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Rashida Tlaib, la députée américano-palestinienne, présente une résolution pour la reconnaissance de la Nakba

C’est sans nul doute l’une des plus valeureuses empêcheuses de normaliser en rond l’image d’Israël que Washington ait jamais connues…

Depuis trois ans, sans jamais faiblir, Rashida Tlaib, la représentante démocrate du Michigan, porte haut les couleurs de la Palestine dans un temple législatif américain où l’AIPAC, le puissant lobby pro-israélien, a tissé son réseau d’influence tentaculaire.

Trois ans après avoir fait sensation sous les ors du Congrès, tout de rouge vêtue, lors d’une cérémonie de prestation de serment chargée d’émotion, la parlementaire américano-palestinienne n’arbore certes plus la thobe traditionnelle quand elle siège. Mais, à chacune de ses interventions, elle n’en est pas moins drapée dans son attachement indéfectible à ses racines.

Ainsi, après avoir pris clairement position en faveur du mouvement BDS (Boycott, Désinvestissement, Sanctions), se félicitant publiquement qu’il « permette d’attirer l’attention sur le racisme d’Etat d’Israël et ses violations des droits de l’Homme », et avoir refusé de participer à la visite annuelle organisée en Israël par les dirigeants de l’AIPAC, elle a présenté mardi une résolution reconnaissant la Nakba. 

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Ce terrible désastre qui s’est abattu sur le peuple martyr de Palestine en 1948, après la création de l’Etat d’Israël, spoliant et chassant de leurs terres plus de 700 000 Palestiniens, condamnés à errer sur les routes de l’exode, tout en rayant de la carte plus de 400 de leurs villes et villages.

« Nous devons promouvoir les droits de l’homme et la justice. Le peuple palestinien depuis la Nakba de 1948 vit sous l’oppression et un racisme violent. Le silence et les chèques en blanc provoquent plus de morts et de violence », a écrit Rashida Tlaib sur twitter, enfonçant le clou : « La Nakba est bien documentée et a toujours lieu aujourd’hui. Nous devons reconnaître que l’humanité des Palestiniens est niée, dès lors que les gens refusent de reconnaître les crimes de guerre et les violations des droits de l’homme dans l’apartheid israélien.»

Sous la coupole du Capitole, les farouches détracteurs de Rashida Tlaib, qui portent l’allégeance envers Israël à la boutonnière, n’ont qu’à bien se tenir : la représentante du Michigan, armée de son seul courage politique, leur fera toujours face, la solidarité envers la Palestine chevillée au corps et à l’âme.

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