouffre et vendu notre souveraineté nationale aux enemis du pays pour des dollars et des euros dont ils n’ont nul besoin je qualifie cela de crime de haute trahison.Allahi satar le peuple algérien wa baled na incha Allah.

  14. pourquoi les caporaux ne rapatrient-ils pas les milliards de dollars volés au peuple? tout comme leurs voisins? de quelles indépendances nous parlent-ils ses enfants de satan?. Ces criminelles comme on les aiment en occident, pour couvrir leurs méfaits des décennies durant. bref, ni la colère ni la rage ne suffiront à exprimer les sentiments.
    Maintenant, les peuples -pas uniquement l’algérie qui était censé être un Eldorado par ses richesses et en raison de ses énormes sacrifices- trahis à quand leur réveil? leur revenir à soi? Allah n’a-t-Il pas dit tel que nous sommes, on sera gouverné? et qu’Il ne changera pas de notre état jusqu’à ce que nous changions ce qu’il y a en nous même?.
    Regardez la Lybie? qui ne dit pas maintenant qu’avec Kadafi même dictateur, c’était mieux? la Tunisie qui est synonyme du bordel permanent, un faire semblant de …? et le maroc le pays des mafieux par excellence et que le rif a mis à nu devant la terre entière. L’égypte où le démon a élu domicile n’en parlons pas …

    • “Le maroc pays des mafieux” est une insulte ! La recette pour insulter un pays ou une nation c’est de prendre des faits réels et de les généraliser à tout un peuple ou un pays !! On ne se grandit pas en insultant les autres Quant aux pays du Maghreb ils continueront à être égoistes jaloux l’un de l’autre insensible aux problèmes du voisin jouissant même de la mort de l’un des leurs KADHAFI sans penser qu’un jour ce sera leur tour …TANT QU’ILS NE S’UNIRONT PAS et ne créeront pas UN GRANG MAGHREB UNI seule alternative au chaos mondial actuel !!!

      • Il ne reste pas moins que les populations marocaines et celles algériennes sont issues des mêmes souches ethniques. La seule différence entre un Algérien et un Marocain c’est « la frontière » qui marque la présence de deux régimes politiques diamétralement opposés ; Une frontière qui sépare souvent, le long de son tracé, une même tribu, une même fratrie, une même famille. Autrement dit, cela peut bien être un seul pays ! Cela a été d’ailleurs le cas plusieurs fois dans le passé, du temps des Almoravides et des Almohades.
        Oui, des milliers d’algériens et de marocains séparés par des frontières étatiques, mais liés à travers l’histoire et les siècles, par des liens familiaux (des liens de sang) depuis des générations. C’est le même peuple maghrébin.
        Il y a des Algériens au Maroc et en Algérie qui aiment le Maroc et les Marocains. Et réciproquement, Il y a des Marocains en Algérie et au Maroc qui aiment l’Algérie et les Algériens.
        C’est le cas de l’ancien président algérien Chadli Benjedid qui a pris sa retraite politique à Tanger, ceci jusqu’aux toutes dernières années de sa vie ; Tanger, une ville marocaine qu’il aimait beaucoup. Personne parmi les Marocains ne lui a jamais reproché son attitude vis-à-vis du Maroc. Bien au contraire, il a été honoré et respecté jusqu’à son départ pour mourir en Algérie.
        C’est le cas de la famille du défunt Président Boudiaf qui vit toujours au Maroc, à Kénitra.
        C’est le cas de beaucoup d’artistes algériens qui aiment le Maroc et vivent la plupart du temps au Maroc.
        C’est le cas des arrières petites filles de l’Emir Abdelkader, Safia, Zineb et Rabéa Hosni El-Djazairi établies à Rabat au Maroc.
        Dans l’esprit de milliers d’algériens et de marocains, le mot « fraternité » n’est pas un vain mot, ni un exercice de style : c’est un vécu fort. Et, qu’on le veuille ou non, c’est notre avenir.

  15. Il n’y a pas d’autre solution que de relancer un puissant secteur productif d’Etat en l’absence de privés compétents et non corrompus et en présence de hyènes mondialistes. C’est ce que font la Chine, la Russie, la Malaisie, Cuba, et même l’Allemagne. Les oligarques mènent l’Algérie à la faillite de concert avec les puissances néocoloniales.

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