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Maghrébins unis pour le soutien au peuple algérien!

Nous soussignés, partisans d’un Maghreb pluriel, héritiers des valeurs et des rêves des fondateurs de l’idée maghrébine – ceux-là même qui ont transcendé le découpage colonial de l’Afrique du Nord, et qui ont érigé tout haut l’articulation stratégique entre libération du joug colonial et unité des peuples de la région dans un Maghreb prospère et citoyen –, « proclamons à leur suite, solennellement, notre foi en l’unité du Maghreb » (conférence de Tanger, 27-30 avril 1958).
1) Nous déclarons, avec force et conviction, notre pleine solidarité avec la lutte du peuple algérien pour retrouver sa pleine souveraineté confisquée jusque-là.
2) Nous dénonçons toute forme d’ingérence extérieure dans la lutte du peuple algérien et toute atteinte à sa libre expression, à son unité et à la paix en Algérie et dans tout l’espace maghrébin.
3) Nous constatons qu’en dépit des expériences politiques depuis les indépendances, qui n’ont réalisé ni unification de cet espace, ni démocratisation de la vie publique, ni développement humain et durable, le rêve de la construction maghrébine demeure vivace. Bien mieux, il est devenu l’espoir permettant d’exister dans le monde actuel où il n’y a de place que pour les grands regroupements cimentés par des solidarités régionales agissantes.
4) Les peuples de notre espace maghrébin, de la Mauritanie à la Libye, expriment – de façon continue et par le biais d’actions diverses, dans l’espace public – leurs aspirations à la dignité, au droit à la vie, à la démocratie, à l’équité, au développement durable, à l’égalité des chances, aux droits des femmes et des jeunes, au respect du lien de droit et à une solidarité sociale active. Par leurs actions et revendications, ils donnent corps au Maghreb de demain : le Maghreb des citoyens. Nous nous sentons parmi eux et nous nous projetons avec eux dans cet avenir maghrébin prometteur. Ils ressuscitent, par leurs luttes et aspirations, la conscience maghrébine des fondateurs.
Hier, c’est à l’initiative du peuple tunisien que les peuples du Maghreb, et spécialement leurs jeunesses, sont descendus dans les rues pour protester contre le despotisme et pour revendiquer haut et fort la fondation de sociétés modernes, solidaires et démocratiques, et l’instauration d’Etats de droit cimentés par des légitimités populaires librement exprimées et collectivement consacrées.
Puis ont suivi les mouvements marocains du 20-Février et du Hirak rifain.
Aujourd’hui, c’est le peuple algérien et sa jeunesse qui relancent le processus de libération et qui reçoivent spontanément le soutien des peuples maghrébins et de leurs jeunesses.
5) Nous nous engageons dans cette voie :
– pour que le processus de démocratisation et de modernisation des Etats et des sociétés ne soit pas confisqué et détourné vers des fins de reproduction du despotisme ;
– pour que le choix de l’expression pacifiste des volontés populaires ne soit pas détourné vers des dérapages qui « justifieraient » des interventions violentes des despotes et de leurs appareils sécuritaires ;
– pour faire éviter aux peuples maghrébins le néfaste choix entre despotisme et chaos ;
– pour que cette conscience maghrébine transcende toute tendance à l’isolationnisme, au patriotisme étriqué, au clanisme et autres clientélismes ;
– pour que la socialisation des jeunes générations ne se fasse pas dans le déni du Maghreb, le patriotisme étroit et la haine de l’autre… Mais, bien au contraire, le socle dans lequel cette socialisation se fera sera celui de la citoyenneté maghrébine ;
– pour que la complémentarité des ressources matérielles et humaines soit exploitée au profit d’un bien-être maghrébin, notamment par des mutualisations diverses et des partenariats innovants, contrairement à la dilapidation actuelle de ces capitaux humains et matériels ;
– pour que l’espace Maghreb soit une zone de paix, où la quiétude et la sécurité des citoyens, et des peuples, seront garanties, d’abord par l’adhésion déterminée et large à la construction citoyenne du Maghreb, ensuite par la promotion d’une culture du dialogue et de la recherche des convergences. Enfin, par l’institution de cadres de recherches de compromis, d’arbitrages et de résolutions des litiges et des conflits. Cela préviendra tout dérapage vers la violence, et toute tentation terroriste ;
– pour que le conflit du Sahara occidental, qui, par sa non-résolution, porte préjudice non seulement aux intérêts stratégiques des peuples de la région, mais aussi à la paix dans l’espace mixte euro-méditerranéen-africain, trouve la voie d’une solution politique juste, équitable et consensuelle.
6) Nous affirmons qu’au-delà de la complexité de la question saharienne, une solution maghrébine au conflit est possible. Nous sommes disposés à participer à son élaboration, dans l’intérêt stratégique des peuples du Maghreb, de la Méditerranée et de l’Afrique. Pour nous, le Sahara occidental doit être un pont vers le Maghreb et non un champ de guerre et de destruction.
7) Nous proclamons notre soutien total et inconditionnel au peuple algérien. Dans cette phase de mondialisation instable, il n’y a de salut que maghrébin.
Appel lancé des quatre coins du Maghreb, le 25 mars 2019.
Premiers signataires
Premiers signataires :
Aabou Mohamed, militant associatif (France/Maroc)
Aamoun Ismaïl, cadre comptable (France/Algérie)
Abbad Andaloussi Samia, pharmacienne (Maroc)
Abdelhamid Maha, chercheuse géographe (Tunisie)
Abdeljaoued Héla, médecin, militante féministe et des droits de l’homme (Tunisie)
Abdelkefi Ben Achour Rabaa, universitaire (Tunisie)
Abdelmoumni Fouad, économiste, militant des droits de l’homme (Maroc)
Abderrahmane Ali, universitaire (Tunisie)
Abdessamad Hichem, traducteur (Tunisie)
Abdoun Mohamed Ismaïl, universitaire (Algérie)
Achab Ramdane, éditeur (Algérie)
Addad Hakim, militant politique et associatif (Algérie)
Adnane Yassine, écrivain poète (Maroc)
Ahram Ayad, défenseur des droits humains (Maroc)
Ahrrare Latefa, actrice, metteur en scène (Maroc)
Ait Mohamed Madjid, ancien responsable d’association des droits de l’homme (Algérie)
Akesbi Najib, économiste (Maroc)
Akrouf Sanhadja, militante féministe (Algérie)
Al Moutamassik Ahmed, sociologue (Maroc)
Alaoui Ismaïli, pharmacien (Maroc)
Alaoui Moulay Ismaïl, dirigeant politique (Maroc)
Alioua Mehdi, sociologue, enseignant-chercheur (Maroc)
Allagui Abdelkrim, professeur des universités, militant des droits humains (Tunisie)
Allal Mourad, militant associatif (France/Tunisie)
Allal Samir, universitaire (France/Tunisie)
Allal Tewfik, responsable associatif (France/Algérie)
Amara Jean-Claude, militant associatif (France/Algérie)
Amazigh Abdelhafid, expert économie et finance (Maroc)
Amrani Souhli Mehdi, économiste (Maroc)
Aourid Hassan, politologue, historien (Maroc)
Arsalane Chakib, administrateur (Maroc)
Ayegou Jamila, économiste (Maroc)
Baaboura Noureddine, juriste, militant associatif (France/Tunisie)
Baccar Gherib, économiste (Tunisie)
Balafrej Omar, parlementaire (Maroc)
Baouz Djamah (Algérie)
Bazza Mohamed, responsable associatif (France/Maroc)
Behaz Bachir, financier (Algérie)
Belghzal Abdelmajid, militant associatif (Maroc)
Bel Haj Yahya Fathi, écrivain (Tunisie)
Belhassan Souhayr, essayiste, militante des droits humains (Tunisie)
Bel Hedi Habib, producteur (Tunisie)
Belkaïd Akram, journaliste, écrivain (Algérie)
Belkeddar Farouk, militant associatif (France/Algérie)
Ben Achour Sana, juriste, universitaire (Tunisie)
Ben Aïssa Lotfi, économiste, militant politique (Tunisie)
Ben Aïssa Mohamed Salah, universitaire, ancien ministre (Tunisie)
Ben Ameur Ali, universitaire (France/Tunisie)
Ben Ameur Hédia, militante associative (France/Tunisie)
Benameur Abderrahmane, avocat, militant des droits humains (Maroc)
Benaza Selma, comptabilité-finance (Algérie)
Ben Azouz Nabil, enseignant, militant politique (Tunisie)
Benazzouz Badia, comptabilité-finance (Algérie)
Benazzouz Imane, biologiste (Maroc)
Ben Frej Hechmi, citoyen du Maghreb (Tunisie)
Benhaïm Raymond, économiste (Maroc)
Ben Jelloun Tahar, écrivain (Maroc)
Benjelloun Kenza, artiste-peintre (Maroc)
Benlyazid Farida, cinéaste (Maroc)
Ben Moussa Sassi, militant associatif (France/Tunisie)
Bensaad Ali, géographe (Algérie)
Bensaïd Mohamed Aït-Idder, ancien parlementaire (Maroc)
Bensaïd Mohammed, militant associatif (France/Tunisie)
Ben Salem Abdelatif, journaliste (Tunisie)
Ben Slama Raja, essayiste (Tunisie)
Benslama Fethi, psychanalyste (Tunisie)
Benslimane Moncef, universitaire (Tunisie)
Ben Youssef Adnane, militant associatif (Tunisie)
Berrada Mohammed, écrivain (Maroc)
Bessis Sophie, historienne (France/Tunisie)
Bhar Mohamed, artiste, musicien (France/Tunisie)
Biad Tayeb, historien (Maroc)
Binebine Mahi, peintre, écrivain (Maroc)
Bouabaci Aïcha, écrivaine (Algérie)
Bouaziz Mustapha, historien (Maroc)
Bouden Hajer, traductrice (France/Tunisie)
Bouguerra Mohamed Larbi, membre de l’Académie tunisienne Bait al-Hikma (Tunisie)
Boumediene Alima, militante associative, ancienne sénatrice (France/Maroc)
Boutouala Ali, dirigeant politique (Maroc)
Branine Saïd, directeur de la rédaction Oumma.com (France/Algérie)
Brugel Fabienne, metteuse en scène (France/Algérie)
Chaabane Nadia, députée Constituante 2011-2014 (Tunisie)
Chafiai Abdelhakim, universitaire, militant associatif (Maroc)
Chammari Khémaïes, ancien ambassadeur, militant des droits humains (Tunisie)
Chaoui Hakima, poète (Maroc)
Charfi Mounir, journaliste (Tunisie)
Chenchabi Hédi, militant associatif (France /Tunisie)
Cherbib Mouhieddine, responsable associatif (Tunisie)
Cherif Faysal, historien (Tunisie)
Cherif Khadija, universitaire, féministe (Tunisie)
Cherif-Chammari Alya, avocate, universitaire, militante féministe (Tunisie)
Cherki Alice, psychanalyste (France/Algérie)
Chouikha Larbi, universitaire (Tunisie)
Dahmani Ahmed, économiste (Algérie)
Daidaa Mohamed, ancien parlementaire, syndicaliste (Maroc)
Dakhlia Jocelyne, universitaire (France/Tunisie)
Djabi Nacer, universitaire (Algérie)
Djahnine Habiba, poète, cinéaste, féministe (Algérie)
Dridi Mohsen, militant associatif (France/Tunisie)
Dutour Nassera, militante des droits humains (France/Algérie)
Elalamy Youssouf Amine, écrivain (Maroc)
El Amri Aïda, militante associative (France/Tunisie)
El Aroussi Moulim, philosophe, écrivain (Maroc)
El Aziz Abdeslam, dirigeant politique (Maroc)
El Bouhsini Latifa, historienne (Maroc)
El Hadjali Fathi, militant associatif (Belgique/Tunisie)
El Hadrami Mohamed Elamine Tani, universitaire et ancien ministre (Mauritanie)
El Hadri Abdelkader, militant politique (Maroc)
El Haij Ahmed, responsable associatif (Maroc)
El Idrissi Nacer, responsable associatif (France/Maroc)
El Kahlaoui Ahmed, responsable d’association (Tunisie)
Elkattab Mohamed Elamine, universitaire, responsable d’association (Mauritanie)
El Khalfa Beddiari Salah, écrivain (Canada/Algérie)
El Kherchi Driss, enseignant, militant associatif (France/Maroc)
Elkhorchi Driss, militant associatif (Belgique/Maroc)
Ellala Mohamed-Lakhdar, militant associatif (France/Tunisie)
Elloumi Chedly, militant associatif (France/Tunisie)
El Yousfi Abdellatif, enseignant (Maroc)
Ennifer Rachida, universitaire, journaliste (Tunisie)
Essalmi Nadia, éditrice (Maroc)
Faouel Raoudha, militante associative (France/Tunisie)
Fawzi Saïd, militant des droits humains (France/Maroc)
Fenniche Frej, militant des droits humains (Tunisie)
Ferjani Mohamed Chérif, universitaire (France/Tunisie)
Fersaoui Abdelouaheb, responsable associatif (Algérie)
Fliss Mohamed Salah, militant politique (Tunisie)
Galaï Ahmed ben Tahar, défenseur des droits de l’homme (Tunisie)
Ghalleb Mehdi, artiste-peintre, écrivain (France/Tunisie)
Guemriche Salah, écrivain, ancien journaliste (Algérie)
Guenoun Ali, historien (Algérie)
Guitoun Saddok, militant associatif (France/Algérie)
Habache Youssef, journaliste (France/Palestine)
Habchi Ahmed, manager (Maroc)
Hadj-Moussa Ratiba, universitaire (Algérie)
Hafid Mohamed, universitaire(Maroc)
Haidour Mohamed (Tunisie)
Haidour Mohammed Anouar, militant associatif et syndicaliste (Espagne/Maroc)
Hamma Ayna Maglaha, responsable associatif sahraoui
Hamrouni Mohammed, militant associatif (France/Tunisie)
Hamza Mohamed, chimiste (Maroc)
Hanine Maher, militant associatif et politique (Tunisie)
Harbi Mohammed, historien (Algérie)
Hennad Mohamed, universitaire (Algérie)
Horma Ismaïl, universitaire (Mauritanie)
Jabrane Aïcha
Jalloul Nacer, Association Farhat-Hached Solidarité et justice (Tunisie)
Janod Jean-Marie, militant antiraciste (France)
Jatri Mahmud
Jendoubi Kamel, ancien ministre, militant des droits humains (France/Tunisie)
Kadri Aïssa, universitaire (Algérie)
Kaouah Majid, poète, écrivain (Algérie)
Karaborni Najet, militante associative (Tunisie)
Khaless Rachid, écrivain (Maroc)
Khelifi Meriem, universitaire (Algérie)
Khiri Mohamed, militant associatif (France/Tunisie)
Kitar Abderrazak, militant associatif (Tunisie)
Kitouni Hosni, historien (Algérie)
Koumina Mohamed Najib, journaliste et militant politique (Maroc)
Krichen Aziz, sociologue, écrivain (Tunisie)
Laabi Abdellatif, écrivain (Maroc)
Laalami Ouali Mohammed, ingénieur (Maroc)
Labidi Kamel, journaliste, militant des droits humains (Tunisie)
Labidi Moez, enseignant, économiste (Tunisie)
Lahbib Kamel, militant associatif (Maroc)
Lahmer Annie, élue conseil régionale IDF (France/Algérie)
Lahrech Saddik, militant associatif (Maroc)
Lakhdar Latifa, universitaire (Tunisie)
Lamrani Dalila, militante féministe (Algérie)
Laraki Jaouad, parlementaire (Maroc)
Laroui Fouad, écrivain (Maroc)
Machta Insaf, universitaire (Tunisie)
Madani Mohamed, juriste (Maroc)
Madi Mustapha, universitaire (Algérie)
Mahmoudi Karim, responsable associatif (Algérie)
Mansouri Otman, historien (Maroc)
Marsit Mohamed Habib, militant des droits humains (Tunisie)
Messaoudi Karim, militant associatif (France/Maroc)
M’Hamedi Hend, responsable associative (Belgique/Tunisie)
Miftah Mostapha, administrateur (Maroc)
Miled Najet, libraire (France/Tunisie)
Mira Tarik, animateur d’association et d’espace citoyen (Algérie)
Mkechri Aziz, militant associatif (Belgique/Maroc)
Mnebhi Abdou, militant associatif (Pays Bas/Maroc)
Monjib Maati, historien (Maroc)
Morsly Dalila, professeur émérite (Algérie)
Mortaji Abdellatif, universitaire, militant associatif (France/Maroc)
Moukhlis Mohammed, ingénieur consulting (Maroc)
Mounib Nabila, dirigeante politique (Maroc)
Mouradi Omar, professeur de philosophie retraité (Maroc)
Mousdad Mustapha, dirigeant politique (Maroc)
Moutik Bachir, militant associatif sahraoui
Msadek Chérif, militant associatif (France/Tunisie)
Msallem Jamel, militant des droits humains (Tunisie)
Msaoura Ali, militant politique (France/Tunisie)
Najar Noureddine, banquier, militant associatif (Tunisie)
Nedali Mohamed, écrivain (Maroc)
Nissabouri Mostafa, poète, écrivain (Maroc)
Ouayahman Ahmed, cadre société civile (Maroc)
Oussedik Fatma, universitaire (Algérie)
Rehal Mehdi, financier (Algérie)
Rezigat Rahim, ex-militant du FLN et ancien détenu en France pendant la guerre de libération
Ryadi Khadija, militante associative, lauréate du prix ONU pour les droits humains (Maroc)
Saber Najib, géologue (Maroc)
Sadoun Mohammed, écrivain (Algérie)
Saïd Abdelhadi, poète et écrivain (Maroc)
Saïdi Kamel, universitaire (Algérie)
Samhari Mohammed, enseignant (Maroc)
Samrakandi Mohamed Habib, universitaire, directeur de la revue « Horizons maghrébins » (Maroc)
Sansal Boualem, écrivain (Algérie)
Sassi Mohammed, politologue (Maroc)
Sediki Lamia, comptabilité-finance (Algérie)
Selmi Habib, écrivain (Tunisie)
Selmi Youssef, militant associatif (France/Tunisie)
Senouci Brahim, universitaire, écrivain, chroniqueur (Algérie)
Senoussi Noureddine, responsable associatif (Tunisie)
Serhane Abdelhak, écrivain, universitaire (Maroc)
Silem Ali, artiste peintre (Algérie)
Slama Hassen, universitaire (Italie/Tunisie)
Slimani Ahmed, directeur de CERM (Maroc)
Smida Mohammed, juriste, responsable associatif (France/Tunisie)
Sraïeb Hedi, économiste (France/Tunisie)
Taarji Hinde, journaliste, auteure (Maroc)
Tahani Taoufiq, universitaire, militant associatif (Maroc)
Taleb Ibrahimi Khaoula, professeur des universités (Algérie)
Tanjaoui Hocine, écrivain (Algérie)
Tazi Abdelhaq, ancien parlementaire et ancien ministre (Maroc)
Tazi Nadia, philosophe (Maroc)
Tengour Habib, écrivain, anthropologue (Algérie)
Thabet Adel, militant politique (Tunisie)
Titouh Fatima, psychiatre, psychanalyste (Algérie)
Toubel Leïla, artiste (Tunisie)
Toujani Zeineb, islamologue (Tunisie)
Trifi Mokhtar, avocat, ancien responsable (Tunisie)
Yahyaoui Fatima-Zahra, linguiste (Maroc)
Zahraoui Saïd, journaliste (Algérie)
Zaidi Abderrazak, financier (Algérie)
Zakari Abderrahmane, professeur de philosophie retraité (Maroc)
Zniber Abdallah, militant associatif (France/Maroc)

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18 commentaires

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  1. Réponse à Toz
    Dont les propos sont aussi vulgaires que le pseudonyme qu’il s’est choisi.
    Où est le problème si les ressources de l4algérie servent à la Tunisie et au Maroc. Si l’Algérie a des ressources matérielles, la Tunisie et le Maroc ont des ressources humaines, ont conservé des pratiques artisanales que l’Algérie a perdu. Le Maghreb uni se conçoit comme un échange de ressources et de compétences.
    Le Maghreb Uni est la hantise de l’Europe. Vos propos ne font que renforcer toutes leurs manoeuvres pour l’empêcher de se construire.
    Amria Derradjiya

  2. Il est de notoriété légendaire que les peuples du Maghreb ont connu des moments de gloire à l’inverse des bouleversements intervenus au moyen orient depuis Mouawiyya…Nous avons su garder à notre islam son cachet originel de la période Omeyyade,notamment dans le culte,dans l’architecture de nos mosquées,de l’esprit de tolérance loin de toute idéologie islamiste,en somme à l’écart de toutes les islameries diffusées par des officines financées par les pétrodollars des monarchies moyen-orientales.

  3. Avec la complicité passive de la France dès la mise en application des accords d’Evian à partir du 19 mars1962 et durant la période transitoire l’Algérie a connu une invasion de la part d’éléments armés venus du Maroc et de Tunisie dans le cadre du retour des réfugiés.Ces éléments ainsi que leurs chefs,pour la plupart d’illustres inconnus d’un peuple qui venait de subir les affres d’une guerre qui a duré 7 années, ont eu toute la latitude de se déployer à travers les différentes régions du pays dans l’attente d’une prise de pouvoir dès la proclamation de l’indépendance le 5 juillet 1962.C’est ainsi qu’à d’un boumèdiène et de certains “héros” de pacotille du genre boutef qui suivaient les combats dans la quiétude des cabarets au Maroc,en Tunisie ,en Egypte …loin des risques qu’affrontaient nos braves moujahidines sur le champ de bataille. C’est ainsi que la liberté d’un peuple qui venait de s’affranchir d’une longue nuit coloniale au prix de lourds sacrifices payés par plusieurs générations,a été accaparée par une bande d’opportunistes plus préoccupés par le profit d’un butin de guerre que par la libération d’un pays que la plupart des envahisseurs foulaient pour la première fois à la faveur de la générosité d’un peuple qui ne se doutait pas d’un hold up dont il allait être victime et qui après avoir chassé lés colons se trouve face à des pharaons d’un système fondé sur le mensonge,la ruse et la perversion.C’est là tout le parcours d’un nabot fils de matrone de bain maure à oujda,intellectomane et intrigant et qui au terme de ses combinaisons maffieuses voulait fonder un émirat sur les cendres d’ne révolution.Le voilà qui implore le pardon d’un peuple qu’il pensait avoir conquis à sa dévotion et qui retrouve ses marques de dignité légendaires par une jeunesse qui suscite l’admiration du monde.

  4. J’ai plusieurs amis et camarades d’idées dans la liste des premiers signataires, en qui j’ai confiance et le texte en soi, même s’il nest pas assez offensif et trop attaché à un neutralime de de confort, n’est pas mauvais (loin s’en faut). Les peuples de l’Afrique du Nord ont besoin de communiquer entre eux, de maintenir et de construire des ponts pour s’entraider et dont ils auront besoin sans aucun doute à l’avenir.

  5. Toz (et retoz ) des Algerien naturalisé ? Très peux de étrangers on eu la nationalité algérienne donc t inquiète pas et en juin 2018 je crois il ya eu un rassemblement pour l ouverture des frontières côtés algérien y avait personne

  6. @ la bonne blague
    Ferme là, on t’a pas sonné. L’Algérie n’est pas dans la m…parce qu’elle est devenue indépendante, elle est en train de subir une crise de croissance, pauvre type. Exactement comme les pays de l’Est il y a trente ans. Tous les peuples font l’objet de contradictions puis subissent un changement dialectique, sinon ça veut dire qu’ils sont morts. Nous parviendrons à régler cette période historique et passionnante et à surmonter nos contradictions, comme tout le monde.
    Et entres parenthèses, les Algériens ne cherchent pas à devenir des démocrasses inféodés à la mondialisation financière ni des tueurs de Gilets Jaunes comme vous, ils veulent surtout plus de transparence pour moins de corruption tout en gardant une ligne anti impérialiste qui est dans notre ADN. Est ce que les manifestants crient famine, est ce qu’ils réclament la baisse du prix du pain ? Non, nous ne sommes pas si misérables qu’on a voulu le faire accroire, la preuve nos demandes sont purement politiques et civilisées, comme nos manifestations.

  7. Oui pourquoi pas il faut bien réveiller les consioenss,l’union et notre force,et des accords basé sur une bonne entente.brisons le dicton (etafaqua el arabe in la yatafiquone).il ya un chemin à faire plein de cailloux,mais avec une bonne volonté sa peut se faire

  8. L’Union du maghreb on sait très bien ce que ça veut dire: l’Algérie vache à lait de tous ses voisins. La Tunisie orientale frontalière en faillite survit grâce à l’Algérie et d’ailleurs cela ne date pas d’aujourd’hui, le maroc voudrait profiter aussi de nos largesses comme dans les années 90 en échange de leurs chômeurs, de leurs prostituées et de leurs dealers.
    Regardez donc ce que dit ce marocain travaillant clandestinement en Algérie, extraits de ” Rencontre avec Karim, un clandestin marocain à Alger : Les frontières sont fermées juste sur papier”, journal ” El Watan ” en 2013 :
    ” (…) je n’ai jamais pensé aussi à aller vers la France, l’Italie ou l’Espagne, parce que tout simplement l’Algérie est paradis pour nous les marocains. Il y a de l’argent à ramasser dans votre pays. Les jeunes algériens prennent les risques pour se rendre en Europe par la mer, (rires) pourtant ils ont leur gouvernement qui leurs donne des camions et des fourgons et les autres projets grâce à l’ANSEJ, ce n’est pas le cas chez nous au Maroc.
    j’aimerai bien régulariser ma situation et trouver une fille algérienne pour me marier. Il y a beaucoup de jeunes marocains qui pensent comme moi, je vous assure »
    Il nous explique aussi qu’ « il y a des camions chargés de vivres, de légumes secs, de céréales, d’huile, de conserves et de matériaux de construction qui traversent votre pays pour aller au Maroc, mais dans l’autre sens, il y a des chargements de drogue et de boissons alcoolisées frelatées qui sont livrés par les contrebandiers en Algérie.”
    Voilà, c’est ça le Maghreb arabe prôné par des Algériens qui ne connaissent rien à la vérité du terrain, tandis que les marocains et les Tunisiens, eux, savent très bien qu”ils ont tout à gagner, et l’Algérie tout à perdre dans ce marché de dupes.
    Les marocains sont les seuls à mendier sans honte de façon obsessionnelle l’ouverture de l’Eldorado algérien alors que les Algériens de souche ( pas les naturalisés ) n’en veulent pas pour les raisons que j’ai données plus haut. Que l’on me fournisse UN seul argument économique qui démontrerait que l’Algérie trouverait son compte dans ce maghreb des illusions.

  9. toujours la même rengaine… Cé li fote di zotre. Ci pa nou.
    Vous nous faites chier.
    60 ans après l’indépendance que l’on vous a donné, vous avez fait de la merde. Et vous nous le reprochez ?
    Quand finirez vous par accepter que vous êtes la seule cause de votre échec ?
    Et l’autre qui nous sort l’Indochine… Mais faut vraiment être stupide… Le vietnam s’est mis au boulot. Vous jamais !
    Alors entre un président qui se pisse dessus et un roi qui s’en tape de son pays et qui préfère le marais, ne soyez pas étonnés de votre destiné…

  10. Alors de un la Mauritanie et pas un pays du magreb leur population et noir et non Maghrébines de deux la majorité de ceux qui on signé sont des tunisiens et marocains bizarrement il n y a pas de lybien ou (mauritanien) qui on signé donc je vous le dit de trois pas d ouverture des frontières avec le maroc et la Tunisie vu comment elle a fini les femme tunisienne qui peuve épouse des hommes non musulmans je veux pas de sa pour l Algérie ensuite le magreb designe un pays a savoir le maroc donc non le terme exactes c est pas union du magreb mais union nord africaine si non on parle du grand magreb donc grand Maroc et puis quoi encore le peuple algérien a même pas encore gagné que vous pensais déjà a vos vos intérêts on ne veut pas de votre union de merde laisser nous vous soutenenier boutef et maintenant vous soutenez le peuple bande de girouette sans l Algérie la Tunisie et le maroc sont rien vous avez besoin de nous et bien non vive la grande Algérie la patrie ou la mort vive le Sahara occidental libre

  11. La solution au problème du peuple du Sahara occidental est simple:il suffit de le respecter c’est de le considérer comme un Peuple majeur et vacciné et qu il a tous les droits humains à savoir:la liberté,la Démocratie et surtout le droit fondamental de décider de son sort: l’Autodétermination.La Démocratie est Une et Indivisible.La 1ère qualité d’un Démocrate est d’accepter le verdict populaire celui des urnes.En1991 les democrasses ont perdu par les urnes ils se sont vendus aux généraux qui ont massacré 300000 personnes pour garder leur main mise sur le PIB. Les signataires de la présente pétition se proclament démocrates, mais sur le problème du Sahara occidental se sont trahis en effet la solution au problème du peuple et non le territoire du sahara occidental d’après ces démocrates doit être “consensuelle”cela veut dire que le peuple sahraoui est toujours mineur et on doit lui imposer de respecter la monarchie.Il n y aura jamais de paix ni de démocratie si vous empêchez un peuple de décider de son sort librement sans fioriture!

  12. Quel enthousiasme ? Mais pour le pauvre peuple Palestinien et en particulier Le Peuple de Gaza voilà plus de dix ans qu’il vit sous blocus sioniste mais les peuple et en particulier les élites arabes persistent à dormir sans bouger le plus petit doigt pour surtout ne pas déranger l’entité sioniste et surtout ne pas gêner les occidentaux qui continuent leur soutien indéfectible à cette force barbare Je reste convaincu que les peuples Maghrébins trouveront une issue aussi bien à leurs problèmes et difficultés Par contre Le Peuple Palestinien a un besoin flagrant et quotidien du soutien de ses frères du Maghreb et d’ailleurs .Surtout que l’Unité des Peuples Arabes est une nécessité absolue Je n’oserai plus soulever les Massacres du Peuple Yéménite alors que tous les médias Arabes comme occidentaux persistent dans un mutisme criminel Alors un peu de décence S.V.P. Voilà plus de 7 années que le peuple Syrien souffre et je ne crois pas avoir entendu un seul mot de soutien à ce peuple Quand au peuple Irakien qui est en état de guerre voilà plus de 26 ans nous attendons toujours le moindre mot ne serait -ce que de compassion de la part de ces élites Maghrébins

  13. La France républicaine a fait du bled le corps d’un oiseau dont les ailes sont la Tunisie et le Maroc.
    et cette France, d’autrefois, avait coupé les ailes au condor.
    Le schéma de l Afrique du nord est un copié collé de celui de l’Indochine.

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