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Racisme: Copé, Genest, Elisabeth Lévy récompensés par un Y’a Bon award

Y’A Bon Awards 2013 : le racisme toujours aussi normal sous une présidence normale

Le lundi 10 juin au Cabaret Sauvage (Paris) l’association Les Indivisibles organisait la 5ème cérémonie des Y’A Bon Awards soutenus par un jury composé de l’animatrice TV Enora Malagré, le géopolitologue Pascal Boniface, l’humanitaire Rony Brauman, l’humoriste Océanerosemarie, les journalistes Denis Robert, Yasmine Chouaki, Anasthasie Tudieshe et Nadir Dendoune, le fondateur d’Act Up Didier Lestrade , la présidente de la Fondation Frantz Fanon Mireille Fanon-Mendès-France, les musiciens DJ Pone, DJ Cut Killer et Marco Prince, la championne de boxe et écrivaine Aya Cissoko, l’entrepreneure Laurence Méhaignerie, l’initiateur de la Marche pour l’Egalité de 1983 Toumi Djaidja et enfin le producteur et auteur du film “la Cité Rose” Sadia Diawara.
Pour la première fois, présidence normale oblige, le palmarès est parfaitement paritaire.

Et les gagnants sont…

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La cérémonie émaillée de nombreuses vidéos parodiant la vie associative, a connu quelques rebondissements dont l’arrivée d’un invité surprise : Christophe Barbier lauréat de deux Y’A Bon Awards en 2010 et en 2012, est venu chercher son prix face à un public remonté !
C’est sous les rires nourris d’une salle comble qu’on été auréolés d’une peau de banane dorée  les personnalités publiques qui se sont illustrées par leurs déclarations tonitruantes : le prix de « Super Patriote » gagné haut la main par l’actrice Véronique Genest gardienne auto-proclamée de la démocratie contre l’Islam , le chroniqueur Franck Tanguy un peu trop fou du volant remporte le trophée « Retourne chez ta mère » , dans la catégorie « Territoires perdus de la République » c’est le président de l’UMP Jean-François Copé boulanger à ses heures qui ôte le pain au chocolat de la bouche des musulmans, le prix des nostalgiques du « Bon vieux temps des colonies » revient de plein droit au député UMP Jean-Sébastien Vialatte, la philosophe Elisabeth Badinter mobilisée contre le terrorisme niché près de nos chères têtes blondes gagne l’award du « racisme à peine voilé » tandis que la journaliste multirécidiviste Elisabeth Lévy désormais habituée des Y’A Bon Awards triomphe avec un couronnement « Pour l’ensemble de son œuvre ». Aucun des lauréats de 2013 n’a répondu à notre invitation, nous tenons donc à leur dispositions leurs trophées amplement mérités.

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