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“Si vous boycottez Israël, New York vous sanctionnera”, a lancé le gouverneur de l’Etat de New York

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On dit de lui qu’il se présente comme un démocrate mais gouverne comme un républicain, Andrew Cuomo, le gouverneur de l’Etat de New York, se fait aussi et surtout le censeur implacable du boycott d’Israël, se livrant à un réquisitoire contre l’ampleur du mouvement et ses ardents militants sur le sol américain que ne renieraient pas ses adversaires de l’autre camp…
Ses coups de semonce assénés avec force se sont récemment traduits par un acte punitif détestable qui aurait été inimaginable il y a quarante ans de cela, quand le boycott pacifique et légitime contre l’Afrique du Sud et l’Apartheid érigé en système de gouvernance fédérait l’ensemble de la communauté internationale sous la même oriflamme, à l’exception… d’Israël.
La criminalisation pure et simple du boycott de l’Etat hébreu, ainsi que des organisations et entreprises américaines qui s’y adonnent à seule fin de protester contre la politique colonialiste et raciste du gouvernement ultra-sioniste de Netanyahou, telle est la sanction que Andrew Cuomo a sortie de son chapeau et, pire encore, vient de graver dans le marbre d’un arrêt qui porte son sceau.
Avis aux partisans du boycott qui sont en recrudescence de l’autre côté de l’Atlantique et encourent la colère inextinguible de Andrew Cuomo ! Le gouverneur démocrate, qui se targue de l’amitié indéfectible qui lie les Etats-Unis à Israël, ne fera pas de cadeau : « Si vous boycottez et sanctionnez Israël, alors New York vous sanctionnera à son tour », martèle-t-il à toutes les tribunes sous les applaudissements nourris du puissant lobby juif américain.
Dans l’arrêt qu’il a signé non sans fierté, après en avoir validé le libellé pénalisant, celui-ci interdit formellement à toutes les agences et aux départements de l’Etat de New York d’investir des fonds dans des sociétés ou des organisations qui soutiennent le boycott, lesquelles seront blacklistées, histoire de les faire tomber définitivement en disgrâce.
Andrew Cuomo a ensuite exhorté les gouverneurs des autres Etats américains à lui emboîter le pas sans tarder, sonnant la charge contre BDS sur un ton martial qui, à l’approche de la présidentielle, ne laisse subsister aucun doute sur le fait que voter pour Hillary Clinton ou Donald Trump équivaudra à choisir entre la peste et le choléra…

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