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Soupçons de dopage : des ex-gloires de l’équipe d’Algérie de football des années 80 ont eu des enfants handicapés

L’annonce a fait l’effet d’une bombe dans la presse algérienne ces derniers jours. Celle-ci révèle, plus de 20 ans après les « faits », qu’au moins six joueurs de la glorieuse équipe des années 80 ont eu des enfants atteints de handicap. L’un d’entre eux, Mohammed Chaïb, en a eu même trois nés avec des déficiences physiques et mentales. Plus de coïncidence possible…

Interrogé sur les probables raisons de cette tragédie, l’ex-gloire de l’équipe d’Algérie de football, Kaci-Saïd se risque à un début de réponse : "J’ai par la suite appris que je n’étais pas le seul et que de nombreux camarades étaient dans le même cas, j’ai été convaincu que ce qui est arrivé n’était pas un hasard et ce que le médecin français avait dit à Chaïb – sur un lien entre les médicaments pris par le joueur et le handicap de ses enfants – m’a fait douter".

Kaci Saïd, dont la fille Madina est atteinte d’handicap mental, demande aujourd’hui l’ouverture d’une enquête sur cette sombre affaire de médicaments. Les doutes planent de plus en plus sur le médecin Russe de l’époque, Rogov :"Je ne dis pas que nous étions des souris de laboratoire des médecins russes durant l’ère Rogov notamment, et que nous prenions des dopants à notre insu, explique l’ancien milieu de l’EN. Mais le doute persiste tant qu’une enquête n’a pas été ouverte pour que la vérité soit faite".

Un avis partagé par l’ancien attaquant de la JS Kabylie, Djamel Menad. Dans un entretien récent à NesmaTV, l’ex-buteur des Verts révèle : « C’est par pur hasard que nous avions découvert cela. Un jour, je discutais avec mon ami et ex-coéquipier Mohamed Chaïb lorsqu’il m’informa qu’il a trois enfants nés handicapés. Je lui ai répondu que j’ai moi aussi une fille handicapée. Au cours de notre discussion, j’appris que nous ne sommes pas les seuls à en souffrir, mais qu’il y a également notre coéquipier Kaci Saïd Mohamed qui en est victime », lance D. Menad, qui a ensuite précisé que des enfants d’autres joueurs sont dans la même situation, à l’instar de ceux de Salah Larbes, Djamel Tlemçani, et Tedj Bensaoula. »

Plus prudent, Lakhdar Belloumi, veut éviter toute accusation trop hâtive : "Même si à l’époque où j’étais en équipe nationale, nous nous rencontrions, nous discutions et nous n’avions jamais abordé ce dossier, même si Kaci Saïd a le droit de fait part de son point de vue, mais j’ai personnellement, après avoir fait face à l’équipe allemande lors de la coupe du monde 1982, subi des analyses anti-dopage, ainsi que Merzekane Chaâbane et le résultat avait été négatif et je pense qu’a cette époque, il n’y avait pas de médicaments inconnus, qui étaient utilisés, les médecins algériens et étrangers nous donnaient tout simplement des médicaments pour atténuer les douleurs".

Plus étrange en revanche, le numéro 10 des années 80 avoue que "les médicaments avaient un effet sur nous".

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