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Epilogue du procès des attentats du 13 novembre : la parole forte de Bilal Mokono, blessé au Stade de France

Mercredi 29 juin, dans le courant de la soirée, le procès historique des attentats du 13 novembre 2015, qui aura duré dix longs mois chargés d’une émotion indicible, a enfin connu son épilogue. 

Dans une salle d’audience bondée et devant une assistance en proie à des sentiments ambivalents, le président Périès a énoncé les différents verdicts dans un silence religieux, que seuls les murmures qui ont accueilli la condamnation, très rare, infligée à Salah Abdeslam – la prison à perpétuité, assortie d’une période de sûreté incompressible – ont troublé.

Arthur Dénouveaux

Parmi les paroles marquantes prononcées par les victimes, les rescapés, les familles et proches de celles et ceux qui n’étaient plus là pour témoigner, on retiendra notamment les mots du Président de l’association Life for Paris, Arthur Dénouveaux. Celui-ci s’est réjoui d’un « verdict juste », se disant maintenant prêt à tourner la page, avant d’ajouter : « Je me suis surpris à me dire que j’étais content que les trois accusés qui comparaissaient libres repartent libres. C’est que quelque chose a fonctionné dans ce procès. La justice est venue réparer ce qui n’aurait jamais dû se passer ».

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La réaction bouleversante de Bilal Mokono, aujourd’hui en fauteuil roulant après avoir été gravement blessé au Stade de France, et dont le cousin compte au nombre des victimes fauchées mortellement et lâchement sur les terrasses parisiennes, a eu également une résonance particulière, hier soir, dans la salle des pas perdus.

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