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Un juge du Michigan rend justice à des musulmans accusés d’avoir violé la liberté d’expression

Dans la ville d’Allegan, au cœur du Michigan, un groupe de chrétiens et de républicains conservateurs a été débouté de sa plainte déposée contre l’antenne locale de l’organisation des relations américano-islamiques (CAIR), le juge fédéral n’ayant guère été sensible aux récriminations portées contre l’annulation d’un discours de propagande aux accents anti-musulmans dans l’enceinte d’une école du comté.

L’affaire qui remonte à 2012 et implique, entre autres barons du parti républicain local, le député Dave Agema, un tribun notoirement islamophobe et homophobe qui a l’art de s’attirer beaucoup d’inimitiés, même au sein de son propre camp, a fait chou blanc au grand dam des notables du cru qui avaient porté l’estocade. Voué aux gémonies, le directeur du CAIR du Michigan, qui était accusé d’avoir violé la liberté d’expression, a été blanchi par le coup de maillet de la justice.

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De l’autre côté de l’Atlantique aussi, le vrai péril qui guette l'inaliénable liberté d’expression, c’est le lent grignotement qui aboutit à son dévoiement par la liberté de diffamer une seule et même religion, à dessein, à toutes les tribunes, devant tous les publics.

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