Le quotidien Liberté Algérie rappelle que « Mandela avait une relation particulière avec l’Algérie. C’est au sein de l’Armé de Libération Nationale qu’il avait effectué sa première formation militaire. Une période qu’il n’a pas oubliée. Après son élection à la tête de l’Afrique Du Sud, en 1994, son premier voyage officiel avait pour destination Alger. »
Nelson Mandela se rappelle de son entrainement militaire par les moudjahidine algériens pendant la révolution.
L’agence de presse algérienne (APS ) souligne que « La révolution algérienne, a représenté une inspiration particulière pour Nelson Mandela car, a-t-il expliqué dans ses mémoires intitulés sobrement “Le long chemin vers la liberté”, elle était le “modèle le plus proche du nôtre, parce que (les moudjahidine algériens) affrontaient une importante communauté de colons blancs qui régnait sur la majorité indigène”. Lors de sa visite au Maroc en 1961, Nelson Mandela passa “plusieurs jours” avec le représentant du Gouvernement Provisoire de la République Algérienne (GPRA), le docteur Chawki Mostefai, qui l’a initié aux différentes étapes de la Révolution algérienne. »
Dans un article intitulé « L’Algérie perd plus qu’un ami », le journal El Watan a interrogé lNourredine Djoudi, ancien Ambassadeur algérien en Afrique du Sud qui auparavant a été interprète de Nelson Mandela en Algérie lors de sa venue en 1960. L’Algérie s’est en effet pleinement engagée en faveur du combat mené par Nelson Mandela. Ce dernier a ainsi tenu à effectuer sa première visite officielle après sa libération à Alger, en Mai 1990. Visite pleine d’émotions dont se souvient Nourredine Djoudi : «Lors de sa première visite, après sa libération et avant son élection, sa première demande en arrivant à l’aéroport Houari Boumediene a été formulée ainsi: “Où sont les officiers qui m’ont formé ?” Il entendait par là Chérif Belkacem, et moi-même.» Un signe de reconnaissance qui est davantage marquée par la phrase qu’a prononcé Nelson Mandela «lors du meeting de la salle du Comité Olympique» pour reprendre les termes de N. Djoudi. «Madiba» a affirmé «c’est l’Algérie qui a fait de moi un homme», un homme qui aura marqué l’Histoire de son empreinte, probablement à jamais, par sa détermination, son amour pour sa nation et ses valeurs, qui, aujourd’hui encore, continuent de structurer la société sud-africaine.”
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