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Netanyahou rendu furieux par les propos d’un général israélien qui a comparé “Israël à l’Allemagne des années 30”

Tempêtant et tonnant, c’est un Netanyahou furibond qui a condamné les propos très politiquement incorrects d’un haut gradé de son armée d’occupation, le téméraire général Yaïr Golan, celui par qui le silence de la Grande Muette a été rompu brutalement et le mythe de la « seule démocratie du Proche-Orient » brisé en mille morceaux sur la place publique israélienne.

« S'il y a quelque chose qui m'inquiète dans les commémorations de la Shoah, c'est de voir les processus nauséabonds qui se sont déroulés en Europe en général, et plus particulièrement en Allemagne, il y a 70, 80, 90 ans et de voir des signes de cela parmi nous en cette année 2016 », a lâché récemment ce militaire de carrière au risque de déplaire fortement à son Premier ministre fulminant, plus habitué à torpiller le processus de paix et larguer sa pluie de bombes sur Gaza qu’à recevoir une telle grenade verbale en pleine face, dégoupillée contre son clan par l’un des siens…

Le général Yaïr Golan 

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« Scandaleux », ou encore « portant atteinte à la valeur de l’Holocauste », la riposte du criminel de guerre en chef du gouvernement israélien a fusé, redoublant de hargne pour que le brillant vernis de la « merveille historique » qu’est Israël ne se craquelle pas de toutes parts, sous l’effet de la proclamation d’une vérité d’autant plus dérangeante qu’elle émane d’un très honorable Israélien en uniforme.

Dans le collimateur du pouvoir, Yaïr Golan, qui a pu compter sur le soutien immédiat et spontané de Yitzhak Herzog, le leader de l’opposition travailliste, lequel a salué son « courage «  et son sens aigu de « la moralité et de la responsabilité », a tenu toutefois à préciser, face au déchaînement de fureur que sa déclaration jugée subversive a déclenché, qu’il ne compare nullement « l’armée et l'Etat d'Israël aux horreurs qui s'étaient déroulées en Allemagne il y a 70 ans ».

Comparaison n’est pas raison, selon le vieil adage, même si, en l’occurrence, on observe depuis des décennies avec effroi que les victimes expiatoires d’hier sont devenues les bourreaux d’aujourd’hui.

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