Deux jours avant que les électeurs britanniques soient convoqués aux urnes pour renouveler près de 5 000 sièges de conseils locaux et moins d’un après le vote référendaire en faveur du Brexit, source de profondes dissensions, le Parti travailliste (Labour Party) s’est débarrassé in extremis d’une brebis galeuse qui avait infiltré ses rangs et risquait fort d’entacher gravement son image.
Mardi 2 mai, deux petits jours avant un scrutin constituant un premier grand test électoral pour la Première ministre, Theresa May, Trevor Merralls, le directeur d’une compagnie de taxis noirs qui briguait un siège dans la circonscription d’Old Bexley et Sidcup, située dans le Grand Londres, a été freiné net dans ses ambitions. Il a été rattrapé par sa prose haineuse distillée sur Twitter et ses appels à «éradiquer l’islam du continent européen », entre autres cris de guerre rageurs.
Réunis en cellule de crise pour sceller le sort de ce candidat indésirable dont ils ont découvert tardivement et avec effarement la profonde noirceur de l’âme et des desseins, les responsables du Labour Party ont aussitôt tranché dans le vif : ils ont retiré l’investiture de Trevor Meralls toutes affaires cessantes, tout en envisageant de l’exclure définitivement au terme de l’enquête qui doit faire toute la lumière sur cette sombre affaire.
Criant à la « campagne de calomnies » face à l’opprobre général, Trevor Meralls, ce candidat travailliste derrière lequel se cachait un redoutable islamophobe, ne pourra pas mener sa croisade fiévreuse sous les couleurs d’un parti qui a « toujours été à l’avant-garde de la lutte contre le racisme sous toutes ses formes », comme l’a clamé haut et fort son porte-parole. “La haine et la division n’ont pas leur place chez nous ! “, a martelé ce dernier.
Un parti dont le maire musulman de Londres, Sadiq Khan, est l’ambassadeur charismatique, qui n’en revient toujours pas qu’un tel sinistre personnage ait réussi à s’immiscer dans ses rangs, jusqu’à décrocher le précieux sésame de l’investiture qui lui aurait ouvert la voie vers une campagne nauséabonde et inflammable.
Royaume-Uni : le Parti travailliste éjecte un candidat qui appelait à « éradiquer l’islam »
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3 Comments
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Le Royaume Uni devrait tout de même se méfier quand il héberge des prédicateurs développant un discours de haine envers ce qui n’est pas islamique au nom d’une liberté que combattent ces mêmes prédicateurs comme contraire à leur vision de l’islam.
Il est dangereux d’être naïf avec ses ennemis.
Leroy, on voit que tu est jaloux que cette islamophobe extrémiste est été éjecté pour ce qu’il a dit de très grave en public. Et comme tu est de mèche avec cette islamophobe, alors tu aboie pour râler… mais les chiens aboient la caravane passe…
Les seuls personne qui adoptent des discours de haine en public se sont les gens comme toi. On connait bien tes commentaires remplie de haine sur Oumma.com
En France on l’aurait réconpensé avec la légion d’honneur, il serait recu dans tous les plateux tv et qui sait, un potentiel premier ministrable….