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Le double discours de Dalil Boubakeur (2ème partie et fin)

On a rarement entendu ou lu, ces derniers temps, autant de propos moqueurs, provocateurs, mensongers ou fabulateurs sur la femme musulmane en particulier ; et sur l’Islam d’une manière générale. Certaines personnes, en France aujourd’hui, ne semblent s’embarrasser d’aucune retenue, ni ne se sentent obligées d’observer le minimum de respect quand il s’agit de parler des musulmans. « Pour parler de l’Islam, point besoin de réfléchir à ce que l’on dit » ; « pour dire ce qu’on pense des musulmans : tous les mots sont acceptables ».

Nous connaissons tous l’adage « les paroles s’envolent et les écrits restent », que les personnalités médiatiques ou politiques, communautaires ou associatives – qui se sont « lâchées » sur les femmes voilées- sachent que si les paroles s’envolent, les blessures qu’elles causent, restent.

Beaucoup de ceux qui se sont exprimés ces deux dernières années sur la question du voile, l’ont fait, non pas uniquement dans le but de soutenir une loi en projet, ou de s’exprimer sur un sujet de société ; mais aussi et surtout (faut-il encore avoir le « courage » de le reconnaître) dans le but de, rabaisser, provoquer, stigmatiser, blesser et culpabiliser les musulmans.

Un proverbe arabe note que : « la blessure causée par un mot est plus douloureuse que celle causée par une épée ».

Dieu sait combien les musulmans se sont sentis blessés d’entendre le Président de la République affirmer que « le port du voile à l’école est une agression ». Ou encore les propos de Bernard Stasi qui plusieurs mois avant de remettre la conclusion de son rapport, a qualifié les femmes voilées d’aliénées.

Les musulmans et les musulmanes surtout, ont dû non seulement endurer les blessures engendrées par l’emploi de termes pour le moins maladroits et excessifs, mais aussi les maux d’une loi injuste et discriminatoire.

Dans la langue arabe le mot et la blessure ont la même racine trilittère « kaf, lam et mîm ». Ainsi, dit-on al-kalâm pour la parole, al-kalm pour la blessure. Les paroles peuvent être à la fois soignantes et vivifiantes, mais aussi blessantes et mortifiantes.

A l’occasion du « débat » autour du voile, le discours de Dalil Boubakeur, quelle qu’en soit sa teneur, aurait été considéré comme quantité négligeable. Cependant, il n’est plus permis aujourd’hui, de laisser passer de telles énormités. En effet, tant que ses déclarations incohérentes et ses propos provocateurs n’étaient que les signes caractéristiques d’une personne quelque peu hétéronome, ambitieuse, soucieuse avant tout de poursuivre un dessein personnel, ils ne pouvaient que susciter une certaine indifférence au sein de la communauté. Les propos de Dalil Boubakeur, s’inscrivaient (disait-on) dans une démarche marketing. L’homme cherchait surtout à plaire en vendant une image aseptisée de l’islam. Cependant, hélas, cent fois hélas, une lecture attentive de la déclaration du président du CFCM devant la commission Debré suivies de conséquences graves impose une autre analyse. Au-delà de la duplicité de son discours, le rôle central qu’il a joué – et joue encore ?- dans la loi interdisant le port du foulard est incontestable.

Loin de moi, ici, l’idée de faire du discours de Dalil Boubakeur, le seul responsable de la loi interdisant le port du foulard. D’autres organisations et personnalités musulmanes autrement plus opportunistes et incohérentes ont eu également leur part de responsabilité.

Ce qui dérange dans le double discours de Dalil Boubakeur, c’est son césaro-papisme. Quand on lit « L’Islam de France sera libéral » sans la moindre argumentation, hormis des déclarations péremptoires et condescendantes, on ne peut s’empêcher de penser que ce dernier se croit l’incarnation de César et du Pape réunis.

POURQUOI REVENIR SUR LE DISCOURS DE DALIL BOUBAKEUR ?

Dans son édition du 10 mars 2004, le journal libération titre : « un collège du Haut-Rhin en grève contre le foulard » en décrivant le climat -loin d’être rassurant- qui règne au collège. On lit dans cet article des propos terribles tenus par des élèves qui se découvrent soudainement défenseurs de la laïcité. Ces derniers ont rédigé sur des pancartes : « Hilal, bienvenue dans l’établissement sans ton voile » ou encore sur un ton plus agressif : « Tu enlève (sic) ton voile, oui ou merde ! » ou encore « Des collégiens montent sur les épaules de leurs camarades et, hilares, se couvrent la tête d’un foulard… »

On se souvient que cette loi a été présentée comme susceptible de favoriser « le bon vivre ensemble à l’école ». Elle aurait donc des vertus pédagogiques en inculquant aux jeunes la tolérance et l’acceptation de l’autre. Aujourd’hui, force est de constater que les initiateurs de la loi, à travers cet argument complètement fallacieux, peuvent contempler ses multiples conséquences. Au lieu du « bon vivre ensemble », cette loi, a plutôt semé la division, entre les élèves qui soutiennent les filles voilées et ceux qui s’y opposent.

Dans le livre “entretiens avec les deux soeurs Alma et Lila Lévy”, à la question de l’auteur : « A l’école, y a-t-il eu des manifestations d’hostilité à votre encontre ? Certaines filles vous ont-elles reproché de porter le voile… » Alma répond : « Non seulement il n’y a jamais eu de manifestation d’hostilité, mais des pétitions ont parcouru l’établissement en notre faveur, ou plus exactement en faveur de toutes les filles qui revendiquaient le port du foulard, signées par des personnes très diverses » (1) Avant le « débat » sur le voile et le vote de la loi interdisant le port du voile à l’école, tous ceux -journalistes ou écrivains- qui ont, décrit ou analysé les comportements des élèves filles ou garçons vis-à-vis de leurs camarades voilées, nous apprennent que ces dernières étaient jusque là comprises et tolérées, quand elles n’étaient pas carrément soutenues .

Aujourd’hui sommes-nous en passe de dresser les élèves les uns contre les autres sur la question du foulard ? En tout cas, l’intolérance, les propos excessifs et la virulence des adultes durant les mois qui ont précédé le vote de la loi, semblent faire école au sein des jeunes et produit des émules dans les établissements scolaires.

Il ne faudrait surtout pas prendre à la légère, ni cet évènement sus-cité, ni les conséquences futures d’une loi votée rapidement et imposée de façon autoritaire.

Alors que la loi sur le foulard s’appliquait avec sévérité à mesure que se succédaient les circulaires, le recteur de la mosquée de Paris, toujours aussi grandiloquent et souriant, maintenait son double discours : Aux musulmans il tentait de leur faire croire, qu’il y avait un espoir d’obtenir une certaine souplesse dans l’application de cette loi ; et aux responsables politiques, il n’avait de cesse de les rassurer que la loi serait appliquée dans son intégralité par tous les musulmans.

Avec ce discours, il est évident que Dalil Boubakeur cherche à se placer comme le meilleur interlocuteur entre les musulmans de France et les autorités, et surtout comme un bon médiateur. (2)

Je n’ai pas l’intention de revenir sur l’intégralité de la déclaration de Dalil Boubakeur devant la commission Debré, mais uniquement de réexaminer quelques moments forts et édifiants de l’échange qui a eu lieu entre les députés et le président du CFCM. 

Un médiateur qui dénigre le voile et le politise à outrance

« Pour un musulman, le port du voile par une jeune fille peut-il recevoir une signification autre que religieuse ? » lui pose-t-on comme question.

Réponse de M. Dalil Boubakeur  : « Bien sûr ! Je l’ai écrit, je me suis plaint de cette forme de vêtement ostentatoire. Après la révolution iranienne de 1980, le tchador est apparu et des écoles fondamentalistes l’ont repris pour des raisons politico-religieuses. C’est très clair. »

Dalil Boubakeur a bien sûr parfaitement le droit de soutenir que le port du voile peut avoir une autre signification que religieuse, ce qui soit dit en passant, n’a jamais été étayé par aucun travail sérieux, si ce n’est par les tenants d’un discours avant tout idéologique. Cependant, le recteur pouvait pour le moins nuancer son propos, en reconnaissant que le voile est également porté par observance religieuse.

On constate donc, selon son propos « Après la révolution iranienne… » que Dalil Boubakeur place d’emblée le débat sur le terrain politique. Ce ne sera pas la seule fois qu’il le fera dans son audition.

On lui repose encore une question  : « Le port du voile peut-il être considéré comme une sorte d’esclavage ?

La réponse de Dalil Boubakeur  :” Le port du voile marque une réserve, c’est un signe d’enfermement“.

Dans son livre ” L’Islam de France sera libéral “, p 87 il affirme  : « En effet, le voile est un cache-misère, il donne à voir une panne de l’intégration » (3)

L’intégration ou l’assimilation ? Osons un peu de franchise !

Un raisonnement par l’absurde, serait-ce pour dénigrer celles qui portent le foulard ?

« Au surplus, une petite fille de 5 ou 6 ans conduite à l’école avec un foulard revient à complètement dénaturer le sens que le Coran assigne, lui-même, au foulard qui est… »

Est-ce que jamais « le débat » en France ou ailleurs, a-t-il porté sur des fillettes de 5 ou 6 ans qui se seraient coiffées d’un foulard ? N’est-ce pas là, un raisonnement par l’absurde pour dévaloriser l’autre.

Un peu plus loin dans sa déclaration, le recteur de la mosquée de Paris relate une histoire , pour le moins étrange, qui lui est arrivée avec un groupe de filles de Mantes-la-Jolie.

« J’ai reçu des jeunes filles de Mantes-la-Jolie qui voulaient savoir pourquoi je n’étais pas très favorable au port du foulard. Je leur ai demandé ce qu’était le foulard ; elles m’ont répondu que c’était un pilier de l’islam ! (sic) Il a fallu que je leur enseigne qu’il y en avait cinq, que le foulard n’en faisait pas partie. Elles ont réagi en avançant que ce devait être le sixième pilier !(resic) »

Monsieur Dalil Boubakeur poursuit son propos : « J’ai poursuivi, en leur demandant en quelle année de l’Hégire nous étions. Elles croyaient être au XVIIIème siècle de l’islam. Je leur ai recommandé de commencer par faire leurs ablutions et leurs prières. »

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En fonction de ma propre expérience du terrain et de mes nombreuses rencontres avec des acteurs plus proches de ces jeunes filles que le recteur de la mosquée de Paris, j’avoue entendre pour la première fois une histoire aussi étrange. Quant à la suite des propos de Dalil Boubakeur : « J’ai poursuivi en indiquant… ». On ne saurait trouver les mots pour les qualifier.

Une phrase terrible

Voici la phrase qui a complètement changé le cours du discours de Dalil Boubakeur, lors de son audition par la commission Debré. Avant qu’il ne prononce la phrase en question, on pouvait encore déceler, dans les propos de ce dernier, une certaine prudence conciliatrice entre sa position de représentant de l’Islam de France et le citoyen républicain qu’il est.

Suite aux propos flagorneurs du député Jean-Pierre Brard, le discours de Dalil Boubakeur, devient complètement extravagant. Le député affirme clairement : « Chacun ici aura apprécié le courage de vos propos »  ; et de rajouter : « Nous avons intérêt à protéger le recteur en gardant pour nous ses propos. Il nous sera plus utile en menant sa bataille à sa façon que si nous l’utilisions comme un étendard. Je m’exprime sous ma seule responsabilité  »

Je mets quiconque au défi de passer en revue les déclarations de tous les représentants, de toutes les religions de France, et de trouver une seule déclaration aussi rationaliste et laïciste que le discours tenu par le président du Conseil Français du Culte Musulman lors de cette audition. D’ailleurs la députée Mme Martine David le souligne très bien quand elle lui dit : « Je rends hommage à votre très grand état d’esprit laïque. Nous aimerions entendre plus souvent dans notre société le discours que vous tenez ici. Nous serions moins en butte au problème qui nous rassemble aujourd’hui » 

Encouragé par les deux députés Dalil Boubakeur va plus loin dans son propos, je cite : « La laïcité est le fruit d’une exigence de rationalité moderne dans l’organisation de la société et, à l’évidence, elle reste un modèle de valeur universelle, alors que le foulard ne l’est pas. »

Un peu plus loin encore : « Mais les religieux doivent être formés à la compréhension de l’école laïque pour bien comprendre la différence entre la voie publique et l’école laïque qui, à mes yeux, est sacrée (sic). Je suis un enfant de l’école laïque, je sais de quoi je parle. Il faut donc former. L’école, un temps, enseigna l’éducation civique. On apprenait aux enfants à respecter les valeurs de la Nation et à la laïcité. A cette époque, la révolution française composait le principal chapitre de nos études d’histoire. Avec Combes, nous comprenions ce qui avait pu faire de l’école de Jules Ferry l’école du peuple : obligatoire, gratuite, mais laïque ! »

Comme quoi, même en politique on a droit à l’extase mystique.

In fine, le président du CFCM lâche : « En filigrane, mon vœu est que nous arrêtions cette mascarade religieuse qui s’étend artificiellement sur le monde de l’islam et qu’enfin une réflexion en France rejoigne le rationalisme (sic) ». Il parle bien de rationalisme et non de rationalité ou de raison.

Une telle déclaration, ne pouvait que susciter l’admiration de la commission.

Le député M. Éric Raoult  : « Nous avons de la chance d’avoir quelqu’un comme M. Dalil Boubakeur à la tête du CFCM. Il nous faut l’aider pour que les musulmans s’aident eux-mêmes. »

Des incohérences pas trop rationnelles tout de même…

M. Dalil Boubakeur a beau trouvé les bonnes formules et se montrer le champion de la modernité au sein d’une communauté qui, toute entière, plonge dans le traditionalisme et le passéisme, il ne peut s’empêcher d’avoir des sorties, pour le moins, « pas assez modernes ».

Ainsi dit-il : « Nous avons pour nous la rationalité ; essayons de l’utiliser au maximum pour convaincre, pour former de nouvelles générations et introduire progressivement la fermeté dans l’interdit.

Une loi, oui, pour l’affirmation de la laïcité, au surplus revenons à la loi de 1912-1913 relatives aux vêtements scolaires. » Cette déclaration est pour le moins incohérente tant elle renvoie à une époque qu’on peut qualifier de pré modernité alors que de l’avis de tous les spécialistes, cela fait déjà plus de deux décennies que la France est dans la postmodernité.

A la suite de cette déclaration, le président de la commission réplique : « Nous la rechercherons. Vous m’incitez à être plus ferme que je ne le pensais… »

« De mon temps, la mixité n’était en vigueur qu’à l’université » dit encore Dalil Boubakeur. A la suite de quoi le président lui rétorque : « Nous n’allons pas remettre en cause la mixité de l’école publique ! »

Ces derniers propos suscitèrent d’autres réactions. Celle de M. Jean-Yves Hugon qui affirme  : « A la suite du Président et de M. Périssol, j’avais perçu dans vos propos une sorte de contradiction qui s’est estompée au fil de vos déclarations. Je comprends mieux maintenant. »

Et celle un peu plus loin de Mme Martine Aurillac  : « Je ne suis pas tout à fait de l’avis de M. Hugon. La relative contradiction qui émaillait le début de vos propos ne s’est pas totalement estompée. »

Pour ceux qui connaissent bien Dalil Boubakeur, son double discours n’est guère surprenant. Pour s’en convaincre, je ferais appel à un médecin.

Il est à remarquer qu’à plusieurs reprises, le président du CFCM rappelle dans son audition, sa qualité de médecin pour légitimer la fiabilité de son analyse et de son diagnostic. En parlant à un médecin algérois des déclarations à la presse du recteur de la mosquée de Paris effectuées en 1992-93 à propos de ce qui se déroulait en Algérie, j’exprimais mon étonnement du fait qu’on pouvait parfois y percevoir une certaine contradiction.

Le médecin m’affirme alors : « Il faut savoir que Dalil Boubakeur a deux cassettes : une dans chaque poche. Selon les circonstances, il sort l’une ou l’autre. Mais il lui arrive parfois de s’entremêler les cassettes, ce qui explique ses contradictions »

Pour conclure, n’oublions jamais que le choix des mots est toujours crucial. Qu’ils soient tenus par Dalil Boubakeur ou par d’autres. Certes, l’histoire jugera et nous révélera qui a eu tort ou raison. Mais les souffrances causées par l’emploi de certains termes et par cette loi sont tangibles. Nous ne pouvons demeurer indifférents face à la souffrance des familles et des jeunes filles exclues des collèges, lycées et autres universités (4). Tout comme, nous ne pouvons demeurer indifférents devant l’agression d’une femme à la sortie d’un magasin, parce qu’elle portait un foulard (5).

Un médecin n’est pas infaillible. Il peut se tromper de diagnostic comme de remède. En revanche, nous ne pouvons concevoir qu’il puisse demeurer indifférent aux souffrances des filles et des parents qui continuent à subir à la fois les conséquences de l’emploi de certains mots, mais aussi les conséquences de cette loi synonyme de « hogra » (6).

Allah dit dans un hadith saint Qudsi  :”Ô mes serviteurs, Je me suis interdit l’injustice et l’ai déclarée interdite entre vous ; aussi ne soyez pas injustes les uns envers les autres…”

 

 

Notes

(1) Lire page 56 du livre « Des filles comme les autres », entretiens de Alma et Lila Lévy avec Véronique Giraud et Yves Sintomer, Editions La Découverte, Paris, 2004.

(2) Presque toute une partie de ce papier a été rédigée depuis une année, en raison de son actualité, j’ai décidé de ne rien changer à mon propos.

(3) Dans ce livre, le recteur de la mosquée de Paris n’est pas seulement péremptoire, il est aussi prémonitoire. En effet, en page 91, il déclare (les entretiens de ce livre ont eu lieu, pourtant, en 2003) : « Que vont devenir ceux qui, dans le vide juridique, ont pris des habitudes, bonnes ou mauvaises ? Celles-ci sont maintenant dans l’interdit de la loi à venir. On va devoir changer de pratique religieuse (sic) : ce qui est permis ne le sera plus »

(4) Voire les témoignages de jeunes femmes voilées dans le film « un racisme à peine voilé » Et lire le livre « le voile humilié » dont la préface commence par ces mots : « ce livre exprime d’abord une souffrance. La souffrance de femmes humiliées, victimes de mépris, de propos calomnieux, de comportements provocateurs, d’agressions physiques. La souffrance morale aussi… »

(5) Faut-il rappeler qu’après l’indifférence quasi-générale des politiques et de l’opinion face à l’agression le 15 décembre 2004, de la femme voilée à Mulhouse , on assiste depuis cette date à un mutisme total face à cette agression . Un déni de droit à l’information.

(6) La hogra est une expression idiomatique algéroise, qui exprime le fait que quelqu’un se trouvant en position de force s’attaque sans pitié, ni ménagement, ni noblesse à quelqu’un de faible et sans défense. En l’occurrence en France, les musulmans ne représentent aucune force, ni politique, ni économique, ni médiatique, ni électorale. Est-ce une raison pour qu’ils soient les seuls visés par cette loi ?

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