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Le FN se tourne vers les Emirats du golfe Persique pour financer sa campagne présidentielle

Il est aisé de se proclamer anti-système dans la pantalonnade politicienne à la française. Il est en revanche plus difficile de conformer ses actes à ses paroles quand il s’agit, comme c’est le cas de Marine Le Pen, de glaner les financements pour la très onéreuse campagne présidentielle qui approche.

Et pour que le grand soir du FN devienne réalité, sa présidente fait comme les copains, parmi lesquels elle ne compte pas que des amis d’ailleurs : elle scrute l’horizon lointain et porte son regard vers les Emirats du golfe Persique, parés de toutes les qualités et vertus dès lors que ses émirs omnipotents et riches comme crésus sont susceptibles de se transfomer en généreux mécènes…

Après la Russie en 2014, l’héritière de l’extrême droite, qui veut bouter hors de France tous les étrangers et a fait de l’islamophobie son fonds de commerce très rentable, va voir ailleurs si l’herbe est plus verte, jusque dans les vastes étendues désertiques où poussent des projets touristiques pharaoniques… Comme les autres, et notamment le fameux UMPS décrié de manière fracassante, elle est prête à toutes les courbettes pour trouver les 8 à 6 millions d’euros qui font actuellement défaut dans son budget global estimé à 12 millions d’euros. Comble de la duplicité et du cynisme !

Selon Mediapart, « le Front national chercherait des financements alternatifs, notamment auprès des riches Émirats arabes unis, qui regardent avec bienveillance l'ascension du parti », tout en soulignant que  le Front national maintient depuis les meilleures relations possibles avec les Émirats arabes unis, présentés comme un modèle de pays arabe combattant le fondamentalisme, par opposition au Qatar, accusé de financer en sous-main le djihad et les Frères musulmans.

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Par ailleurs, lorsque Marine Le Pen fit son escale très intéressée en Égypte le 28 mai 2015, elle n’a pas hésité à chanter les louanges du dictateur al-Sissi, implacable adversaire des Frères musulmans, soutenu par les Émirats. Le site spécialisé Intelligence Online révèlera que «C'est sous l'amicale pression des services émiratis de renseignement que la plupart ont accepté de rencontrer la présidente du FN».

«C'est inexact», a rétorqué laconiquement le secrétaire général du FN Nicolas Bay sur France 2, quelque peu gêné aux entournures pour alimenter le mythe d’un parti affranchi de toute tutelle étrangère. La dépendance vis-à-vis de puissances étrangères, voilà un grief que Marine Le Pen ne se prive pas de faire aux Français de confession musulmane dans sa croisade anti-mosquées hargneuse.

C’est l’hôpital qui se moque royalement de la charité, et comme pour les copains, l’argent n’a pas d’odeur pour l’imposture lepéniste !

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