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Nicole Guedj, communautariste en chef

On croyait la secrétaire d’Etat aux droits des victimes fervent défenseur de la République et de la laïcité. N’a-t-elle pas été parmi les plus chauds partisans de l’interdiction du voile à l’école, comme membre de la commission Stasi ? Eh bien non ! Mme Guedj a participé, le 13 mars, à une soirée organisée par l’Agence juive, visant à inciter les participants à émigrer en Israël. Pour l’occasion, elle a avoué qu’elle avait participé à la fondation de L’Union des patrons juifs de France (UPJF), une association qui ne fait pas particulièrement partie des organisations communautaires les plus modérées. Enfin, cerise sur le gâteau, elle a déclaré haut et fort qu’il n’était pas facile pour elle de “défendre Israël quoi qu’il arrive”.

L’affaire est révélée dans un article du Point de cette semaine. A la lecture de ce compte-rendu édifiant, signé par Stéphanie Marteau et Christophe Deloire, on apprend que cette soirée était exclusivement réservée aux femmes. Le maire de Montreuil n’a-t-il pas récemment interdit un défilé de mode islamique, parce qu’il était seulement ouvert aux femmes ?

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Ajoutons que la secrétaire d’Etat aux droits de victimes, qui a reçu en grande pompe Marie Leblanc, l’affabulatrice qui accusait “quatre maghrébins et deux noirs” de l’avoir agressée, a bien spécifié qu’elle mangeait kasher. D’ailleurs, tout son cabinet ministériel mange kasher, “tout le monde s’est mis au pas”, dit-elle. C’est plus simple. Elle fait appel à un traiteur, sans doute aux frais de la République.

Que dirait-on si un ministre musulman soutenait ouvertement la Palestine, s’il assistait à des réunions non mixtes et s’il faisait manger exclusivement de la viande halal dans son ministère ? Gageons qu’il ne resterait pas en fonction plus d’une journée après ces révélations. Mme Guedj est toujours là. En anglais, on appelle cela le “double standard policy”. En français : deux poids, deux mesures…

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