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Kaboul, théâtre d’une manifestation de femmes sous les huées haineuses

Près de 300 femmes se sont mobilisées dans la capitale Afghane pour faire entendre leur clameur de protestation contre l’adoption d’une nouvelle loi familiale ultra conservatrice, réservant un sort particulier à la minorité féminine chiite du pays.

Interdisant formellement à une épouse de refuser des relations sexuelles à son mari, de s’absenter du domicile conjugal sans son consentement, ou encore d’obtenir la garde d’enfants, cette loi que d’aucuns interprètent comme un retour archaïque à l’obscurantisme des talibans a suscité un vif émoi international, provoquant un tollé parmi les associations féministes qui sont aussitôt montées au créneau pour en dénoncer l’iniquité.

Tous les regards accusateurs se sont alors tournés vers le président, Hamid Karzaï, suspecté d’avoir avalisé ce projet de loi à dessein, afin d’obtenir les votes des hommes chiites conservateurs à l’approche de l’échéance suprême.

Unies dans la même détermination, les manifestantes, pour l’essentiel des jeunes femmes, ont été brusquement débordées par d’autres voix contestataires, qui se sont mises à hurler des slogans haineux « mort aux esclaves des chrétiens » pour couvrir leurs revendications, jugées inaudibles…

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Alors que les esprits s’enflammèrent, certains conspuant le défilé, tandis que d’autres passaient à l’acte en jetant des poignées de cailloux, la police à dû intervenir pour empêcher que la situation ne dégénère en une rixe brutale.

Sous la pression internationale, Hamid Karzaï s’était engagé au mois de mars à réexaminer les modalités de la loi.

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