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Un nouveau rapport conclut que la Chine mène un génocide contre les Ouïghours

Pékin a toujours nié les allégations de violations des droits de l’homme, affirmant que les centres sont nécessaires pour prévenir l’extrémisme religieux et le terrorisme.

Un nouveau rapport détaillé, publié mardi 9 mars par le think tank américain Newlines Institute for Strategy and Policy, affirme que les politiques du gouvernement chinois au Xinjiang constituent en droit international un « génocide » contre le peuple ouïghour. Ce rapport indépendant et rédigé par plus de 50 experts mondiaux des droits de l’Homme, des crimes de guerre et du droit international, indique que Pékin a violé toutes les dispositions de la Convention des Nations unies sur le génocide.

Selon CNN, qui s’est procuré une copie du rapport, c’est la première fois qu’une organisation non gouvernementale entreprend une analyse juridique indépendante des accusations de génocide au Xinjiang, y compris sur la responsabilité de la Chine sur les crimes allégués. Pékin a toujours nié les allégations de violations des droits de l’homme, affirmant que les centres sont nécessaires pour prévenir l’extrémisme religieux et le terrorisme.

Azeem Ibrahim, co-auteur de ce rapport, a déclaré à CNN qu’il y avait des preuves « accablantes » de génocide. « Il s’agit d’une puissance mondiale majeure, dont les dirigeants sont les architectes d’un génocide », a-t-il dit.

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Le monde a découvert avec stupéfaction les camps de concentration et les méthodes terrifiantes utilisés depuis 2017 par l’Etat chinois pour assimiler, de force, les ethnies minoritaires du Xinjiang. « L’Obs » a consulté un rapport officiel, rédigé en 2018, qui reconnaît l’existence d’un projet de destruction culturelle. Nos révélations permettent de mettre au jour l’ampleur du projet de destruction engagé et de documenter ce qui est de plus en plus considéré comme un génocide.

Lire la suite sur L’obs

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