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Un film iranien sur le Prophète déclenche les foudres d’érudits musulmans

Si seulement l’effet de souffle dévastateur du film anti-islam, cette pernicieuse entreprise de dénigrement du Prophète (saws) et de déstabilisation du monde, pouvait insuffler un souffle créatif et épique de haute tenue, respectueux des règles d’or islamiques, le monde musulman apporterait là, en images, une réponse magistrale à ses plus farouches détracteurs.

Alors que des projets de longs métrages sont annoncés, tous très ambitieux, une adaptation iranienne de la vie de Muhammad à l’écran cristallise toutes les tensions. D’un montant de 30 millions de dollars, ce triptyque qui aspire à retracer l'enfance, puis la vie et l'influence du Saint homme après la Révélation, ainsi que la propagation de l’Islam, met en ébullition l’Organisation internationale des savants musulmans.  

Ce n’est pas tant le film en plein tournage que la représentation du Prophète qui scandalise ce cercle de sages, outrés que l’une des lois islamiques essentielles soit une fois encore bafouée, cette fois-ci par des Iraniens et sur le sol de la République islamique d’Iran de surcroît.

"Il est de la responsabilité de Téhéran d’intervenir pour empêcher que l’irréparable se produise sur son territoire, et mettre un terme à ce projet filmique en tout point contraire aux principes de la Charia islamique", exige instamment l'Organisation internationale des savants musulmans, une filiale de la Ligue mondiale des musulmans basée à La Mecque, dans un communiqué publié par Saudi Gazette.

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"Ce point de vue que nous exprimons est unanimement partagé par l’ensemble des savants islamiques, mais aussi par des experts en matière de jurisprudence et par les organismes qui les représentent ", souligne le communiqué.

L’émoi courroucé a gagné Al-Azhar, phare mondial et multiséculaire du sunnisme et des études islamiques, le grand Imam Ahmed El-Tayyeb sommant à son tour les autorités iraniennes d’agir pour stopper la réalisation du film. "Les prophètes et les messagers, ainsi que les compagnons vénérés, ne doivent pas être représentés sous quelque forme que ce soit, et ce quel que soit l’art concerné, en vue de maintenir et de respecter leur caractère sacré," a déclaré Hassan Wl-Shafaei, un savant d’Al-Azhar.

Redoutant que le film iranien ne soit l’étincelle de trop qui enflamme le monde musulman et provoque une « fitna », les savants musulmans font passer le sens de la responsabilité avant une certaine liberté artistique, aux effets plus désastreux qu’exaltants.

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