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Roger Auque, le défunt reporter et père de Marion Maréchal-Le Pen, était un mercenaire à la solde du Mossad

Dans la dynastie Le Pen, on demande Marion, la petite-fille du patriarche, ce trublion qui n’entend pas jouer les octogénaires potiches, et la nièce de Marine, la présidente du FN qui n’a pas encore tué le père (politiquement parlant, cela va de soi…), dont on ignorait qu’elle était aussi la fille d’un homme à la double casquette, ayant notamment travaillé pour le compte du Mossad : le journaliste et diplomate Roger Auque, plus connu pour avoir été otage au Liban en 1987, et décédé en septembre 2014 des suites d’une tumeur au cerveau.

La jeune députée, catapultée sous la coupole de l’Assemblée nationale grâce au fabuleux coup de pouce familial, ce sacré booster de carrière comme seul le népotisme est capable, est née de « l’histoire d’amour » entre sa mère, Yann Le Pen, et le défunt reporter mué en taupe des services secrets français, américains et israéliens, et pas seulement à ses heures perdues, ainsi que ce dernier l'a révélé dans un livre testament choc, intitulé « Au service de la République », quelques mois avant d’être vaincu par la maladie.

Ce secret d’alcôve, aux airs de secret de polichinelle pour certains initiés, n’est plus marqué du sceau de la confidentialité depuis mercredi, date de la parution de l’ouvrage chez Fayard. La double vie de Roger Auque, le père biologique de Marion Maréchal-Le Pen, frayant dans les galeries souterraines de la diplomatie et les eaux troubles de l’espionnage, notamment à la solde du Mossad en Syrie, n’a désormais plus de mystère pour le grand public.

Avant de quitter ce bas monde, le journaliste et ex-otage aux multiples visages aspirait manifestement à faire tomber tous ses masques, dévoilant au grand jour sa paternité, heureux de s’être rapproché de sa fille grâce à Marine Le Pen, après avoir été longtemps écarté par le clan familial, mais aussi bien d’autres pans de son parcours tumultueux. "Je suis bien le père biologique de Marion Maréchal-Le Pen", affirme-t-il, tout en brisant le mythe de sa libération non monnayée, assurant "Je le confirme, de l'argent, beaucoup d'argent a été remis en échange de notre libération", en précisant que le généreux mécène n'était autre que Mouammar Khaddafi dont le lynchage à mort est encore dans toutes les mémoires.

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Dans sa quête éperdue de la vérité au crépuscule de sa vie, Roger Auque désigne Nicolas Sarkozy comme l’artisan de sa nomination à la haute fonction d’ambassadeur en Erythrée, avant de lever le voile sur ses agissements invisibles, voire indétectables de « mercenaire » officiant pour la DGSE et la CIA, et accomplissant des missions pour le Mossad. 

"J'ai été rémunéré par les services secrets israéliens pour effectuer certaines missions, par exemple des opérations secrètes en Syrie, sous couvert de reportage." C’est en ces termes que Roger Auque a dissipé l’opacité de son existence avant de rendre les armes devant le cancer, nous livrant des confidences posthumes qui éclairent d’un jour nouveau le personnage, mais aussi sa fille qui siège à l’Assemblée nationale, la tante de celle-ci qui préside aux destinées du frontisme et fait de l'islamophobie son fonds de commerce, tentant de rompre avec le bon vieux temps de papa et des dérapages antisémites à répétition, sans oublier la fameuse respectabilité du FN  dont il est de bon ton de dire qu’elle a été conquise de haute lutte…

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