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La belle victoire judiciaire du CBSP sur le Crif, condamné pour diffamation

Si l’on vous dit que son grand rituel dînatoire, qui détonne par sa singularité communautariste au sein de la République laïque, voit se presser le Tout-Paris politique et mondain qui, chaque année, à la même date, fait la démonstration de son insondable hypocrisie et cynisme, et si l’on ajoute que cette association n’a pas son pareil pour diffamer et jeter l’anathème sur ceux qui oeuvrent sans relâche pour soulager la souffrance et la détresse de la population palestinienne, vous pensez à qui ?

Au Crif, bien sûr ! Ce même Crif qui, aussi influent soit-il, n’en est pas pour autant au-dessus des lois, comme le prouve la belle victoire judiciaire remportée de haute lutte par le Comité de Bienfaisance et de Soutien aux Palestiniens (CBSP), dont on connaît l’intégrité et le dévouement, sur la calomnie odieusement partisane.

Cette victoire éclatante de la vérité sur le mensonge éhonté a été en effet confirmée par l’arrêt de la Cour de Cassation du 11 mars dernier, qui a définitivement condamné le Crif pour diffamation à l’encontre du CBSP, suite à l’article infâme « Retour sur une nébuleuse du Hamas : le CBSP » signé à l’encre noire par l’un de ses membres et publié sur son site internet en juin 2010.

Férocement hostile à ceux qui ont farouchement choisi le camp des opprimés, les Palestiniens, contre la tyrannie et l’apartheid israélien, le Crif a la diffamation facile, et l’a encore prouvé à travers l’attaque ignominieuse qui a cherché à discréditer le CBSP, cette formidable organisation humanitaire qui, depuis plus de 20 ans, fait le bien autour d’elle en Palestine et à Gaza, en surmontant tous les obstacles et en n’ayant de cesse de dénoncer les crimes de guerre de l’armée d’occupation de l’Etat hébreu, la « plus morale du monde » selon BHL, le philosophe d’opérette mais aussi vrai chef de guerre, et même de la « guerre humanitaire » en Libye…

C’est bien là le seul tort du CBSP aux yeux d’un Crif plus vindicatif que jamais, qui appelle aujourd’hui par la voix de son vice-président, Habib Meyer, à interdire la critique d’Israël, et ce au grand jour, place du Trocadéro, lors de la manifestation contre l’antisémitisme, ravivant ainsi l’amalgame pernicieux entre antisémitisme et antisionisme.

La Cour de cassation a donc rejeté les pourvois du ministère public et des deux prévenus du CRIF et a condamné ces derniers à payer au CBSP 3 000 euros au titre de l’article 618-1 du code de procédure pénale.

Justice a été rendue au CBSP, le pot de terre a triomphé du pot de fer et de ses allégations mensongères, et même si l’heure est à la satisfaction pleine et entière, on ne peut s’empêcher de constater que cette belle victoire judiciaire s’est heurtée à l’omerta médiatique. Silence radio, le désaveu cinglant du Crif est passé sous silence…

En substance, voici quelques extraits de l’arrêt de la Cour de cassation, arrêt numéro 13-80440, disponible en intégralité sur le site Juricaf : France, Cour de cassation, Chambre criminelle, 11 mars 2014, 13-80440.

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« l’imputation faite au CBSP de récolter des fonds pour le Hamas est diffamatoire car elle contient l’accusation d’un dévoiement de l’objet humanitaire de l’association qui ne serait qu’un paravent pour le financement d’une organisation politique controversée en détournant les sommes versés à l’association de l’usage auquel les destinaient les donateurs » ;

« le rappel du fait que le CBSP a été qualifié en 2004 par le centre Simon-Wiesenthal d’« association française qui finance le terrorisme et qui est proscrite aux Etats-Unis » relaye l’imputation diffamatoire faite au CBSP par l’organisation précitée » ;

« affirmer que le caractère « radical » du CBSP a été reconnu par une juridiction française est une imputation diffamatoire » ;

« la preuve de la vérité des faits diffamatoires n’est pas rapportée par la défense dans les conditions exigées par la loi » ;

« les pièces produites, si elles établissent que des gouvernements étrangers ont imputé au CBSP de financer le Hamas ou que différents auteurs d’articles diffuses publiquement partagent ce point de vue, les documents produits ne valent pas démonstration de la réalité de ce fait et ne permettent pas de déterminer sur quels critères se sont fondé les autorités étrangères pour forger leurs suspicions » ;

« les magistrats ont retenu dans l’arrêt produit aux débats, qu’était diffamatoire le passage soulignant qu’un rapport avait indiqué que le CBSP finançait le terrorisme et collectait des fonds pour des familles des terroristes-suicide du Hamas » ;

« la particulière gravité de ces accusations est un facteur supplémentaire appelant celui qui les porte à une particulière vigilance quant à la qualité de ses informations permettant de les soutenir et ce d’autant que le CBSP n’a jamais fait l’objet de poursuites pour les faits qu’il lui impute qui tombent sous le coup de la loi pénale ».

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