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Silence total du CFCM sur les événements en Egypte

Habituellement si prompt à réagir, même sur des questions internationales, le CFCM est étrangement silencieux sur les révoltes des peuples arabes, notamment tunisiens et égyptiens. Alors qu‘une terrible répression s’abat sur ces populations éprises de justice sociale et de liberté, le CFCM, mais aussi la Mosquée de Paris n’ont pas daigné réagir, préférant se murer dans un silence qui en dit long sur leur embarras. Le silence du CFCM contraste avec les réactions des autorités religieuses de l’islam à l’étranger qui ont apporté leur solidarité aux populations en lutte contre ces dictatures en demandant une démocratisation des régimes arabes.

Préoccupé essentiellement par les intérêts d’Israël, le CRIF quant à lui, ne s’est pas privé de réagir sur les événements en Egypte en déclarant le 28 janvier sur Europe 1 que : « Les structures de la démocratie peuvent être utilisées et dévoyées par des organisations qui vont imposer leurs codes politiques et moraux ». Bref pour le CRIF, le maintien du dictateur Moubarak est préférable à une démocratie.

Ce silence s’explique par le soutien dont bénéficient plusieurs associations et grandes mosquées qui composent le CFCM, de la part de régimes autoritaires et corrompus comme le Maroc et l’Algérie qui sont honnis par leurs populations respectives.

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Car une évolution politique démocratique au Maghreb ne manquerait pas de modifier les équilibres au sein du CFCM. Les conséquences sur l’Islam de France pourraient se traduire par l’émergence d’acteurs indépendants, libérés de toute ingérence extérieure, et réellement représentatifs de la pluralité de la communauté musulmane de France.

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