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Nafissatou Diallo, « découverte traumatisée, cachée dans le couloir de l’hôtel », révèle un site américain très sérieux

Alors que l’avocat starisé du gratin américain, Benjamin Brafman, payé à prix d’or pour disculper DSK coûte que coûte, a confié son optimisme sur l’issue du procès au quotidien israélien Haaretz, depuis Israël où il séjourne actuellement, le site du très sérieux Center for public integrity, une fondation qui finance le journalisme d’investigation, fait le récit des minutes qui ont suivi le drame de la suite n°2806, quand la femme de chambre est parvenue à s’échapper des griffes de son prédateur.

Prostrée dans un couloir de l’hôtel, Nafissatou Diallo aurait été découverte par une responsable du nettoyage pour l’étage visiblement “traumatisée, tremblante, prise de vomissements, avec des difficultés à parler, et inquiète de perdre son travail si elle portait plainte“, affirme un journaliste du site, qui rapporte les témoignages de ses collègues de l’hôtel, entre le moment de l’agression supposée et l’appel aux forces de l’ordre.

Sous le pseudo “Ophelia“, le journaliste poursuit sa description de l’état physique de la jeune femme : elle “a craché plusieurs fois sur le sol et sur les murs” en assurant avoir été forcée de commettre une fellation à l’ancien président du FMI, indique le site Internet en citant “deux sources anonymes proches de l’enquête“.

Durant cette heure, l’équipe du Sofitel a essayé de calmer la femme de chambre, de l’aider à parler et a mené des entretiens approfondis“, poursuit le journaliste. Nafissatou Diallo déclare être entrée dans la chambre juste avant midi, après qu’un room lui ait dit qu’elle était vide. Quand DSK serait sorti de sa douche, nu, “elle s’est excusée et a fait demi-tour, mais l’ex-chef du FMI l’a attrapée et a touché sa poitrine, en faisant remarquer qu’elle était magnifique”.

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Ce n’est qu’après l’avoir retrouvée ainsi anéantie et apeurée, que d’autres responsables de l’hôtel ont été appelés, la jeune femme ayant été interrogée par quatre personnes différentes du Sofitel, avant que la direction ne prenne la décision d’en informer la police, ce qui pourrait expliquer le délai d’une heure entre l’agression et l’appel.

Le Sofitel a été très coopératif avec les enquêteurs“, écrit le site, “il a laissé ses employés répondre aux questions, les policiers visionner les cassettes de vidéo-surveillance, et a donné accès aux registres des appels passés et des entrées et sorties de la chambre“. “Certains des employés ont témoigné devant le grand jury qui a inculpé Strauss-Kahn“, est-il souligné.

BHL fulminait «  DSK n’est pas un justiciable comme les autres » à l’encontre de la justice et de la presse américaines. Au vu de l’artillerie lourde déployée pour l’innocenter, grâce à Anne Sinclair qui peut s’offrir le luxe d’une contre-offensive prohibitive, la défense de DSK l’érige, certes, d’emblée au-dessus du commun des mortels. Toutefois, ce dernier, cloîtré dans sa prison « dorée », et pour l’heure toujours provisoire, au coeur de Manhattan, réalise-t-il peut-être que sa liberté a un prix…

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