Après des examens médicaux approfondis, le médecin traitant a découvert que Hadjer est aussi atteinte d’« une hypotrophie, liée sans doute à sa cardiopathie, et d’une anémie avec splénomégalie (II) et bilirubine élevée », lit-on dans le résumé de sortie délivré par le service de pédiatrie du CHU de Tizi Ouzou, datant de novembre 2005. Selon sa mère, éplorée, Hadjer ne dispose que de six mois pour pouvoir continuer à vivre. « Au-delà de deux ans d’âge, je perdrais ma fille », explique-t-elle les larmes aux yeux.
Son médecin à Tizi Ouzou l’a donc orientée vers la clinique de Bou Ismaïl de Tipaza pour effectuer un KT et subir d’autres traitements médicaux spécialisés. Mais les efforts de la mère de Hadjer pour sauver la vie de cet ange n’ont abouti à aucun résultat. « Je n’ai pas cessé de courir après les médecins de l’hôpital de Bou Ismaïl pour hospitaliser ma fille. A chaque fois, ils me disent que le matériel radiologique est en panne alors que ce genre d’appareils doit être constamment entretenu », dénonce-t-elle en précisant que des médecins lui auraient conseillé d’aller dans une clinique privée. Mais à eux seuls, les coûts des premiers examens médicaux s’élèvent à plus de 10 millions de centimes.
Et « moi je ne sais pas où je pourrais trouver cet argent qui me permettrait de voir grandir ma fille comme tous les autres enfants », se lamente-t-elle, l’air désappointé. Devant l’urgence d’une telle intervention médicale, la mère de Hadjer a eu recours à la presse à la recherche d’une âme charitable qui l’aiderait à sauver la vie à Hadjer et à mettre fin à sa souffrance. Pour ceux qui veulent faire preuve d’humanité, ils peuvent appeler au 093948504.
Lyès Menacer
Source El Watan
http://www.elwatan.com/spip.php ?page=article&id_article=62516
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