Si jamais Barack Obama se retrouvait quelque peu oisif, voire désoeuvré, à l’issue de son ultime mandat, ou tour de piste présidentiel, il pourrait toujours se reconvertir en humoriste de stand-up, un genre comique typiquement américain dans lequel il s’est illustré avec un franc succès, année après année, lors du grand rituel dînatoire de l’Association des correspondants de la Maison Blanche.
A entendre l’hilarité générale déclenchée par chacun de ses bons mots, par ses piques caustiques qui ont gentiment taquiné Hillary Clinton, et se sont faites plus acerbes contre Dick Cheney, le vice-président de l’ère Bushienne, qualifié de « pire président qu’il ait connu », mais aussi par son sens de l’autodérision, notamment lorsqu’il a fait allusion à son islamité fantasmée, cette rumeur qui court toujours, celui qui est l’homme fort de Washington pour quelques mois encore semble avoir un avenir tout tracé qui l’attend sur scène…
Extrait à partir de 2'30 :
"Etre président n'est pas facile. Je dois toujours régler le problème de notre système d'immigration, menacer d'utiliser mon veto, négocier avec l'Iran, tout ça en trouvant le temps de prier cinq fois par jour", a-t-il ironisé. Rappelons qu'en 2012, 17% des électeurs américains croyaient dur comme fer à la légende urbaine selon laquelle Barack Obama était musulman, en dépit des efforts déployés par ce dernier pour montrer à une certaine Amérique soupçonneuse qu'il était chrétien.
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