Emad Abou Khadija, un Palestinien de Jérusalem, ne cesse de rejeter les nombreuses offres des autorités israéliennes et des colons pour lui acheter son petit café, refusant d’énormes sommes allant jusqu’à 31 millions d’euros.
Outre les offres financières tentantes, ce Jérusalémite de 62 ans est confronté à un harcèlement permanent des autorités israéliennes ayant pour but de saisir son café, y compris des arrestations causant sa fermeture pendant de longues périodes.
Mais son café n’a pas de prix ! Il est situé dans la rue Bab al-Silsila, en face d’une route menant au mur Al-Buraq, rebaptisé « le mur occidental » depuis qu’Israël s’en est emparé illégalement en 1967, et se trouve à seulement 30 mètres de l’enceinte de la mosquée Al-Aqsa. Et le sous-sol du café abrite par ailleurs sept tunnels menant à la mosquée Al-Aqsa, au mur Al-Buraq, à l’église du Saint-Sépulcre et à Bab Al-Amoud !
Le local appartient à la famille Abou Khadija depuis 80 ans, et a été hérité par Emad de son père et son grand-père.
Le refus de ce commerçant de céder son café à Israël s’inscrit dans la longue lutte des Palestiniens contre la judaïsation de Jérusalem afin de préserver son caractère palestinien.
“Malheureusement, je vis avec une anxiété constante de peur de perdre mon café. Les provocations continues des israéliens font diminuer mes revenus qui deviennent insuffisants pour faire vivre ma famille ou payer les taxes”, déclare ce résistant.
Emad Abou Khadija appelle la communauté internationale et arabe à « soutenir les Palestiniens de Jérusalem et à ne pas les laisser seuls dans leur lutte contre les tentatives d’Israël de vider la vieille ville de ses habitants originaux ».
Source: The New Arab
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