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L’horlogerie suisse rend hommage au monde musulman

Orfèvres de la mesure du temps, les suisses semblent très inspirés par l’heure islamique, et donnent le meilleur d’eux-mêmes pour rendre hommage au monde musulman.

Sur les pas de l’ingénieur schwytzois qui a conçu la majestueuse Makka Clock, Michel Parmigiani, un autre maître incontesté de l’horlogerie, a conjugué ingéniosité et raffinement pour ciseler un de ses plus beaux joyaux : la première horloge mécanique qui s’aligne sur le cycle lunaire.

Fabuleux défi que celui d’inventer un mécanisme parfaitement synchronisé avec le tempo musulman, tel le poumon hautement sophistiqué d’une pièce unique, estimée à 2,5 millions de francs, respirant au rythme du calendrier islamique. Une merveilleuse aventure artisanale et technologique, la plus onéreuse et complexe du monde, dans laquelle s’est lancé à corps perdu le neuchâtelois Michel Parmigiani, passionné par l’histoire des civilisations et de leurs calendriers, et qui a donné naissance à un petit bijou de précision, de 30 centimètres de haut pour 17 kilos.

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Présenté lundi à Abu Dhabi dans les émirats arabes unis, ce chef d’œuvre du temps hégirien, qui révolutionne l’histoire de l’horlogerie, a nécessité quatre années d’un travail acharné pour élaborer des rouages bien huilés. Anticipant une incorrigible curiosité médiatique aiguisée par cet engouement helvète pour une heure aux autres influences célestes, Michel Parmigiani a cru bon d’insister sur le fait que sa réalisation est avant tout “un objet laïc et scientifique“.

Dessinée, taillée, et montée avec la minutie d’un joaillier du temps, la petite horloge qui voit grand sera l’une des attractions majeures du salon de la haute horlogerie de Genève, en janvier prochain, pour la plus grande joie d’une clientèle triée sur le volet, avant d’être commercialisée en février, mais avec parcimonie, chaque exemplaire exigeant une année entière de fabrication.

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