Personne ne ressort indemne d’une garde à vue, surtout quand elle survient brutalement et injustement, après une interpellation surprise à son domicile, suivie d’une perquisition des plus déstabilisantes.
Enfin libre au terme d’une journée passée au poste, et sur la sellette, particulièrement éprouvante, Imane Maarifi, l’infirmière urgence-réanimation partie dans l’enfer de Gaza, au chevet de sa population suppliciée, est apparue souriante, malgré la fatigue et le stress.
L’infirmière courage, victime de délation, est sortie soulagée (aucune charge n’est retenue contre elle) et en brandissant le drapeau palestinien, en signe de son engagement à toute épreuve.
Cruelle ironie du sort, en février dernier, devant des parlementaires qui étaient tout ouïe, Imane Maarifi livrait un témoignage précis et poignant sur l’ampleur du désastre dans la bande de Gaza et sur l’horreur du génocide perpétré par Israël. (voir ci-dessous la vidéo de son audition à l’Assemblée nationale). Aujourd’hui, l’Etat cherche à la réduire au silence, comme tant d’autres, en usant de l’intimidation, de la diabolisation, de la répression.
Les premiers mots d'Imane Maarifi juste après sa sortie de garde à vue pic.twitter.com/e5ieAzF0LK
— Oumma.com (@oumma) September 6, 2024
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