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Rached Ghannouchi nommé dans le « Top 100 » des penseurs de l’année

Alors que certaines voix en France entonnent la ritournelle de la diabolisation envers l’islamisme vainqueur des urnes au Maghreb, c’est un tout autre air, à la gloire de ses travaux, qui a accueilli le Tunisien Rached Ghannouchi, leader triomphant du parti Ennahda, sur le sol américain.

Nos faiseurs d’opinion, incorrigibles Cassandre, en font l’épouvantail de leurs funestes projections, tandis que le magazine américain Foreign Policy lui tresse des lauriers, en l’intégrant dans la liste des cent meilleurs penseurs globaux 2011 (Top 100 Global Thinkers of 2011), un tel grand écart stratégique et idéologique laisse songeur…

Récompensé pour avoir œuvré à la transformation de « la perception globale » au cours des douze derniers mois, Rached Ghannouchi, dont le travail aura les honneurs du numéro spécial de la troisième édition de la revue Global Thinkers, a assisté à la cérémonie officielle qui s’est déroulée jeudi 1er décembre, au Meridian International Center, à Washington.

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Parmi les autres personnalités, triées sur le volet, qui ont eu le privilège de rejoindre le club très fermé des penseurs de l’année, se trouvent des figures marquantes du Printemps arabe, dont l’Egyptien cybermilitant Wael Ghonim et le dessinateur syrien Ali Ferzat, pour ne citer qu’eux.

Clou de son déplacement Outre-Atlantique, Rached Ghannouchi a prononcé une allocution, le 2 décembre, dans l’enceinte du prestigieux Woodrow Wilson Center, à la demande de Jane Harman, une ancienne députée de Californie, qui était en Tunisie, en octobre dernier, lors des premières élections libres, en sa qualité d’observatrice.

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