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Centrafrique : Le pape François accueilli aux cris d’ “Allahu Akbar” dans la mosquée de Bangui

Fin 2014, le souverain pontife, qui abhorre les amalgames en « isme » associant l’islam à « l’islamisme et au terrorisme », concluait son escale en Turquie en clamant haut et fort que « Le Coran est un livre de paix, c’est un livre prophétique de paix ».

Lors de sa visite de la réconciliation, symbolique et porteuse d’espoir, en Centrafrique, une terre minée par des violences intercommunautaires sanglantes depuis 2013 et leur instrumentalisation ravageuse par les hommes politiques, le chef de l’Eglise catholique, qui a fait fi des réticences émises par ses proches conseillers au Vatican, opposés à ce voyage à hauts risques, a tenu se rendre à la mosquée centrale de Bangui.

Clou de son périple placé sous haute sécurité, le pape François a été accueilli, lundi, avec les honneurs par le grand imam Nehedi Tidjani, et avec la chaleur, voire même la ferveur de milliers de fidèles littéralement tombés « sous le charme »  qui ont bravé l’insécurité ambiante pour saluer le cortège papal. Appelant à dire "non à la vengeance, à la violence et à la haine", entouré de délégations catholiques et protestantes, il s'y est adressé aux centaines de personnes, dont des déplacés, venues l’écouter religieusement dans l'enceinte sacrée.

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Le pape a exhorté les Centrafricains à tirer les leçons du passé au sein même de la mosquée. « Les chrétiens et les musulmans sont frères. Ils ont déjà pu vivre pacifiquement pendant de nombreuses années », a-t-il rappelé avec force, dans une ambiance fraternelle et détendue en dépit de l’impressionnant dispositif de sécurité déployé autour de sa personne et du climat de défiance qui continue de régner dans la ville, où les haines sont toujours vivaces.

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