Un palace, une femme de chambre guinéenne, un ponte du Qatar, membre de l’entourage de la famille princière, une agression sexuelle présumée, on tient là tous les ingrédients de l’affaire DSK, à ceci près que les faits se sont passés le 27 juillet 2010, à Paris, dans le cadre somptueux de l’Hôtel Park Hyatt Vendôme, et que la plaignante s’est heurtée de plein fouet à l’imparable bouclier de l’immunité diplomatique.
Le « DSKgate » a fait sauter tous les verrous, et parvient même à faire rebondir une affaire qui fut rondement menée, mais à la française, en se voyant estampillée « classée sans suite »… Revigorée par la méthode américaine et le crédit porté à la parole de la victime, l’employée du palace parisien s’est manifestée de nouveaux auprès de la police, Le Parisien avançant que le parquet de Paris serait disposé à relancer l’enquête. L’association européenne contre les violences faites aux femmes réfléchit à se porter partie civile.
Le scénario du Park Hyatt n’est sans rappeler celui du Sofitel New-Yorkais, même précision dans le récit du drame, un agresseur détalant à la vitesse de l’éclair, seul le dénouement judiciaire sépare les chemins d’infortune des deux femmes de chambre de ces deux hôtels de luxe.
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