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L’empoignade entre Yamina Benguigui et Eric Zemmour avec en toile de fond l’islam

Envoyer paître Eric Zemmour, le samedi soir, sur France 2, est indéniablement une scène télégénique pleine de saveur pour tous les contribuables que nous sommes !

Sans exonérer pour autant le service public de l’audiovisuel de sa complaisance envers le multirécidiviste de la “provocation à la discrimination raciale“, et récemment condamné comme tel, toute empoignade avec celui qui passe pour un puits de science, notamment aux yeux de l’UMP, est un spectacle plutôt jubilatoire.

Mais la jubilation fut, en l’occurrence, en demi-teinte, gâchée par les propos méprisants sur l’islam, maintes fois rebattus, tenus par l’amazone en pleine promo qui lui a fait face : la réalisatrice Yamina Benguigui.

Comment peut-on à ce point desservir la cause que l’on prétend défendre ? Voilà la question cruciale. Comment peut-on donner à voir les injustices sociales et économiques criantes des banlieues dans le second volet d’un téléfilm “Aïcha“, et parallèlement vouer aux gémonies l’islam, le voile et celles qui l’arborent, les convertis, et on l’aura compris tout ce qui est inhérent à la deuxième religion de France, sans cette nécessaire dose de juste milieu… ?

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De là à déduire qu’”Aïcha” se veut porteur d’un autre message, qui n’a rien de subliminal, il n’y a qu’un pas : l’islam des laissés-pour-compte, des désespérés, des immatures, qui hésitent entre un “piercing et la conversion“, cantonnant irrémédiablement les femmes voilées dans le rôle de soumises ou de passionaria, la vision de Yamina Benguigui fait plus qu’apporter de l’eau au moulin de l’obsession française, elle l’alimente jusqu’à plus soif.

A l’approche d’un nouveau débat politicien sur la deuxième religion de France, malsain et pernicieux, cela valait bien une diffusion sur le service public en prime time…

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