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Syrie : le régime de Bachar al-Assad accusé d’un massacre aux armes chimiques

Le cauchemar syrien ne connaît aucun apaisement et résonne de nouveau fortement dans l'enceinte du Conseil de sécurité des Nations unies qui s’est réuni à huis clos depuis l’annonce, mercredi soir, d’une attaque meurtrière à base de gaz toxiques contre les rebelles dans la banlieue de Damas, qui aurait entraîné la mort de 1 300 personnes, parmi lesquelles des enfants sont au nombre des victimes.

Dans cette effroyable guerre sans fin qui se mène sur tous les fronts, les deux clans antagonistes balaient continuellement les allégations assénées par l’adversaire, comme c’est ici encore le cas, les autorités syriennes réfutant en effet catégoriquement les accusations de bombardements aux armes chimiques proférées par l’opposition tout aussi fermement.

Le démenti du régime de Bachar al-Assad s’est exprimé par la voix de l'agence de presse officielle Sana : «Les informations sur l'utilisation d'armes chimiques dans la Ghouta (banlieue de Damas) sont totalement fausses». 

Alors que le soutien de Moscou à l’égard de Damas est sans faille et à toute épreuve, à l’instar de Sergueï Lavrov, le ministre russe des Affaires étrangères, qui a battu en brèche les dires de l'opposition syrienne en les qualifiant de «provocation planifiée à l'avance», tout en insistant sur le fait que les rebelles ont «déjà affirmé ces jours derniers que le régime utilisait des armes chimiques, accusations qui ne se sont pas vérifiées», avant de fustiger le «parti pris» des médias régionaux qui se livrent selon lui à une «campagne d'information agressive», le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-Moon, s’est dit, pour sa part, "scandalisé" par ces allégations et a "réaffirmé sa détermination à mener une enquête approfondie sur les incidents présumés qui lui sont signalés par des États membres"

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Sur la chaîne de télévision saoudienne Al Arabiya, le chef de l'opposition, Ahmad Jarba, a réclamé une réunion urgente du Conseil de sécurité de l'ONU sur ce «massacre». Plusieurs pays européens, dont la France, ont appuyé cette demande.

De son côté, la Commission générale de la révolution syrienne a diffusé sur YouTube des vidéos présentées comme la preuve incontestable de ce « massacre épouvantable commis par les forces du régime à l'aide de gaz toxiques». 

L'Observatoire Syrien des Droits de l’Homme a instamment exigé de la commission internationale chargée d'enquêter sur l'utilisation d'armes chimiques dans le conflit syrien qu’elle «se rende dans les zones sinistrées et assure un accès afin de permettre l'arrivée d'aides médicales et les secours au plus tôt».
 

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