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Véronique Genest, pitoyable, dénature la pensée de Mélanie Georgiadès

Il y a un peu plus d’un mois, Véronique Genest semblait faire ses adieux à Twitter pour le plus grand soulagement des esprits éclairés et le plus grand bénéfice du débat d’idées, en ces termes : "Débattre sur Twitter est malheureusement stérile à cause de tous les gens stupides et agressifs qui y traînent. Bonne journée". Mais c’était sans compter la crainte de l’ex-Julie Lescaut de sombrer définitivement dans l’oubli…

La prestation télévisuelle de Mélanie Georgiadès, dimanche soir, sur TF1, lui a donné l'occasion de se rappeler à nos mémoires, de manière consternante. Mais que pouvait-on attendre d’autre de la part de celle qui revendique haut et fort son islamophobie, viscérale et si rentable, que cette réaction épidermique et d’une mauvaise foi sans nom aux propos tenus par l'ancienne icône du rap  ?

Véronique Genest, l’actrice sur le retour qui a fait de Twitter son nouvel espace d'expression pour distiller ses inepties et son venin, s’est empressée de cliquer tout le mal qu’elle pense de Mélanie, la rappeuse dans une vie antérieure qui a troqué sa tenue de scène contre son long voile de simple citoyenne française de confession musulmane, en dénaturant sciemment sa pensée.

"Est-ce que quelqu'un peut dire à Mélanie que c'est interdit de se promener nue dans la rue parce que ça choque certaines personnes?", a-t-elle persiflé en guise de réponse minable, que personne ne lui demandait d’ailleurs, au choix intime de porter le voile expliqué par la principale intéressée et à la liberté de disposer de son corps qu'elle a également pleinement revendiquée  : "J'ai décidé de couvrir tout mon corps. Ça fait partie de mon chemin. C'est pas une question de peur, c'est mon rapport à Dieu. De quel droit une femme aurait le droit d'être toute nue dans une publicité et moi n'aurais-je pas le droit d'être couverte et entièrement voilée ?", s’est justifiée en substance Mélanie Georgiadès.

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A l’affût de la moindre parole susceptible de lui donner du grain à moudre, Genest a sauté sur l’une de ses confidences liée aux caricatures de Charlie Hebdo, en occultant consciencieusement sa condamnation de l’attentat qui a décimé sa rédaction. Obnubilée par sa petite phrase "Ce sont des dessins qui me choquent et avec lesquels je ne suis pas en accord. Il faut entendre que quand on blesse, on ne peut pas tout dire", elle a lancé une pique à son image, bête et méchante : "Et on la laisse dire. Moi ça m'a choquée cette justification des assassinats par le blasphème."

Ce n’est certes pas l’intelligence qui étouffe Véronique Genest, la grande gueule du populisme, et si l’on en doutait encore, c’est bel et bien la malhonnêteté intellectuelle qui l’anime, et/ou qu’on lui souffle, qui parvient à la faire exister encore un peu sur la scène publique. Une fin de carrière pathétique qui mériterait un bon tweet de fin…

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