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Une Australienne revêt le hijab de la tolérance et de la solidarité pendant une semaine

Sous son hijab expérimental, revêtu pour tester les valeurs cardinales de tolérance, de liberté et de fraternité, Kate Leaney se veut être le porte-drapeau de nobles idéaux qui ont fait et font encore la grandeur du pays cher à son cœur, l’Australie, à l’heure où le péril nationaliste les met à rude épreuve et en ronge les fondements.

Ce n’est pas la première fois que cette jeune femme d’obédience chrétienne, résolument utopiste mais sans pour autant appartenir à la catégorie des doux rêveurs, et riche de ses liens d’amitié indéfectibles avec des musulmanes de son âge, sort la tête couverte pour se confronter à la société environnante, en espérant à chaque fois apporter sa petite pierre à l’édifice du vivre-ensemble.

"Mon Australie, celle que j’aime et qui est une source d’inspiration intarissable, respecte et honore chaque personne, indépendamment de nos différences. La nation, dont je veux faire partie, est celle où personne ne vit dans la crainte,  peu importe qui vous êtes, ce à quoi vous croyez, et d’où venez", clame Kate Leaney, la briseuse de préjugés, à l’issue d’une semaine particulièrement instructive et encourageante qui, loin de provoquer de violents courants contraires, l’a au contraire confortée dans le bien-fondé de sa démarche audacieuse et sciemment à contre-courant.

Profondément touchée par la grandeur d’âme, la générosité, et la compassion que lui a toujours témoignées la communauté musulmane de sa commune, des qualités humaines ensevelies sous l’avalanche de la propagande islamophobe, Kate Leaney est une Australienne qui se tient debout, contre vents et marées, s’accrochant de toutes ses forces à son rêve en polychromie d’harmonie et de concorde nationale, sur une terre ensoleillée où il fait bon vivre ensemble, et non les uns dressés contre les autres, en l’occurrence contre des citoyens mal-aimés et si cruellement méconnus.

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"J’ai le cœur brisé à l’écoute des humiliations subies par mes proches amis musulmans, et je ne peux pas supporter l’idée que certains d’entre eux vivent constamment dans la crainte à cause de leur religion ou de leur culture, ici en Australie", a-t-elle insisté, en se félicitant que son hijab de la solidarité et du respect de l’altérité, arboré pour la seconde fois depuis neuf ans et qu’elle prévoit, enthousiaste, de revêtir à nouveau pour la bonne cause, ait pu produire ces petits miracles de rencontres qui embellissent, comme par enchantement, la vie quotidienne et font entrevoir un coin de ciel bleu parmi l’amoncellement des nuages noirs de la haine.

  

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