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Collaboration Israël/Maroc dans l’espionnage

La société de cyber espionnage israélienne NSO a aidé le régime de Mohamed VI à traquer un journaliste, dénonce l’ONG Amnesty International au terme d’une enquête approfondie.

Le rapport d’Amnesty, qui concerne le journaliste marocain Omar Radi, intervient quelques jours seulement après que NSO, une firme fondée par d’anciens du Mossad, avait promis aux Nations-Unies de travailler « proprement ». Autant demander du lait à un bouc !

NSO a déjà été mis en cause pour son contrat avec l’Arabie Saoudite, qui s’en était servi pour traquer les allers et venues de Jamal Khashoggi, avant d’assassiner cet opposant et de le découper en morceaux dans les locaux du consulat saoudien à Istanbul.

Omar Radi est un journaliste indépendant, qui réside à Rabat. Il a été détenu pendant une semaine en décembre dernier, peu après la publication d’un tweet critique vis-à-vis du système judiciaire local, en matière de répression des manifestations notamment. En mars, il a écopé pour ce tweet d’une condamnation à quatre mois de prison avec sursis, ainsi qu’au paiement d’une amende.

Radi n’est pas le seul opposant, tant s’en faut, à subir les foudres du régime marocain. Amnesty a recensé au moins dix cas semblables entre novembre 2019 et mars dernier, avec des condamnations allant jusqu’à 4 ans de prison à la clé. Sans surprise, plusieurs de ces condamnations résultent d’opérations d’espionnage réalisées avec les outils de NSO.

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Dans une interview à Forbidden Stories, un site de défense de la liberté d’expression, Radi ne se déclare pas surpris de ses mésaventures. « Les autorités marocaines achètent tout ce qu’elles peuvent en matière d’instruments d’espionnage et de surveillance (…) Le Maroc est un Etat policier, alors cela n’a rien d’étonnant », dit-il.

Omar Radi n’est pas dupe non plus de la collaboration plus générale entre Israël et le Maroc, même si les deux pays n’entretiennent pas de relations diplomatiques officielles. « Ce sont des régimes amis (…) : Israël fournit du matériel police, des Tasers, toutes sortes de choses pouvant servir à la répression ».

Les logiciels espions vendus par NSO ont déclenché une vague d’indignation au niveau mondial, y compris de la part de Facebook qui a déposé plainte contre l’entreprise israélienne, actuellement en cours devant une juridiction états-unienne.

EuroPalestine

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3 commentaires

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  1. Le Maroc n ‘a honte de rien .Il faut se rappeler que ce pays a trahi les armées musulmanes en donnant au Mossad les plans de notre armée.
    En fait Allah n est pas inattentif a ce que fait ce pays.Ceux qui magouille avec l ‘ennemie sioniste sont comme eux .C’est un verset explicite du coran qui le dit.L’Algerie n n’a pas intérêt d’ouvrir ses frontières si elle ne veut pas être déstabilisé par le Maroc jaloux de nos richesse et de l ‘histoire des HOMMES que ce pays a vu naitre

  2. Malheureusement pour le Maghreb, pendant que les pays européens font de leur mieux pour le bien être de leurs citoyens respectifs, le Maroc et l’Algérie gâchent leurs ressources pour foutre le bordel dans les rangs de leurs peuples respectifs, peut importe qui commence le premier, c’est contre la volonté des deux peuples frères malgré leur responsables. https://www.lebrief.ma/6521-lalgerie-annonce-la-construction-dune-base-militaire-en-face-de-celle-des-far?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=newsletter_25-06-2020&utm_term=bref&email=nejjar_2000%40yahoo.fr

  3. C’est plus simple, vous reprenez donc l’article accusant le Maroc, voici la contre information, le Maroc est très transparent, il n’est plus dans les années 60 :

    Omar Radi de nouveau convoqué par la BNPJ

    Omar Radi, journaliste et activiste marocain, est de nouveau convoqué par la Brigade nationale de la police judiciaire. Il est interpellé, sur ordre du procureur du roi auprès la cour d’appel de Casablanca, pour son «implication présumée dans une affaire d’obtention de financements de l’étranger, en relation avec des services de renseignement». Cette convocation intervient après la publication d’un rapport d’Amnesty International, accusant l’État marocain d’espionner le téléphone de Radi.
    Par H.L.B, Publié le 25/06/2020, mis à jour le 25/06/2020

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