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1949-2019 : comment les communistes ont sorti la Chine du sous-développement

Les médias occidentaux ont beau tenter d’occulter cette évidence, elle saute aux yeux : la Chine a accompli en 70 ans ce qu’aucun pays n’a réussi à faire en deux siècles. En fêtant l’anniversaire de la République populaire, proclamée par Mao Zedong le 1er octobre 1949, les Chinois savent quelle est la situation de leur pays. Mais ils savent aussi dans quel état il se trouvait en 1949. Dévasté par des décennies de guerre civile et d’invasion étrangère, c’était un champ de ruines. 
« La Chine d’avant 1949, rappelle Alain Peyrefitte, c’est un pays du Moyen-Âge, (..) un pullulement de mendiants à moignons, d’enfants couverts de plaies, de cochons noirs et de chiens efflanqués ; des loques, parmi lesquels se glissent quelques brocarts. Quand les éléments se fâchaient, la famine balayait tout. Les paysans étaient ruinés d’avance ; en cas de sécheresses ou d’inondations, ils ne disposaient pas de la moindre réserve » (Quand la Chine s’éveillera, le monde tremblera, 1973, T. 2, p. 85). 
D’une pauvreté inouïe, le pays ne représente plus qu’une part infime du PIB mondial, alors qu’il en représentait 30% en 1820, avant que le déclin de la dynastie Qing et l’intrusion des puissances occidentales prédatrices, bientôt rejointes par le Japon, n’aient ruiné cette prospérité. Ravagés par la guerre, les digues et les canaux sont délabrés. Faute d’entretien, le réseau ferroviaire est dans un état lamentable. Nourrissant à peine le monde rural, l’agriculture est tragiquement sous-équipée. 
Composée à 90% de paysans faméliques, la population a le niveau de vie le plus faible de la planète : il est inférieur à celui de l’Inde ex-britannique et de l’Afrique sub-saharienne. Sur cette terre où l’existence ne tient qu’à un fil, l’espérance de vie est comprise entre 36 et 40 ans. Abandonnée à son ignorance malgré la richesse d’une civilisation plurimillénaire, la population chinoise compte 80% d’analphabètes. 
Aujourd’hui, l’économie chinoise représente 18% du PIB mondial en parité de pouvoir d’achat, et elle a dépassé l’économie américaine en 2014. La Chine est la première puissance exportatrice mondiale. Sa puissance industrielle représente le double de celle des Etats-Unis et quatre fois celle du Japon. Pourtant l’endettement global du pays (dette publique et privée) est inférieur à celui des Etats-Unis (250% contre 360%) et sa dette extérieure est faible.
Première puissance créditrice, la Chine détient les réserves de change les plus importantes du monde (3 000 milliards de dollars). Premier partenaire commercial de 130 pays, elle a contribué à 30% de la croissance mondiale au cours des dix dernières années. La Chine est le premier producteur mondial d’acier, de ciment, d’aluminium, de riz, de blé et de pommes de terre. Avec 400 millions de personnes, les classes moyennes chinoises sont les plus importantes du monde, et 140 millions de Chinois sont partis en vacances à l’étranger en 2018.  
Ce développement économique a amélioré les conditions d’existence matérielle des Chinois de façon spectaculaire. L’espérance de vie est passée de 40 à 64 ans sous Mao (de 1950 à 1975) et elle approche aujourd’hui 77 ans (contre 82 ans en France, 80 ans à Cuba, 79 ans aux USA et 68 ans en Inde). Le taux de mortalité infantile est de 7‰ contre 30‰ en Inde et 6‰ aux Etats-Unis. L’analphabétisme est quasiment éradiqué. Le taux de scolarisation est de 98,9% dans le primaire et de 94,1% dans le secondaire. 
Encore plus significatif, le taux de pauvreté, selon la Banque mondiale, est passé de 95% en 1980 à 17% en 2010 et 3,1% en 2017. Xi Jinping a promis son éradication pour 2020. Selon Branko Milanovic, ex-économiste en chef à la Banque mondiale, l’apparition d’une énorme classe moyenne en Chine est la principale cause de la réduction des inégalités mondiales entre 1988 et 2008. En vingt ans, 700 millions de personnes ont été extraites de la pauvreté. Le salaire moyen a doublé, notamment sous l’effet de la mobilisation ouvrière, et les entreprises étrangères ont commencé à délocaliser leur activité à la recherche d’une main d’œuvre moins coûteuse. 
L’une des questions fondamentales du développement est celle de l’accès aux technologies modernes. La Chine de Mao a d’abord bénéficié de l’aide de l’URSS, mais elle a été interrompue en 1960 lors du schisme sino-soviétique. C’est pour régler ce problème crucial que Deng Xiaoping a organisé en 1979 l’ouverture progressive de l’économie chinoise aux capitaux extérieurs : en échange des profits réalisés en Chine, les entreprises étrangères y procéderaient à des transferts de technologie en faveur des entreprises chinoises. 
En 40 ans, les Chinois ont assimilé les technologies les plus sophistiquées, et l’élève a dépassé le maître ! Aujourd’hui, la part de la Chine dans les industries de haute technologie atteint 28% du total mondial et elle devrait surclasser les Etats-Unis en 2021. Il est vrai que la Chine dispose de ressources humaines considérables. Elle envoie 550 000 étudiants à l’étranger et elle en reçoit 400 000. Dotée de 80 technopoles, elle est numéro un mondial pour le nombre de diplômés en sciences, technologie et ingénierie, et elle en forme quatre fois plus que les Etats-Unis. 
Cette percée technologique du géant chinois va désormais de pair avec la transition écologique. Signataire de l’Accord de Paris sur le climat, la Chine est le premier investisseur mondial dans les énergies renouvelables. Elle possède 60% des panneaux solaires et 50% des éoliennes de la planète. 99% des bus électriques en service dans le monde sont fabriqués en Chine. Elle possède 50% des véhicules électriques et elle en fabrique trois fois plus que les Etats-Unis. 
La Chine a aussi le réseau ferré à grande vitesse le plus grand du monde (30 000 km) et elle a pour objectif de passer à 40 000 km. L’entreprise publique chinoise CRRC est numéro un mondial de la construction de TGV : elle fabrique 200 trains par an et travaille pour 80 pays. Enfin, la Chine a engagé la plus grande opération de reboisement de la planète (35 millions d’hectares). Prenant au sérieux la désastreuse pollution de l’atmosphère dans la région de Pékin, elle a réussi à y réduire de 50% les émissions de particules toxiques en cinq ans. 
Ce développement spectaculaire de la République populaire de Chine est le résultat de 70 ans d’efforts titanesques. Pour y parvenir, les Chinois ont inventé un système socio-politique original, mais que les catégories en usage en Occident peinent à décrire. Loin d’être une « dictature totalitaire », en effet, c’est un système néo-impérial dont la légitimité repose exclusivement sur l’amélioration des conditions d’existence du peuple chinois. 
Organe dirigeant du pays depuis 1949, le Parti communiste chinois sait que la moindre déviation hors de la ligne du mieux-être collectif serait incomprise et provoquerait sa chute. Habitués à penser que la démocratie repose sur le rituel électoral, les Occidentaux ne comprennent pas ce système. D’ailleurs, ils ne voient même pas que leur « démocratie » s’accommode d’une désignation du président par les banques, alors qu’en Chine les banques obéissent au président. 
Pour conduire le développement du pays, les communistes chinois ont bâti une économie mixte pilotée par un Etat fort. Son objectif prioritaire est la croissance, appuyée depuis les réformes de 1979 sur la modernisation des entreprises publiques dominant les secteurs-clé, la constitution d’un puissant secteur privé, le recours aux capitaux étrangers et les transferts de technologie en provenance des pays plus avancés. Contrairement à ce qu’on dit parfois, c’est Mao Zedong lui-même qui a initié ce processus en 1972, lorsqu’il a rétabli les relations avec les Etats-Unis. 
Pour développer le pays, il fallait dîner avec le diable ! Manifestement, les communistes chinois ont appris à le faire. Mais ce rapprochement avec l’Occident capitaliste, ce « compromis acrobatique » visé à juste titre par certains marxistes, était un moyen et non une fin. Tout en justifiant l’ouverture économique, Jiang Zemin a rappelé en 1997 que la Chine ne perdait pas de vue l’édification du socialisme. C’est pourquoi l’État doit conduire le développement, la propriété publique rester dominante et le secteur financier demeurer sous contrôle. 
Il y a deux siècles, la Chine était encore l’atelier du monde. Aggravant ses contradictions internes, l’impérialisme occidental a ruiné l’empire mandchou vieillissant. Les guerres du XXème siècle, à leur tour, ont plongé le pays dans le chaos. Aux yeux des Chinois, la République populaire de Chine a pour vertu d’avoir mis fin à ce long siècle de misère et d’humiliation qui commence en 1840 avec les « guerres de l’opium ». Libérée et unifiée par Mao, la Chine s’est engagée sur la voie étroite du développement. D’une pauvreté aujourd’hui inimaginable, isolée et sans ressources, elle a exploré des chemins inconnus et tenté, avec le maoïsme, de transformer radicalement la société. 
Plus précisément, le maoïsme se caractérise par la tentative, pour reprendre la terminologie marxiste, d’accélérer le développement des forces productives en misant sur la transformation révolutionnaire des rapports sociaux. Autrement dit, de généraliser la lutte des classes à l’intérieur du pays pour consolider le socialisme. Ce volontarisme a eu des effets positifs en contribuant à généraliser l’éducation, mais il a complètement échoué à stimuler l’économie. Contrastant avec l’accroissement démographique causé par les progrès sanitaires, l’effondrement de la production agricole a provoqué la catastrophe du « Grand Bond en avant », qui fut responsable – avec les conditions climatiques et l’embargo occidental – de la dernière famine qu’ait connue la Chine (1959-1961). 
Avec la Révolution culturelle, dont le point culminant fut atteint en 1966-68, Mao et les Gardes Rouges décidèrent à nouveau de mobiliser les masses, mais contre le parti lui-même afin de l’empêcher de « restaurer le capitalisme » et de sombrer dans un « révisionnisme » de type soviétique. Cette révolution dans la révolution a rapidement rencontré ses limites. En cultivant l’effervescence idéologique d’une jeunesse fanatisée, elle a causé des violences inutiles et des destructions qui contrariaient l’effort de développement. Tournant à vide, cette agitation a généré un chaos qui appelait nécessairement sa négation, et l’Armée populaire de libération se chargea en effet d’y mettre un terme. 
Dans une résolution adoptée en 1982, Le Parti communiste chinois a porté un jugement sévère sur cette expérience historique, qualifiée de « dérapage gauchiste », et il a progressivement engagé des réformes. Marxiste à sa façon, le « socialisme aux caractéristiques chinoises » défini en 1997 repose alors sur l’idée que le développement des forces productives est la condition indispensable de la transformation des rapports sociaux, et non l’inverse. 
Comme l’écrit Jean-Claude Delaunay, « la révolution fut conçue par les fondateurs du marxisme comme un fruit devant être cueilli quand il serait mûr, et qui le serait en toute vraisemblance car le verger était fourni ». Mais pour les communistes chinois, la révolution serait plutôt « le fruit d’un verger qu’il faudrait d’abord cultiver, puis faire grandir et tailler en conséquences». (Les trajectoires chinoises de modernisation et de développement, 2018, p. 283). En clair, le socialisme n’est pas le paupérisme ! Et pour engager la transformation des rapports sociaux, encore faut-il assurer un certain niveau de développement des forces productives. 
Après avoir libéré et unifié le pays, aboli le patriarcat, réalisé la réforme agraire, amorcé l’industrialisation, doté la Chine du parapluie nucléaire, vaincu l’analphabétisme, donné aux Chinois 24 ans d’espérance de vie supplémentaire, mais aussi commis des erreurs tragiques dont le peuple chinois a tiré le bilan, le maoïsme a passé la main après 25 ans de règne (1950-1975). Ses successeurs ont alors tenu compte des inflexions de la vie internationale et tiré parti de la mondialisation, mais sans jamais lâcher le gouvernail. Forts des enseignements du passé, les Chinois ont multiplié leur PIB, industrialisé le pays, vaincu la pauvreté, élevé le niveau scientifique et technologique du pays de façon inédite. 
L’expérience historique de la République populaire de Chine est unique : c’est la réussite d’une stratégie de sortie du sous-développement à une échelle sans précédent, et sous la direction exclusive d’un parti communiste. Certes les problèmes demeurent immenses (vieillissement de la population), les paradoxes stupéfiants (un socialisme avec des capitalistes), les fragilités non négligeables (fléchissement de la croissance). Mais la Chine de 2019 a l’intention de poursuivre le mouvement. Elle entend bâtir une « société de moyenne aisance », développer son marché intérieur, promouvoir la transition écologique. Il faudra se faire une raison : décidée à refermer la parenthèse de la domination occidentale, la Chine aspire à retrouver la place qui lui revient.  

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22 commentaires

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  1. @Tahar. Absolument toutes les religions, toutes les idéologies … quand elles cherchent à s’imposer au monde. Voilà pourquoi je suis pour la souveraineté des nations. Inversement, je n’ai qu’un seul pays et j’y tiens. Je le défends donc avec mes mots. A un moment donné, il faut être concret et sortir des généralités.
    Celui qui cherchera à vous imposer ses idées sera toujours un adversaire. C’est assez simple à saisir. Par ailleurs, vous ne choisissez pas toujours de vous engager dans une guerre parfois on vous désigne comme ennemi pour toutes sortes de raisons auxquelles on peut adhérer ou pas. C’est exactement ce que les islamistes et les djihadistes font. Alors que ferait Saladin à votre avis aujourd’hui dans cette situation ?

  2. @tahar. Pour les philosophes on peut en débattre effectivement. Car les sages que vous citez vous les jugez aussi sur leurs idées. Peut-être faudrait-il commencer par définir ce qu’est la sagesse et comment on l’incarne. Pour les chinois, le sage est sans idée et aussi il n’agit pas. Doit on dire alors que Gandhi est un sage ? Ses idées il les a empruntées à l’hindouisme et elles ont soutenu son action. Pourquoi ne pas reconnaître alors qu’un sage est celui qui vit selon des préceptes de sagesse ? Heraclite, Diogène, Marc Aurèle, François d’assise relèvent alors de cette définition tout comme Gautama, Gandhi, voire Confucius ou Lao Tseu même si on n’est sûr de rien concernant la vie qu’ils ont réellement menée. Nul besoin d’ailleurs d’avoir créé des préceptes de sagesse, d’avoir inspiré des foules ni même d’être connu. Il y a ainsi sans doute foule de sages inconnus. Les chinois vous diront ainsi que la sagesse va avec la fadeur. Dans votre liste, il faut d’ailleurs distinguer Gautama qui n’était plus un homme quand il a atteint l’Eveil. C’est hors de portée de la plupart des mortels.

    • @Zarathoustra. Je maintiens ce que je disais dès le début de notre échange ; ne faut-il pas relativiser ? Car il n’y a ici rien d’algébrique.
      Je disais simplement espérer que la sagesse primera sur d’autres dynamiques, ainsi que l’a montré l’attitude de Saladin en conquérant Jérusalem comparée à celle du roi Richard.
      Je ne juge rien ni personne ; je constate ce que l’histoire montre… et, je vous cite, le communisme a montré son degré de nuisance ; seulement le communisme ?
      Toutes les idéologies, toutes les religions, les politiques, certaines philosophies, sont dans le même cas ; le problème est ailleurs.
      Il est donc indiqué de bien désigner l’adversaire, si adversaire il y a… et à mon sens, l’adversaire est une certaine façon de voir le monde ; par exemple, le droit illimité de la propriété privée qui peut en théorie permettre à un seul individu de posséder le Terre entière, ce qui ne fut pas loin d’être le cas quand une certaine reine était à la tête d’un certain empire. Là est le totalitarisme ; un empire, une vision.

      • Tahar : En vérité, chez l’être humain, depuis son apparition sur cette terre, et, probablement, jusqu’au jour de l’extinction de l’espèce, c’est la loi du plus fort qui a toujours régit les relations. Pourquoi, et comment voudriez changer les choses, puisque les préceptes de votre religion, utilise ces mêmes codes !
        Par exemple, le fait qu’un musulman puisse épouser une femme d’une autre religion, et que le contraire ne soit pas possible, démontre bien, le désir de pouvoir se reproduire pour se multiplier !
        Expliquez-moi, pourquoi, vous faites la course aux conversions, pourquoi, si ce n’est pour finir par être au plus grand nombre !
        Par ailleurs, comme on peut remarquer, dans nombres de commentaires, « la roue tourne, demain vous verrez, les temps vont changer « , plus ou moins sous forme de menaces, a peine voilées, montre bien, que vous attendez d’ être au plus grand nombres, pour asservir les autres, on peut le remarquer, dans les journaux communautariste, la moindre ouverture de mosquée, et vécu comme une victoire politique, plus que comme une acquisition spirituelle !
        Alors, ne critiquez pas la dominance des autres alors que vous ne rêvez, que d’imposer la vôtre, parce qu’honnêtement, ça fait vraiment « faux culs « !

        • @Cheyenne12, bonjour et bienvenue dans cet échange… cependant.
          cependant je ne peux pas ne pas vous faire remarquer vos insinuations ou préjugés sans aucun fondement ; vous me dites :
          – votre religion… que savez-vous de ma religion ?
          – vous voulez changer les choses… ah bon ?
          – vous faites la course aux conversions ???
          Il semble que vous vous trompez de débat. Néanmoins je vous réponds ceci :
          – en effet l’être humain a presque toujours fonctionné selon la loi du plus fort, mais cela ne devrait être une raison pour continuer jusqu’à son extinction. L’être humain est capable de dépasser ses instincts d’animal, et au moins, construire une société semblable à celle des abeilles ou des fourmis, mais il peut faire beaucoup plus.
          Projetez-vous dans le futur, en siècles ou millénaires, vers un temps où tous les problèmes actuels (chômage, djihadisme, GES, ozone… etc.) auront disparu et imaginez ce que pourrait être l’humanité ; encore des nations divisées qui se font la guerre ? Pourquoi donc, puisqu’il n’ y a plus de problème ?
          Des nations qui ne se font pas la guerre mais qui ne sont pas unies en une seule humanité ? Pourquoi en serait-il ainsi ? Qu’est-ce qui pourrait l’empêcher sinon une certaine vision de cette humanité ?

          • @tahar. Ce qui empêchera l’avènement de votre éden sera toujours la rivalité entre les hommes, plus particulièrement en ce qui concerne les ressources naturelles (hier des ressources énergétiques, demain des ressources plus fondamentales comme l’eau, l’air, l’espace habitable, …) dans un monde surpeuplé avec des pays qui n’ont pas encore achevé leur transition démographique.

  3. @tahar. Oui effectivement les religions ont beaucoup tué dans l’histoire, notamment le christianisme et l’islam. J’ose espérer que c’est une page tournée pour les chrétiens et que les musulmans parviendront à tourner la page. Quant à Jérusalem c’est un enjeu depuis des siècles entre les 3 monothéismes. Aucune n’est propre sur le sujet à présent.
    Quant à moi, je me bats avec des mots contre les idéologies qui conduisent au totalitarisme, pour mon pays, car je respecte la souveraineté des nations. Le communisme a en effet montré son pouvoir de nuisance. Et d’autres comme les hong kongais se battent en manifestant pour conserver leurs libertés face à ce type de régime.

  4. @tahar. Dernier point. Sages européens : les philosophes (vous en avez une flopée de l’Antiquité à nos jours : les presocratiques comme Héraclite, les cyniques comme Diogène, les stoïques comme Sénèque, Epictète ou Marc Aurèle), des saints chrétiens sans doute (je pense à François d’assise qui a beaucoup inspiré), … Ça ne manque pas en fait !

    • @Zarathoustra… justement ”philosophe” éthymologiquement signife ami (philo) de la sagesse (sophos), non ? c.à.d. jamais réellement sage, ne possédant pas la sagesse qui ne peut être que l’amie. Les Hellènesque vous citez savaient de quoi il retournait… quant à François d’Assise, Thérèse d’Avilla ou Thomas d’Acquin, c’étaient des religieux… je ne puis en dire plus.
      Quant aux Lumières et suivants, leurs inspirations ne sont pas toujours à glorifier.
      Le sage, à mon sens, ne philosophe pas ; Bouddha, Ghandi, Lao-tseu, Confucius…

  5. Article plus ou moins pompeux,la Chine est toujours un pays tres pauvres,des villes ont ete construites sans aucun habitant,une bulle dangereuse se prepare et la chance de la Chine pour le moment c’est d’etre communiste et on garde toutes les conneries pour elle,la Chine dans sa splendeur
    n’invente rien meme pas un petit medicament pour la tete sinon elle ne que copier ce que font les autres et plus grave on lui confie leurs fabrications avec brevets tout ca pour gagner plus,la main d’oeuvre bon marche tuera tous les pays,si la Chine a servi de fabriquer les produits a bas prix d’autres s’y se sont mis et le monde va produire que des chomeurs a terme des guerres civiles sont a prevoir,on peut voir aujourd’hui que des populations entieres se deplacent et innondent des pays plus au moins riches pour le moment quand zemmour parle de remplacement il n’a pas tort…….

  6. “Les médias occidentaux ont beau tenter d’occulter cette évidence, elle saute aux yeux : la Chine a accompli en 70 ans ce qu’aucun pays n’a réussi à faire en deux siècles”
    Eh bien ma foi, on attend impatiemment que le monde musulman, en panne depuis des siècles, en fasse autant !
    Et qu’il cesse de se plaindre. Les chinois ne se plaignent jamais : ils agissent.

  7. 70 millions de morts sous Mao hier et la répression des minorités religieuses comme les ouïgours sous Xi Jiping aujourd’hui. Vous avez raison il n’y a pas de petit sacrifice pour enfin démontrer que le communisme peut être une réussite. Enfin pas n’importe quel communisme mais plutôt un communisme mâtiné de neo confucianisme compatible avec l’ambition de créer des ultra riches sans pour autant résoudre les problèmes de pauvreté. Ils disent dans l’empire du milieu que les européens ont inventé les millionnaires, les américains les milliardaires et que les chinois inventeront les trillionaires. Bref tout ça est absolument compatible avec le capitalisme et à l’évidence vous avez tout compris au communisme chinois.

    • @Zarathoustra… n’est-il pas indiqué de relativiser quelque peu les choses ?
      Par exemple : 70 millions de morts sous Mao (sur 1 milliard) comparés aux 50 ou 60 ou 70 millions de morts (sur 300 millions) des 2 guerres mondiales du mond civilisé ? Sans même tenir compte des horreurs et leurs effets que ce même monde civilisé a fait subir à la Chine par le violence et la force.
      La Chine n’a-t-elle pas inventé la poudre à canon ? En a-t-elle fait des bombes ? des armes de destruction ? Il me semble que la Chine n’a utilisé la poudre que pour les feux d’artifice, des jeux, du folklore, non ?
      A part le Tibet, question à discuter, la Chine a-t-elle envahi ses voisins ? Ou a-t-elle érigé un immense mur pour se protéger des envahisseurs ?
      Il semble que la Chine, les chinois voient le monde autrement. Peut-être est-ce là un trait de leur culture millénaire et taoïste… à la différence de celle du monde civilisé qui ne date que de quelques siècles, mercantile, matérialiste et… violent et arrogant ; on cite, on évoque par-ci par-là un ”sage” chinois, un sage africain, indien, soufi, hindou… etc. jamais d’un sage américain ou européen. Ou alors je divague ?

      • @tahar. Absolument les chinois ne pensent pas comme les occidentaux ni même les arabes. Leur impérialisme ne s’est pas traduit par de vastes conquêtes en dehors de ce qui est devenu progressivement un pays unifié. Ils n’en ont pas moins considéré les autres pays alentours comme leurs vassaux. Je pense au Vietnam. Ils ont annexé néanmoins le Tibet, le Turkestan et une partie de l’ancien cachemire. Ils ont bien construit la Grande muraille pour se protéger des invasions.
        Les chinois font cependant partie de l’espèce humaine. Ils ont commis des exactions vis à vis de leur peuple. Mesurez donc vos propos. En raisonnant sur des chiffres on n’en oublie la réalité humaine. 70 millions de morts n’est pas un détail de l’histoire même pour les chinois qui ont vécu la révolution culturelle et le grand bond en avant.
        Mon propos n’est pas tant ici de comparer Occident et Chine, au détriment de celle ci mais de combattre cette vision de l’utopie communiste qui vaudrait bien quelques millions de morts pour s’imposer.

        • @Zarathoustra. ”Combattre cette vision de l’utopie communiste” ? Vous avez le droit de choisir vos luttes, vos héros et vos ennemis, cela reste un parti pris
          et là n’est pas le problème, non dans le choix de l’ennemi, mais dans l’idée même qu’il y a un ennemi ou qu’il faut un ennemi ; ne soyons pas naïfs, car l’histoire des hommes -et cela jusqu’à aujourd’hui entre les Saoudiens et les Yéménites, ou les Américains et les Iraniens- montre très bien la stratégie derrière l’idée et ses effets dévastateurs.
          Quant à ”les Chinois font partie de l’espèce humaine”… j’espère qu’ils se comporteront non comme Richard coeur-de-lion en entrant dans Jérusalem, mais comme Saladin : toute la différence des humains ayant une culture et les autres n’ayant que la partie animale de l’humain.

      • Tahar : Un musulman, qui dis que la Chine a inventé la poudre, c’est bien, pour une fois que vous reconnaissez que l’ Islam b=n’ a pas tout inventé, c’est bien, on progresse !
        Quand au Tibet, vous estimez que c’est une question a discuter, alors pourquoi pas la Palestine ?
        Mon pauvre Tahar, vous égarez, mais cela doit être du a cet firme de haine, que vous entretenez envers l’ occident !
        Quand a se poser la question de savoir si la Chine a ou pas érigée un immense mur, pour se protéger des envahisseurs, heureusement pour vous, que l’ ne vous donne pas a manger la longueur en kilomètres de couscous, celle que fait la muraille de Chine, a moins, que ce ne soit qu’un fantasme d’ occidental, lol

  8. Ce sont des bosseurs les chinois quand ils font quelques choses ils le font jusqu’au bout rien à dire la dessus maintenant à savoir ce que ça va donner 3 milliards de personne vivant au dessus du seuil de pauvreté bonjour les dégâts à l’échelle planétaire si ces 3 milliards de personne veulent bouffer du steak tous les jours et avoir chacun leur voiture je vous raconte pas le bordel.

    • Bosseurs oui, il faut dire qu’ils n’ont pas le choix. Avec les communistes chinois c’est marche ou crève. Ils ont longtemps bossé pour presque rien, c’étaient les occidentaux qui ont implanté leurs usines en raison du faible coup de la maindoeuvre.
      La plupart des sous-traitants sont devenus des véritables industriels en quelques années, comme dans la téléphonie mobile, la vidéosurveillance, le textile etc… grâce notamment aux bas prix.
      Le monde entier est sous l’emprise du pays usines, on n’ose plus critiquer les horreurs qui se passent là bas, notamment avec les minorités musulmanes (1 million de déportés et personne ne réagit, même pas les pays musulmans).

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