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Au bal des tartuffes et des hypocrites : Le débat sur le “séparatisme“ et “la gangrène de l’islamo-gauchisme dans nos universités“

« Un village d’irréductibles gaulois résiste encore et toujours… »

Astérix et Obélix, Goscinny et Sempé.

« Qui sont les hommes qui, sans que nous en ayons conscience, nous soufflent nos idées, nous disent qui admirer, et qui mépriser, ou ce qu’il faut penser de la propriété des services publics, des tarifs douaniers, du prix du caoutchouc, du plan Dawes, de l’immigration ? »

Edward Bernays, Propaganda, Comment manipuler l’opinion en démocratie, éd. ZONES.

Le débat franco-français sur le séparatisme et la « gangrène de l’islamo-gauchisme dans nos universités » laisse dubitatif tout citoyen ayant pris du recul, à l’instar des observateurs et analystes de la presse étrangère, dans un monde mondialisé et où les codes du néolibéralisme semblent avoir pris une dimension universelle.

Nous ne reprendrons pas les unes des différents journaux à l’international sur le sujet. Il suffit d’aller sur le Net pour voir l’ampleur et la perplexité que suscite ce débat franco-français. Certes, il surgit suite à l’horrible décapitation de Samuel Paty et s’inscrit dans un agenda qui animera les prochaines présidentielles. Comme à l’accoutumée dans une tradition de gouvernements successifs très critiqués à l’issue de leur fin de mandat (on l’a vu avec Sarkozy et Valls) et instrumentalisant en surfant les fameuses thématiques si chères au RN, à savoir le perpétuel débat sur l’islamisme politique, le terrorisme, l’insécurité, l’immigration1, etc. Espérant faire oublier la responsabilité de nos dirigeants dans la gestion des gilets jaunes, les réformes impopulaires, les privatisations à outrance pour satisfaire les exigences du Marché et de la libre concurrence, la loi de sécurité globale, et la gestion de la COVID.

Ce débat a ceci de paradoxale, comme le souligne si bien David Cayla dans Populisme et néolibéralisme2, qu’il s’inscrit dans une contradiction épistémologique, à savoir l’adoption d’un modèle néolibéral fondé sur une philosophie individualiste et consumériste contraire à la tradition française issue de l’héritage de la Révolution française et des philosophies des Lumières, notamment le pacte social (Rousseau), et toutes les luttes3 et tout l’héritage du Front Populaire et du CNR. D’ailleurs l’épisode des gilets jaunes ne peut être compris et dépassé si l’on ne voit pas, comme le rappelle David Cayla4, que le nœud gordien réside dans l’articulation complexe entre l’idéal démocratique5, qui implique que les peuples décident, et une gouvernance néolibérale qui entend faire des marchés et de la concurrence les arbitres des principales évolutions sociales. Michel Pinton dans L’identitarisme contre le bien commun6 ne fait que montrer cette réalité de la dérive de la technocratie dirigeante vers la banalisation des idées si chères au FN ou RN dans une « société sans objet ». Ayant pour conséquence cette idée giscardienne d’une « société libérale avancée » face à des citoyens atomisés qu’il faut maintenir, contrôler7, discipliner, voire rééduquer. Les faire marcher au pas. Cette obsession des questions identitaires qui est devenue une doctrine gagnant toute la classe politique (on l’a vu avec Sarkozy, Valls, gauche droite confondues), ne peut résoudre ce dilemme cornélien de l’extension des libertés individuelles en terme d’économie de marché et de libre concurrence, au point d’en oublier le bien commun, pilier du vivre ensemble.

Il est en effet cocasse de remarquer que ces mêmes nouveaux inquisiteurs qui pointent le « séparatisme » et la « gangrène de nos universités par l’islamo-gauchisme » en France, sont ceux-là même qui participent au niveau international, à la prospérité d’un islamo-néolibéralisme en finançant, armant les pires régimes autoritaires et pétromonarchies du monde musulmans8. Pourtant lorsque des qataris rachètent le PSG et que de riches fortunes du Golfe ou d’ailleurs investissent ou rachètent des fonds financiers, ou que des industriels développent au niveau national les niches du Halal, quelques voix peuvent s’en émouvoir, notamment dans l’extrême droite, mais pas les membres de la Macronie qui voient avec bienveillance tout ce qui peut avoir attrait au commerce ou à l’entreprenariat, au libre Marché. D’ailleurs, l’auto-entreprenariat, l’ubérisation, et tout cet effet de mode de coaching de développement personnel sont inspirés de cette tendance américaine, loin d’une tendance islamogauchiste ! Et que dire du salon du Bourget ou du pèlerinage de la Mecque avec tous les codes du commerce et du consumérisme (enseignes atlantistes KFC, Coca-Cola, etc. qui feraient retourner dans leur tombe les compagnons du prophète auxquels les Salafistes se réclament être les dignes héritiers).

En effet curieux débat, lorsque à l’instar de Haouès Seniguer9 explique que rien ne semble résister au rouleau compresseur du capitalisme jusqu’aux hauts lieux saint de la Mecque. Khaled Ridha de rappeller à l’échelle internationale dans son excellent ouvrage Le Capitalisme, l’Islam et le socialisme10, « Les Etats-Unis et la Grande Bretagne ont été le fer de lance de cette reprise en main de l’économie par les ultra-orthodoxes, avec pour conséquences la privatisation généralisée des secteurs de l’énergie, des communications, des transports, de la santé et de l’enseignement, vague accompagnée de la libération des échanges au niveau international.

(…) C’est le Centre Capitaliste, et en particulier le néolibéralisme triomphant aux Etats-Unis qui influencera en profondeur les mouvements islamistes.

Confortant les courants conservateurs, le libéralisme ambiant a mis en sourdine toute la problématique de la justice sociale. Désormais, c’est la réussite individuelle qui est le moyen d’atteindre l’objectif final : l’instauration d’un pouvoir islamique. »

Florence Bergeaud Blackler dans Le marché halal ou l’invention d’une tradition11 pose les bonnes questions, que le pseudo débat sur le séparatisme et « la gangrène islamogauchiste » occulte. La responsabilité de nos dirigeants. Du simple rituel d’abattage au tourisme halal, en passant par les aliments, les médicaments et la mode, le marché halal s’étend aujourd’hui sur tous les continents. Qu’est-ce qui a rendu possible un tel élargissement du  » système halal  » ? Du cœur des abattoirs jusqu’aux comités où se décide ce qui est  » charia-compatible  » et ce qui ne l’est pas. Elle montre d’une part que le marché halal, loin de reposer sur une tradition, est une invention récente, et d’autre part que celle-ci n’aurait pas été possible si les intérêts marchands ne passaient pas dans ce domaine avant la neutralité des États et la liberté religieuse.

De plus, dans les débats sont souvent confondues laïcité et sécularisation, et surtout assimilationnisme à la française et multiculturalisme à l’anglo-saxonne. Le problème en France c’est que nos élites ont voulu un modèle économique néolibéral fondé sur l’intérêt individuel (Smith, Mill) favorisant la libre concurrence de groupes financiers ou industriels. Ce qui a conduit à ces tensions entre privé versus public, et où souvent l’Etat au lieu d’être un arbitre a plutôt favorisé le privé, si ce n’est flirter dans des conflits d’intérêts. Le problème n’est pas tant religieux, ou plutôt si, une crise religieuse, au sens de crise de sens et des idées, voire identitaire, qu’avait révélé Emmanuel Todd dans Sociologie d’une crise religieuse, Qui est Charlie ?12. Une crise existentielle et de sens sans précédent depuis la mondialisation et ce sentiment de déclassement de la France et des français…

D’ailleurs, cette notion de séparatisme que d’aucuns ont qualifié de Territoires perdus de la République, ne s’inscrit nullement dans la tradition historique française, celle du Roi Soleil affirmant « l’Etat c’est moi » ou encore la centralisation qui perdure depuis le modèle jacobin. Les quartiers défavorisés et ghettoïsés s’inscrivent plutôt dans une sociologie américaine ou anglo-saxonne axée sur une organisation territoriale faites de communautés et de classes sociales.

Michel Onfray récemment dans l’émission interdit d’interdire sur RT13, a comparé le négationnisme de ceux qui disent qu’il n’y a pas de chambres à gaz à ceux qui disent qu’il n’y a pas d’islamogauchisme ! On peut s’interroger sur la scientificité du propos. Ce qui est problématique, c’est son réductionnisme d’un islam essentialisé. Cette pensée et cette réalité, et nous y reviendrons dans un prochain article, est située au-delà des cadres que l’on voudrait établis de façon arbitraire selon une vision traditionnelle de l’orientalisme ou de l’islamologie actuelle, circonscrite à une arabité ou à un « islam insécable », dont le pseudo-traditionalisme ou plutôt le néo-traditionalisme sont rarement soulignés14.

Alors que le wahabo-salafisme et l’islam politique (Frères Musulmans) minoritaires mais très influents sont intégrés au Marché mondial néolibéral. Cette grille de lecture peut sembler réduire la civilisation arabe à une forme d’Homo islamicus à l’instar d’un Homo-economicus ou Homo-consumericus Halal. Sociétés musulmanes confrontées aux mêmes outrances de l’individualisme réduit à n’être qu’un consommateur, au détriment du citoyen et de sa dimension critique, politique et contestataire.

Khaled Ridha15 explique aussi le virage à droite des Frères Musulmans et leur conversion au néolibéralisme. Et comment l’AKP turc en a fait de même en conciliant libéralisme et conservatisme. L’auteur met en exergue un capitalisme islamiste, le culte de la richesse, le Management comme culture, la défense du néolibéralisme. Il affirme même, « On ne sait par quel miracle, cette religion dont « l’hostilité à l’esprit capitaliste n’est pas seulement morale mais aussi inscrite dans la loi » est passée au statut de religion en symbiose avec le néolibéralisme !

Ce renversement trouve en partie son explication dans la conversion de l’islamisme politique au néolibéralisme : retrait de l’Etat, valorisation du privé, focalisation sur l’individu en lieu et place d’une réflexion sur la réforme des collectifs, reprise des valeurs du monde de l’entreprise…

(…) C’est l’hostilité aux idéologies de gauche qui constitue le dénominateur commun entre les Frères Musulmans, le Hizb al Tahrir et la nébuleuse Salafi.

L’adhésion des Frères au crédo néolibéral les met en porte à faux avec les revendications populaires qui constituent l’assise du « Printemps arabe ».

De même sous nos cieux, les citoyens réduits à rien comme on l’a vu dans leur liberté de manifester (philosophie individualiste anglo-saxonne, Smith, Mill, Milton, Hayek), face à la décision implacable et répressive de la Macronie en total rupture avec l’intérêt commun (Rousseau, Pacte social, philosophe des Lumières). Schizophrénie dès qu’il s’agit du multiculturalisme à l’anglo-saxonne, ou le sécularisme version anglo-saxon… comme si l’assimilationnisme qui a fait des déchirements depuis l’affaire Dreyfus était le modèle par excellence (le même modèle qui au forceps a fait des juifs venus du monde entier des sionistes formatés16, ou encore ce que les chinois font aux minorités tibétaines ou Ouïghours, et la junte militaire birmane aux Rohingyas). Et pendant ce temps les jeunes regardent Netflix et s’imbibent du modèle anglo-saxon où chacun fait ce qu’il veut ou est ce qu’il veut (croyant, gay, transsexuel, etc.) et on s’étonne des résultats de l’IFOP sur leur conception de la laïcité, trouvant que celle de leurs parents est un peu trop rigides, formatant chaque citoyen comme le ferait tout bon régime totalitaire. Au final Onfray parle de tout et n’importe quoi, et il se contredit. Onfray et Bruckner, si on nous avait dit cela quelques années auparavant nous aurions dit non pas possible… La fin de la civilisation ne commence-t-elle pas là, quand un soit disant hédoniste libertaire se met avec un réac néoconservateur ?

Il serait peut-être temps de s’interroger sur les contradictions d’une volonté d’américanisation, de marchandisation et de libre concurrence à outrance, prônant un individualisme de consommation, et cette volonté de garder une identité nationale héritée de représentations d’imaginaires pour ne pas dire de mythologies et d’un roman national propres à chaque peuple. Questions qui traversent toutes les nations, toutes les sociétés, toutes les ethnies et religions et groupes d’obédiences diverses. Même s’il est vrai que cette réalité de citoyens cosmopolites mondialisés et pluri-identitaires semble être le remède à toute montée de nationalisme, de racisme, de sectarisme. Comment dès lors concilier cette dimension économique et sociale avec le politique ? Quand est-ce que cessera cette vieille rhétorique identitaire et nationaliste si chère à l’extrême droite ? Est-ce la seule façon de garder un semblant de cohérence avec soi pour se définir face ou contre les autres ?

En attendant, comme le souligne si bien Juliette Grange17 il ne faudrait pas oublier d’évoquer l’influence ô combien plus effective et réelle du mouvement néoconservateur français, qui mène une guerre des idées, qui est antidémocratique et antirépublicain, s’exprimant dans les think tanks, les activités de lobbying et groupes confessionnels. Ce mouvement a pour principale caractéristique d’affirmer ensemble le néolibéralisme et le retour aux valeurs morales et religieuses. L’Etat étant chargé d’imposer à la société l’un et l’autre, et à lui-même la mise en œuvre des valeurs du marché. Imposant une guerre des idées, ou hégémonie culturelle au sens gramscien, dans le champ intellectuel (philosophie et sciences humaines), jusqu’à se populariser dans les réseaux sociaux, les blogs et la presse.

D’ailleurs rien de surprenant à ce que Pascal Bruckner préface un livre qui n’a pas eu jusqu’ici l’effet médiatique que lui aura procuré cette polémique sur le séparatisme et « la gangrène de l’islamogauchisme de nos universités ». Toutes les idées, et les lieux communs nourrissant le débat sur le sujet et apportant de l’eau au moulin de l’extrême droite s’y trouvent. Sami Biasoni18 l’écrit, « Il faut croire qu’en un sens, l’intuition gaullienne se concrétise aujourd’hui de manière particulièrement éclatante ; parce que la France a progressivement renoncé à « faire Nation », parce que le soft power outre-Atlantique impose une vision multiculturaliste formatée du monde, parce que la postmodernité fonde le primat de l’individu sur la transcendance du commun, et parce que d’aucuns attisent les tensions communautaires en instrumentalisant l’histoire à leur avantage, toute velléité sincère d’assimilation est aujourd’hui condamnée à paraître au mieux comme suspecte, au pire foncièrement discriminatoire. « Chaque diaspora a sa stratégie d’“intégration”, écrit Éric Zemmour, 95 % des personnes ayant un nom arabo-musulman ont aussi un prénom arabo-musulman ; 75 % des Asiatiques nés en France ont un prénom français. » Ces chiffres sont loin d’être anodins, ils témoignent de cette fragmentation dont se revendiquent les chantres de l’indigénisme. »

Il est étonnant à postériori lorsque Juliette Grange rappelle si justement, « Mais le néoconservatisme « à la française » présente aussi des traits de parenté avec certaines formes d’extrême gauche. »

Car après tout, que ce soit le judaïsme, le christianisme ou l’islam, peuvent être influencé et revendiquer toutes les tendances du spectre politique, de l’extrême-gauche en passant par le centre jusqu’à l’extrême droite. Bien entendu, nous comprenons bien que ce qui est remis en cause lorsque la Macronie s’attaque aux universités, c’est tout cet héritage critique qui déconstruit ce que nous avons développé dans cet article.

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Comme quoi la gauche a bon dos19 et le néolibéralisme se joue des bonnets blancs ou blancs bonnets. Disons bonnets d’ânes.

Amine Ajar.

1 Didier Leschi, Ce grand dérangement, L’immigration en face, éd. Tracts Gallimard.

2 David Cayla, Populisme et néolibéralisme, il est urgent de tout repenser, éd. de Boeck Supérieur.

3 Michelle Zancarini-Fournel, Les luttes et les rêves, Une histoire populaire de la France de 1685 à nos jours, éd. ZONES.

4 Ibid.

5 Francis Dupuis-Déri, Histoire politique d’un mot aux Etats-Unis et en France, éd. LUX. Ou lire aussi l’excellent David Graeber, La démocratie aux marges, éd. Champs Flammarion, essais.

6 Michel Pinton, L’identitarisme contre le bien commun, Autopsie d’une société sans objet, éd. FYP.

7 Vanessa Codaccioni, Répression, L’Etat face aux contestations politiques, éd. Textuel. Ou encore, La société de vigilance, Auto-surveillance, délation et haines sécuritaires, éd. Textuel.

8 Georges Corm, La question religieuse au XXIème siècle, éd. La Découverte. Lire aussi Richard Labévière, Terrorisme Face cachée de la mondialisation, éd. Pierre Guillaume De Roux

9 Haouès Seniguer, Les (néo) Frères musulmans et le nouvel esprit capitaliste : entre rigorisme moral, cryptocapitalisme et anticapitalisme, éd. Le bord de l’eau.

« Pour les néo Frères Musulmans, le fric c’est chic », https://www.facebook.com/oummacom/videos/pour-les-n%C3%A9o-fr%C3%A8res-musulmans-le-fric-cest-chic/247978709530814/

10 Khaled Ridha, Le Capitalisme, l’Islam et le socialisme, essai, éd. Publibook.

11 Florence Bergeaud-Blackler, Le marché halal ou l’invention d’une tradition, éd. Seuil.

12 Emmanuel Todd, Sociologie d’une crise religieuse, Qui est Charlie ?, éd. Points, Essais.

13 Michel Onfray invité de Taddeï dans Interdit d’interdire, Le naufrage de notre civilisation ?, in RT, Youtube.

14 Georges Corm, Pensée et politique dans le monde arabe, contextes et problématiques, XIXè-XXème siècle, éd. La Découverte.

15 Khaled Ridha, Ibid. p. 491-517.

16 Sylvain Cypel, L’Etat d’Israël contre les juifs, éd. La Découverte.

17 Juliette Grange, Les néoconservateurs, éd. AGORA.

18 Biasoni, Sami. Français malgré eux : racialistes, décolonialistes, indigénistes : enquête sur ceux qui veulent déconstruire la France, éd. L’artilleur.

L’Artilleur dans laquelle Sami Biasoni a publié son livre est une maison d’édition dont la ligne éditoriale est révisionniste, identitaire. Rien que le nom qu’ils ont donné ça sent la première ou la deuxième guerre mondiale… ils auraient dû l’appeler les éditions Pétainistes, ou éditions Camus (en hommage à Renaud Camus) ou encore Les éditions Bat Ye’Or (en hommage à cette révisionniste et messianiste dont les thèses sont proches de celles d’Oriana Fallaci), ou Les éditions Drumont, ou en enfin éditions Zemmour. Maison d’édition qui a édité « Histoire de l’islamisation française de 1979 à 2019 », rien que ça!! Comme Drumont qui avait écrit La France juive…

19 Collectif avec La Revue internationale des livres et des idées, Penser à gauche, Figures de la pensée critique aujourd’hui, éd. Amsterdam.

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2 commentaires

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  1. Bonjour,
    vous parlez d’une “tradition française issue de l’héritage de la Révolution française et des philosophies des Lumières”, en vérité, cette tradition est une désolation et ces lumières sont des ténèbres.
    Mettez vous urgemment à la lecture du Livre de la Genèse, des autres livres du Pentateuque, avec une volonté de connaître la Vérité.

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