Détenus sans limitation de durée par les forces américaines, 13 ooo Irakiens seront dans les prochains mois définitivement fixés sur leur sort. Relaxés ou bien inculpés, la décision de justice incombera désormais aux tribunaux irakiens.
Alors qu’en novembre 2007, le nombre de prisonniers aux mains de la première puissance mondiale était deux fois supérieur à aujourd’hui, la classification américaine fait ressortir 6 000 à 7 000 individus considérés comme dangereux.
Si certains prisonniers croupissent dans des geôles américaines sans jugement depuis près de six ans en vertu d’une résolution du Conseil de sécurité de l’Onu qui est arrivée à expiration le 31 décembre 2008, 2.500 font actuellement l’objet de poursuites, 500 ont été déjà condamnés, dont 109 à la peine de mort.
Aux termes d’un pacte bilatéral en vigueur depuis le 1er janvier, Washington a dû se conformer au principe de déférer d’ici au milieu de l’été l’ensemble des prisonniers devant la justice de leur pays, tout en s’octroyant la possibilité de contribuer à l’élaboration de dossiers, de vérifier la véracité de certains renseignements, ce qui induit un droit de regard tacite que l’administration Obama souhaite manifestement préserver.
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