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Quatre généraux libanais relaxés par le Tribunal spécial « Hariri »

Quatre ans se sont écoulés depuis l’attentat qui a coûté la vie à l’ex-premier ministre Rafic Hariri.

Incarcérés à Beyrouth depuis cette date, à la demande de la commission d’enquête internationale mise en place par l’ONU, les généraux, étiquetés pro-syriens, Jamil Al-Sayed, Salah Al-Hajj, Raymond Azar et Mustafa Hamdane, qui étaient responsables au moment des faits de l’appareil sécuritaire libanais, viennent d’être libérés par le Tribunal spécial pour le Liban (TSL).

En dépit d’absence de preuves tangibles, toutes les réserves émises par la commission des Nations Unies au cours de ces années sont restées vaines, se heurtant de plein fouet à l’intransigeance d’une justice libanaise campant sur sa décision de maintenir les quatre officiers supérieurs en prison. Une posture, que même le blâme pour détention arbitraire adressé par ladite commission n’était pas parvenu jusqu’alors à infléchir.

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Alors que le Hezbollah se félicite de cette issue, Saad Hariri, le chef de la majorité parlementaire et fils de l’ancien premier ministre assassiné, déclare de son côté se conformer à “toute décision” du tribunal, renouvelant sa confiance en la justice internationale pour “trouver les coupables”.

A ce jour, l’enquête, sans être au point mort, piétine quelque peu, aucune piste sérieuse n’ayant pu déboucher sur l’identification formelle des auteurs.

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