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A Gaza, les ONG procèdent à un difficile inventaire : le nombre de victimes

Loin du sommet de Charm El-Cheikh, qui a fixé le 2 mars dernier en Egypte le montant de l’aide internationale pour la reconstruction de Gaza, c’est à une tout autre comptabilité qu’oeuvrent avec minutie les ONG de défense des droits de l’homme dans les décombres de ce qui fut, il ya tout juste deux mois, le théâtre d’opérations sauvages, celle du nombre précis de victimes tombées sous les assauts meurtriers de Tsahal.

Les premiers éléments tangibles de ce scrupuleux inventaire feraient état de 1 200 morts, parmi lesquels entre 282 et 314 enfants seraient recensés.

Ces recherches menées sur le terrain confirment ce que les observateurs rapportaient de leurs enquêtes dans les hôpitaux, à savoir que la population civile représente l’immense majorité des morts de l’offensive israélienne.

“Nos données, collectées de façon indépendante, sans tenir compte des chiffres du ministère de la santé, suggèrent que 82 % des tués n’étaient pas des combattants”, déclare Hamdi Shaqura, responsable de ce dossier au PCHR. Un ratio que corrobore Essam Younès, le directeur du Centre Mezan, et Mohamed Sabah, le correspondant de B’Tselem, une organisation israélienne de défense des droits de l’homme.

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Du côté israélien, c’est sans surprise que le bilan établi par l’armée israélienne donne une version des faits diamétralement opposée, en stipulant que sur les 1 134 morts comptabilisés dans un rapport des renseignements militaires, seulement 288 sont considérés comme des civils.

Ce contre quoi s’insurge Essam Younès en indiquant : “C’est une pure falsification, et nous nous tenons à la disposition de l’armée, l’âge, le nom et les circonstances de la mort de chacune des victimes. Avec ça, on ne peut pas tricher.”

Passant d’une guerre à une autre sans aucun scrupule, c’est maintenant la hache de guerre des chiffres qu’Israël vient de déterrer…

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