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L’Algérie, le nouveau Pays de Cocagne ?

Le sens des affaires américain et allemand s’émousserait-il en considérant l’Algérie comme un véritable Eden financier miraculeusement épargné par la crise mondiale ?

Si l’on considère le très alléchant bas de laine de 150 milliards de dollars, on comprend mieux alors l’empressement très réfléchi d’une délégation d’hommes d’affaires américains à répondre à l’invitation des autorités algériennes et du président du Conseil d’affaires Etats-Unis-Algérie, pour évaluer sur place la réalité de ce potentiel providentiel, susceptible de redynamiser une économie US en berne.

Mais déjà, la course à l’investissement est âprement disputée, et un concurrent européen se profile comme un farouche compétiteur : l’Allemagne, qui a rapidement pris toute la mesure de l’opportunité que représente le marché algérien prospère et sûr par rapport au contexte international, notamment pour ses PME de l’industrie pharmaceutique, de la sidérurgie, et du bâtiment.

Parallèlement, à moins de deux mois de l’échéance suprême, la présidentielle, l’Algérie durcit les conditions d’investissement étranger, en obligeant, à compter du 1er mars, les sociétés importatrices étrangères installées localement à faire entrer dans leur capital des entreprises algériennes à hauteur de 30 % minimum. La mesure concerne 1 600 sociétés étrangères, dont des importateurs d’automobiles.

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Ce qui pourrait paraître paradoxal, n’est en fait que la conséquence d’une surenchère électoraliste qui bat son plein dans le pays.

Si les responsables algériens justifient cette réglementation en reprochant aux sociétés étrangères d’avoir largement profité de conditions préférentielles depuis les années 1990 sans contrepartie probante pour le pays, des diplomates européens jugent, pour leur part, ces dispositions pénalisantes pour le développement du territoire.

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