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Des sculptures un peu trop militantes pour ne pas être « antisémites »…

Il en va de la liberté d’expression comme de l’égalité entre les êtres : il y a des libertés d’expression plus libres que d’autres !

La liberté de l’artiste n’échappe pas à cette règle immuable, et dès lors qu’une œuvre relève d’une allégorie un peu trop anti-israélienne, le militantisme créatif de l’auteur tombe aussitôt en disgrâce sous le poinçon « anti-sémite ».

Le téméraire sculpteur Espagnol Eugenio Merino, n’écoutant que son inspiration féconde, a mis les nerfs à vif de l’ambassade israélienne à Madrid en présentant deux de ses pièces subversivement anti-pensée unique.

L’une d’entre elles représente un pistolet mitrailleur de type Uzi, une spécialité made in Terre promise, qui se transforme en candélabre, un des symboles du judaïsme.

Décrivant son œuvre comme un symbole de paix à venir, c’est surtout sa seconde sculpture qui a fait sortir de ses gonds l’ambassadeur de l’Etat Juif en Espagne, perdant tout sens de la sacralisée autodérision, dont les esprits éclairés islamophobes se réclament pourtant à grands cris.

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Pour être audacieuse et sulfureuse, la sculpture pyramidale superposant trois croyants en prière l’est incontestablement ! Dans une scène surréaliste, un musulman est courbé sur un tapis avec, à genoux sur son dos un prêtre catholique, qui porte lui-même sur ses épaules un juif debout.

Si pour le sculpteur, cette oeuvre illustre le rapprochement des trois religions dans l’accession à la même finalité qu’est Dieu, pour l’ambassade israélienne la coupe était pleine !

Clou du spectacle : cette statue a été achetée pour être offerte à une certaine Fondation Shimon Peres, qui prêche la non violence…

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