in

Un israélo-américain est derrière le film brûlot contre l’Islam

Le film brûlot contre l’islam « Innocence of Muslims » se voulait incendiaire à la perspective de la commémoration du 11 septembre, et force est de constater qu’il a mis le feu aux poudres au-delà des espérances de son metteur en scène pyromane, un dangereux amateur du septième art, dont la vraie personnalité ne fait plus de doute aujourd’hui :  il s’agit de Sam Bacile, un israélo-américain de 54 ans, promoteur immobilier de son état et originaire du sud de la Californie, qui a voulu jouer les Cecile B. deMille islamophobe, et en fait de peplum a produit un navet sur les origines de l'islam et du Prophète, mais d’une nocivité inouïe.

Les informations contradictoires allaient bon train hier sur les vrais instigateurs de cette sombre machination, qui a hélas pleinement atteint son but.

"L'islam est un cancer", plastronnait Sam Bacile au Wall Street Journal,exultant certainement devant le spectacle des violentes manifestations au Caire et en Libye qui ont notamment coûté la vie à l’ambassadeur américain en poste à Tripoli, conséquence directe de la bombe filmique, dont lui et ses complices, parmi lesquels figurent des coptes radicaux de l’étranger, avaient minutieusement programmé l’explosion.

Alors que les Etats-Unis et la communauté internationale s’émouvaient de l’issue tragique des événements, le responsable du chaos assumait pleinement la portée politique de son œuvre haineuse au Wall Street Journal, expliquant qu’il avait obtenu cinq millions de dollars auprès d'une centaine de donateurs juifs, tout en assurant avoir dirigé 60 acteurs et une équipe de 45 personnes au cours d'un tournage qui a duré trois mois, l’année dernière, sous les cieux californiens.

Publicité
Publicité
Publicité

C’est sans surprise que l’on apprend que le pasteur fanatique de Floride, Terry Jones, un autre sinistre olibrius, en mal de notoriété, d’une minuscule paroisse obscure, qui a fait de l’autodafé du Coran sa spécificité inflammable, soutient le long métrage de Sam Bacile, et compte même en projeter un extrait à ses ouailles toutes entières acquises à la cause.

Il serait grand temps de circonscrire cet incendie filmique sur le sol américain, et de jeter aux flammes la pellicule explosive qui, encore une fois, ne peut pas se réfugier derrière l'étendard de la liberté d'expression pour s'exonérer de ses ravages.

Publicité
Publicité
Publicité

Laisser un commentaire

Chargement…

0

Johnny Hallyday aurait pu combattre en 1967 sous l’uniforme israélien

Un paravent Kurde à la tête de l’opposition syrienne off-shore