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L’allocution de Barack Obama au Caire sous le signe de la réconciliation

Promis de longue date au monde arabe, le président américain prononcera jeudi au Caire un grand discours du rapprochement , tentant à la fois de redorer le blason des Etats-Unis et de rétablir des relations que l’impérialisme anti-musulman de son prédécesseur a irrémédiablement dégradées.

« Je veux saisir cette occasion pour délivrer un message plus large sur la façon dont les Etats-Unis peuvent changer pour le meilleur leurs relations avec le monde musulman », a souligné l’ancien sénateur de l’Illinois, qui a choisi de s’exprimer au sein de l’université du Caire sous l’égide du prestigieux centre islamique sunnite d’Al Azhar.

Sans préjuger de la quintessence de son message face à un parterre composé pour l’essentiel de la fine fleur des dirigeants politiques arabes, on peut raisonnablement subodorer que Barack Obama déclamera un vibrant plaidoyer en faveur de la paix au Proche-Orient, ponctué d’accents plus alarmistes quand la question qui fâche sera abordée : la montée en puissance… nucléaire de l’Iran.

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Préserver l’influence américaine dans la Région est un enjeu majeur pour l’administration Obama, qui aura recours aux bons auspices des pays arabes modérés, et notamment de l’Arabie Saoudite, pour inciter l’Iran à renoncer à l’arme atomique et défendre la cause d’un Etat palestinien.

Mais, confronté à des rapports de force exacerbés et étroitement imbriqués, le président de la première puissance mondiale pourra-t-il relever la double gageure de réparer les profondes séquelles laissées par la funeste ère Bush, tout en donnant les gages tant attendus de la réconciliation avec l’Orient ?

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