Nouvel épisode dans les relations très mouvementées qu’entretient Washington avec Téhéran, le président américain, qui n’est pas à un paradoxe près, a indiqué jeudi qu’il prorogeait d’un an les sanctions américaines contre l’Iran en raison de la « menace inhabituelle et extraordinaire pour la sécurité nationale américaine » que représente toujours ce pays.
La réaction de son homologue iranien, Mahmoud Ahmedinejad, ne s’est pas fait attendre, ce dernier contestant vivement cette « idée puérile » qui se double d’une « grossière erreur ».
Bien qu’ayant manifesté à plusieurs reprises sa détermination à créer les conditions d’un nouveau dialogue avec l’Iran, direct et ouvert, Barack Obama semble décidément frappé du « syndrome Bush », en reproduisant le même schéma diplomatique.
Alors qu’Hillary Clinton a récemment multiplié les appels pour convaincre le gouvernement iranien de participer à une conférence internationale sur l’Afghanistan dans le courant du mois de mars, recourir à un tel moyen de pression pour faire rentrer l’Iran dans le rang augure davantage d’une stratégie placée sous le signe d’un rapport de force que de la détente annoncée.
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