Sujet à des pénuries à répétition, le pain est un symbole de la crise financière qui secoue le pays. Fraîchement nommé par le président à la tête du gouvernement, Ahmed Hachani doit rapidement trouver des solutions pour que ce produit alimentaire de base soit à nouveau disponible en quantités suffisantes
Le nouveau chef du gouvernement, Ahmed Hachani, tout juste nommé par le président, a reçu mardi 8 août la ministre du Commerce, Kalthoum Ben Rejeb, pour lui signifier l’urgence d’assurer “un approvisionnement normal en pain à travers la coordination avec les différents intervenants”, rapporte le site d’information indépendant Business News.
Pendant plusieurs semaines, les Tunisiens ont vécu au rythme des pénuries de pain, un aliment essentiel au sein des foyers. Des files d’attente interminables se sont formées devant les boulangeries dites “traditionnelles”, c’est-à-dire celles qui produisent des baguettes à base de farine subventionnée par l’État et vendues à prix très réduit. Dans un court article publié mardi 8 août, le journal d’État La Presse note que “les boulangeries situées dans des quartiers populaires se limitent à trois voire deux fournées au courant de la journée puis baissent le rideau en début d’après-midi”, en raison des quotas d’approvisionnement en farine subventionnée.
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