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Resté planqué à Miami, le fils de Netanyahou sous le feu des critiques des soldats israéliens !

Pendant que son criminel de guerre de père s’acharne à rayer Gaza de la carte et à massacrer sa population, Yaïr Netanyahou, 32 ans, loin d’être aux avant-postes de cet effroyable carnage, se la coule douce à… Miami !

Le moins que l’on puisse dire est que le rejeton du Premier ministre israélien, dès l’annonce du « Déluge d’Al-Aqsa » qui s’est abattu sur son pays, ne s’est pas empressé de quitter son nid douillet (ou sa bonne planque) pour s’envoler pour Tel Aviv.  

Entre poursuivre sa Dolce vita sous le soleil floridien et venir gonfler les rangs des réservistes israéliens toutes affaires cessantes, le choix d’accomplir son devoir militaire ne s’est pas imposé comme une évidence à Yaïr Netanyahou, au grand dam de ses compatriotes engagés dans l’armée d’occupation. 

Des soldats israéliens en colère qui, à l’instar de ceux dont TheTimes a recueilli le témoignage, tirent aujourd’hui à boulets rouges sur le fils aîné du boucher de Gaza. « Yaïr profite de sa vie à Miami, pendant que je suis sur le front », a fustigé l’un d’eux, déplorant vivement : « C’est nous qui quittons notre travail, nos familles, nos enfants, pour protéger nos familles restées au pays et le pays, et non les personnes qui sont responsables de cette situation. Nos frères, nos pères, nos fils, vont tous au front, mais Yaïr n’est toujours pas là. Cela ne contribue pas à renforcer la confiance dans les dirigeants du pays ».

Alors qu’il essuie un feu nourri de critiques pour ne pas être allé au feu, Yaïr Netanyahou, à qui nombre de réservistes israéliens reprochent vertement de « briller par son absence », aurait-il endossé l’uniforme peu glorieux du déserteur ? 

En tout cas, force est de constater que ce n’est pas sur le terrain, mais sur Instagram, retranché confortablement derrière son écran d’ordinateur, que celui-ci apporte son soutien à son peuple. Un soutien à distance jugé très insuffisant par les réservistes israéliens, pour ne pas dire entaché d’une insupportable lâcheté.

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Alors, le digne fils de son ultra-sioniste de père, connu pour son jusqu’au-boutisme d’extrême droite, qui avait qualifié de « terroristes » les milliers de ses concitoyens hostiles à la réforme judiciaire en cours, ne serait-il qu’un vulgaire pleutre ? A lire les réactions outrées des soldats israéliens que le Times a publiées, l’image de Yaïr Netanyahou est irrémédiablement ternie par ce qui ressemble fort à un abandon de poste impardonnable.

« J’ai pris l’avion pour revenir des États-Unis où j’ai un travail, une vie, ma famille », a confié un autre, ajoutant sur un ton indigné : « Il est hors de question que je reste là-bas et que j’abandonne mon pays, mon peuple, en ce moment critique. Où est le fils du Premier ministre ? Pourquoi n’est-il pas en Israël ? C’est le moment le plus rassembleur de notre histoire récente en tant qu’Israéliens et chacun d’entre nous devrait être ici en ce moment, y compris le fils du Premier ministre ».

Ironie du sort, à l’heure où l’Etat d’apartheid devrait être mis au ban des nations pour l’horreur de ses exactions à Gaza, Netanyahou père et fils sont frappés d’opprobre chez eux, en Israël même.

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