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Elections régionales : à qui profite le crime ?

Mourad Ghazli qui est militant UMP, revient sur l’éviction des « beurs » des listes de ce parti, à l’occasion des élections régionales.

Il est important de procéder à une analyse et de réagir devant la montée du mécontentement des personnes appelées communément « issues de l’immigration ».

Ce mot est pour le moins galvaudé, car nous ne pouvons pas affirmer qu’ils sont français tout en précisant leur origine ethnique quand ce n’est pas leur pratique religieuse.

Cette instrumentalisation de l’intégration a deux types de responsables : ceux qui ont joué le jeux de la précision des origines à l’image de certains médias et hommes politiques , et d’autre part, ceux qui en on fait leur fonds de commerce.

Dans un but électoraliste, on a confiné les Français dans plusieurs catégories pour faciliter les messages et essayer par des mesures d’en contenter un maximum. En échange de bons procédés, ces électeurs sont alors sollicités pour voter.

Cette politique crée une nouvelle identité appelée « les français issus de l’immigration » en précisant parfois comme un animal à quelle génération il appartient. On parle aussi des « beurs » mais comme si tout cela ne suffisait pas, on y ajoute le mot intégration comme s’ils étaient désintégrés alors que la majorité est née français.

Toute cette dialectique a de fortes conséquences.

La première qui est logique au vu de cet enfermement, est l’institution de fait d’ un communautarisme, puisque cette population voulant nommer les autres Français, les appelle « Français de souche » dans les milieux intellectuels et « gaulois » dans le langage populaire. Conclusion : on assiste à la création d’une autre catégorie de Français.

La deuxième conséquence, réside au niveau de ceux qui ont bien compris que le fait d’avoir créer une communauté était une occasion de sortir leur épingle du jeu . Ces derniers reprennent à leur compte le discours sur l’intégration pour séduire les responsables politiques en cherchant surtout à se positionner en leader (alors qu’ils ne représentent qu’eux même) pour obtenir des postes politiques ou des postes de conseillers. C’est devenu un véritable « business. »

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D’autre part, le choix des candidats aux différentes élections se fait de manière subjective sans aucun critère connu de tous. Dès lors que votre candidature est refusée, il ne peut donc y avoir de réponse claire et objective.

Le premier réflexe des candidats est de justifier leur échec du fait de leur origine ethnique « on ne m’a pas pris parce que je suis d’origine maghrébine ».

Ils tentent d’opposer les propos du Président de la République, du Premier Ministre, et du Président de l’UMP en sortant leur déclaration de leur contexte.

Attention : la volonté de rendre les listes hétérogènes qui prônent une ouverture ne s’oppose pas à la compétence.

Pour compléter leur mécontentement, ils invoquent le fait que les socialistes en « ont mis » beaucoup plus .

Jusqu’à quand, continuera- t -on cette surenchère qui détruit le principe républicain d’égalité d’opportunité ?

Etre d’origine maghrébine tout comme être Français de souche, enfant d’élu, revendiquer une pratique religieuse ou sexuelle voire appartenir à un sexe n’est ni un statut et encore moins une compétence .Il est impératif d’en tirer les conclusions en établissant de vrais critères de choix pour tous les candidats .

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