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Une suppléante UMP aux cantonales en flagrant délit d’humour raciste sur Facebook

Effet FN – du plus mauvais effet ! – les verrous du racisme, bête et méchant, sautent les uns après les autres au sein de l’UMP, libérant la « bête immonde » qui sommeille notamment chez la gent féminine, comme dopée par l’épiphénomène Marine Le Pen. Si la parité politique reste une utopie, en dépit de tous les quotas, les femmes parlementaires de droite feraient-elles donc jeu égal, voire même mieux que ces Messieurs, en matière d’intolérance, d’islamophobie, et de xénophobie ?

Sur les pas de Chantal Brunel, qui s’est un fait un nom en devenant la main implacable qui repousse à la mer les immigrés, Josiane Plataret, illustre inconnue du terroir, suppléante (UMP) du candidat François Arsac (Radicaux valoisiens) aux élections cantonales en Ardèche, a rivalisé avec sa collègue de l’hémicycle plus aguerrie, en donnant libre cours à des gauloiseries du plus mauvais goût, et disons-le franchement, aux relents pestilentiels !

Musulmans, arabes, homosexuels, fonctionnaires, tels sont les profils types sur lesquels l’humour très douteux de la dame a fait des étincelles, laquelle, en guise de programme électoral, a plutôt misé sur une démagogie de caniveau, empruntant à la parodie scabreuse et inacceptable. Quand on veut ratisser large, on se vautre décidément dans ce qu’il y a de pire…

Repérée sur Facebook et dénoncée par des militants de SOS Racisme Rhône-Alpes, Josiane Plataret a très vite effacé ses blagues odieuses, alors que SOS Racisme, qui n’exclut pas de porter plainte, condamnait « avec la plus grande fermeté » cette nouvelle dérive : « Dans une période de poussée du Front National, de repli communautaire, nous voyons, avec les propos de cette candidate, la dérive xénophobe d’une aile de l’UMP » a déclaré par voie de presse l’association.

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Prise en flagrant délit de stigmatisation débridée, sous le masque vulgaire de la paillardise, bien plus nocif qu’il n’y paraît, Josiane Plataret s’est confondue en excuses, qualifiant ses propos de « maladresse », et non de « faute », mais en vain, puisqu’elle a été suspendue par Jean-François Copé.

Il y a des plafonds de verre qui restent inaccessibles aux femmes, mais il faut reconnaître, qu’hormis les ferventes militantes de l’extrême-droite, on ne s’attendait pas à ce que certaines de la droite républicaine s’illustrent en pulvérisant l’un des plus vils : celui de la haine de l’autre…

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