in

Le repas de l’aube (sahûr) est-il obligatoire ?

Un Hadîth par jour (hadîth 17)

Anas ibn Mâlik (SAWS) a transmis que le Prophète (SAWS) a dit  :

«  Prenez le repas de l’aube, sahûr, car il y a, certes, en ce repas une bénédiction.  »

Hadîth rapporté par Al Bukhârî, Muslim, At-Tirmidhy, An-Nisâî’, Ibn Mâjah et Ibn Hanbal.

Commentaire du hadith

Il est fortement recommandé, si ce n’est obligatoire, de prendre une dernière collation avant la prière de l’aube, fajr. Le sahûr est le repas que l’on prend au sahar, c’est-à-dire au point de l’aube. Concrètement, nous y reviendrons, ce temps appartient à la nuit et s’étend jusqu’à l’heure de la prière de l’aube.

Publicité
Publicité
Publicité

Bénédiction évidente, ce dernier repas, même frugal, permet physiquement et psychologiquement d’affronter la journée de jeûne à venir. Le Prophète (SAWS), comme l’a rapporté par ailleurs Al Bukhârî, a interdit le wisâl, c’est-à-dire le fait de jeûner deux jours consécutifs sans s’alimenter la nuit. Si l’on ne devait prendre qu’un seul repas en plus de la collation de l’iftâr, ce serait le sahûr. Il ne s’agit pas non plus d’absorber à cette occasion plus de nourriture que l’on ne le ferait en temps normal. Le Prophète (SAWS) nous a enseigné par l’exemple la modération en toute chose, y compris en ce domaine.

Par pur amour, Dieu a accordé aux hommes de grandes facilités, elles sont autant de bénédiction, de baraka. L’Islam, à vocation universelle, est une religion simple et naturelle. Elle cherche à élever l’homme tout en tenant compte de ses limitations. Par l’abstinence, le jeûneur lutte contre son animalité et stimule sa nature spirituelle. C’est le combat de l’éthéré contre la matière, de l’âme contre le corps. Mais, comme il en est pas moins homme, il doit concéder à son organisme un minimum de soin. Corps et âme soumis à Dieu.

Extrait de “Quarante Hadîths authentiques de Ramadân” du Dr Al Ajamî

Publicité
Publicité
Publicité

Laisser un commentaire

Chargement…

0

Le premier collège musulman de Marseille voit le jour

Philipe Val ou le révisionnisme anti-arabe en guise de fond de commerce